Les poùtes l’ont si bien dit

Je te salue, Ô merveillette fente, Qui vivement entre ces flancs reluis; Je te salue, Ô bienheureux pertuis, Qui rend ma vie heureusement contente! C’est toi qui fais que plus ne me tourmente L’archer volant qui causait mes ennuis; T’ayant tenu seulement quatre nuits Je sens sa f-orce en moi dĂ©jĂ  plus lente. Ô petit trou, trou mignard, trou velu, D’un poil folet mollement crespelu, Qui Ă  ton grĂ© domptes les plus rebelles: Tous vers galans devraient, pour t’honorer, A beaux genoux te venir adorer, Tenant au poing leurs flambantes chandelles! Pierre de Ronsard (1570)… Read more

Posted by nuages 10 years ago

L’Idole, Sonnet du Trou du Cul

L’Idole, Sonnet du Trou du Cul Obscur et froncĂ© comme un oeillet violet Il respire, humblement tapi parmi la mousse Humide encor d’amour qui suit la fuite douce Des Fesses blanches jusqu’au coeur de son ourlet. Des filaments pareils Ă  des larmes de lait Ont pleurĂ©, sous le vent cruel qui les repousse, À travers de petits caillots de marne rousse Pour s’aller perdre oĂč la pente les appelait. Mon RĂȘve s’aboucha souvent Ă  sa ventouse ; Mon Ăąme, du coĂŻt matĂ©riel jalouse, En fit son larmier fauve et son nid de sanglots. C’est l’olive pĂąmĂ©e, et la flĂ»te caline, C’est le t… Read more

Posted by nuages 11 years ago