Billets41

To go along with the series shown here https://xhamster.com/photos/gallery/inspiring-photographers-e-leve-15075695 by French (RIP) photographer E. Levé => A wider overview of his work (photos/books): https:// www.loevenbruck.com/media/download/leve/files/edouardleve_low.pdf =>his books (in French) http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=auteur&numpage=12&numrub=3&numcateg=2&numss**teg=&lg=fr&numauteur=5756… Lire la suite

En guise d'hommage, Madame À ces sphères souveraines Hors des liens, jaillissantes, Sévères serrés qui les tiennent Voyez ceci, tel un fleuve en crue Aux rivières débordantes Dans le sourd fracas liquide ces veines Toutes ensembles soudain gonflées et saillantes Toute pensée devenue vaine (Las, le sang là haut n'y est plus) De repos n'aurais, je dis Que ces globes infini, cette poitrine arrogante Enfin vallée devenue où le lait fait son lit De foutre enfin, terriblement luisante… Lire la suite

Cette table maintenant dressée Où attendent les mets Sur laquelle je te prendrai Tout à l'heure parmi Les verres renversés et les dernières Chandelles allumées A moins que tu ne préfères Te mettre à genoux Sur le tapis andalou… Lire la suite

cette raideur qui m'étreint et me jette ô délice hors de moi assèche mon cerveau et ma bouche ton petit cul cambré offert dans la lumière dorée clignant de l'oeil où ma langue doucement se glisse et plus bas sous mes doigts bouton dressé dans la rosée tel cet âne célèbre ne sachant décider si là, ou ici la queue battant la mesure je reste indécis quand de très loin m'arrive ta voix que le plaisir module viens viens ce soir je veux que tu m'encules… Lire la suite

que ce désormais informe vermisseau avait fière allure tantôt lorsqu'allant et venant tes lèvres avides ta main ferme et douce en firent un long moment sceptre de chair d'où jaillissait la couture des veines d'où jaillit l'offrande bénissant tes seins ô ta bouche… Lire la suite

ces trainées sur ton cul zébrent du plaisir hagard ta peau veloutée voluptueuse où l'oeil cligne que sans égard mon éperon alors fier tendu pris pour voie amoureuse… Lire la suite

Ah dieu....  Je voyais déjà frétiller  Au bout de ma queue Ce corps adorable Ces formes admirables Mais quand tu m'as dit  Moi c'est pour la vie Ou rien, et A peine ombrageuse Je ne suis pas partageuse Ah... A quelques coups de reins Une chaine trop serrée  Je préfère le chemin Où d'autres corps éclairés  Viendront à ma peau se frotter (et ma main)… Lire la suite

ô Baise moi longuement Dans la chaleur éperdue Dans l'ombre et l'eau De ces nuits sans visages Détache les rives de mon souvenir Baise moi lentement Baise moi infiniment Laisse moi, hagard et perdu Inlassablement dans ta peau Dans cet incroyable passage Où se mêlent nos râles et nos rires… Lire la suite

M'en voudras-tu si je laisse parfois quittant le cours revenu et "sans hâte du temps" comme dis l'autre dériver ma pensée sur le fil de ces heures passées - non toujours là, infiniment présentes - glissées sous ma peau comme des compagnes discrètes comme des moments de contrebande là là toujours, là nourries de ce désir ardent que quatre murs, un lit, une pauvre lampe de chevet ont vu pour le croire cet astre splendide cet astre sans bord dont nous avions convenu qu'il n'était pas pour nous qu'il ne devait pas exister venu trop tard ou alors dans d'autres vies, celles que nous vi… Lire la suite

quoique tu en dises parlant du temps qui passe de ces seins d'Aphrodite que t'offrit la jeunesse de ton aspect alors de pure bombasse de ces regards qui ne lâchaient tes fesses l'enveloppe charnelle est exquise je peux te l'assurer et le désir qui l'anime, ô combien plus encore, ma chère, gage pour ton corps d'éternelle beauté… Lire la suite

Culte païen où s'oublient ces temps brutaux et putrides majesté cosmique que la nuit déploie des fulgurances féminines ruisselantes du désir qui tant parfois effrait les hommes cavités somptueuses et souterraines les eaux les plus profondes lourdes du mystère originel les heures inoubliables de plénitude monolithes incroyables colossales statues s'animent frénétiquement terriblement les lourdes portes des bords du monde en gémissant s'ouvrent paysages inconcevables de peaux luisantes glissantes enchevêtrées dont il ne restera au petit matin que de brèves traces… Lire la suite

je fais parfois ce rêve étrange et ambigu où démultipliés tous ces moi qui m'habitent dans la pénombre se frôlent et nus se caressent et se sucent lesquels debout lesquels à genoux mes bouches voraces à l'assaut de mes sexes tendus mes mains caressant mes fesses mes mains sur ma nuque mes mains branlant mes queues mes râles se mêlant aux miens et plus tard la joie au réveil de ce monde aux multiples visages ces grains de peau toujours renouvelés des désirs infiniment variés loin du rêve d'uniformité… Lire la suite

Ah souvent sur tes reins mon rêve rêva Dans la demi pénombre deviner ton cul Souverain et ta fente obscure où s'achèvent tes cuisses qui s'ouvre Y plonger infiniment sans retenue Avec des mots qui se perdent dans l'écho de tes cris Gémissements crescendo Sur la peau de ton dos et dans ton cul j'écris D'éphémères poésies… Lire la suite

ta bouche rivage ultime point de fuite où converge l'écume des nuits sans sommeil où s'embrassent sans relâche terre ciel et mer ta bouche frontière bordée du sang de la séduction soyeuse et sauvage acharnée… Lire la suite

Corps Un roman de Moëbius Sans relâche et sans fin parcouru Bords absents Dedans et dehors confondus Un roman russe Trop plein de personnages D'héroïnes superbes De paysans frustres et beaux comme des anges Steppes immenses où poussent d'improbables fleurs Où des chamans un jour tracèrent D'un poing tendu vers le ciel rageur Ces pistes Ces mots effacés Que mes doigts découvrent Sans relâche… Lire la suite

De tout temps les âmes raffinées ont su mêler Plaisirs de l'esprit, de la chair et de la panse Et gouter des mets fins avant que les corps entremêlés Dans le bruissement des étoffes n'attaquent leur danse C'est ainsi du mets des mets dont je veux parler Celui qui devant l'huitre au gingembre (dont l'effet n'est plus à démontrer, sur les membres Qu'elle éveille et échauffe semblable aux damnés) Celui qui assemble les suffrages des libertins Celui qui mène à l'extase au divin Que l'on soit JH BM du 22 ou BAB Je veux parler, c'est certain, du kebab Fiers commensaux aux doigts lu… Lire la suite

Dieu a parait-il créé le monde à son image En le disant le sortant de sa gangue De son tohu et bohu du chaos Ce qui dénote quand même (il faut le dire) Un certain manque d'imagination* Là où, créatrice sans tapage Déliée, s'enroulant sans relâche, ta langue Invente de nouveaux mots A l'assaut du Verbe et de l'Épée ô plaisir Céleste forgeron* * variante hispanique: prononcer imaginación… Lire la suite

M'enfoncer à tâtons dans ta nuit si profonde Absent au monde, aux bruissements de la ville Seule présence ton souffle tremblements ondes Aimante l'humide ma bouche descente vrille L'enfoncer sans répit dans le noir du monde Rien n'existe plus que ces souffles - des îles Mien et tien inextricablement jungle blonde Liés allument une aube joyeuse et tranquille… Lire la suite

Des mains, Des mains, fermes puissantes sensuelles exploratrices découvrir ouvrir dénicher transporter Des mains, subtiles adorables dominantes enveloppantes Paumes où se réfugier où s'abreuver où te contempler Doigts Saisissement Caresses infinies Crocheteurs d'abimes Prédateurs des gouffres Insaisissables https://fr.xhamster.com/photos/gallery/hands-10195020… Lire la suite

Au plus profond des lits où de vastes embruns Chargent l'air le rendent lourd, humide et lumineux Heureux celui qui peut d'un geste vigoureux S'élancer sur le champ tout au fond de tes reins… Lire la suite