Rue de la Rêverie
Je regardais distraitement les illuminations du centre ville qui défilaient devant moi. Le front appuyé sur la vitre arrière du taxi qui m’amenait à ce rendez-vous que …
Non pensais-je, je n’irai plus !
- Vous êtes arrivée !
Je restais immobile :
- Mais je ne vous ai pas dit de venir ici !
- Excusez-moi Madame, mais vous m’aviez bien dit quand vous êtes montée « 13 rue de la Rochette ». Je répète toujours à voix haute l’adresse demandée par le client quand je mets le GPS pour ne pas faire d’erreur justement!
Je restais quelques secondes sans lui répondre. Non ! Ce ne serait pas pour aujourd’hui !
Je savais que je pouvais porter plainte pour ce chantage dont j’étais victime. Je savais qu’il ne me restait plus là maintenant qu’à sortir et traverser le trottoir pour entrer dans l’Hôtel de Police ?
Et pourtant, je savais que je ne le ferai pas … aujourd’hui du moins
- Je me suis trompée : au 30 rue de la Rêverie, s’il vous plait ! »
Lâcheté ? non ! Je ressassais sans cesse les mêmes arguments : tu as le doit pour toi ! Tu peux faire cesser cela quand tu veux et pourtant, pourtant tu reportes sans cesse.
-Que veux-tu réellement ?
C’est au regard du chauffeur de taxi dans le rétroviseur que je compris que je venais de parler à haute voix. Pour ne pas l’inquiéter au-delà de ce qu’il fallait par rapport à la cliente que j’étais, je crus bon d’expliquer :
- Excusez-moi ! Je répète…
- Vous êtes actrice ? me demanda-t-il sans me laisser finir ma phrase comme soulagé. C’est votre rôle sur scène que vous répétez ? Vous êtes dedans dites-donc !
- Oui ! oui en quelque sorte ! Je répète mon rôle » lui répondis-je avec un léger sourire.
Il n’avait pas tout à fait tort et je commençais à connaitre par cœur le rôle que j’allais faire et que j’aimais en quelque sorte !
Monter l’escalier et m’arrêter sur le palier devant la porte entrouverte.
Baisser ma culotte, la retirer et la pousser du pied dans l’entrebâillement de la porte.
La culotte disparue dans le noir, je devais alors m’avancer dans la pénombre du couloir intérieur devant moi.
M’avancer sans me retourner jusqu’à la pièce éclairée.
Entrer.
Laisser à droite la rangée de spots de forte puissance, aveuglant suffisamment pour empêcher de voir ce qu’il y avait derrière.
M’avancer vers la gauche jusqu’au mur près duquel un seau et une serpillère attendaient en pleine lumière…
Je voulais que cela cesse ! Je ne voulais plus de cette humiliation qui se renouvelait de plus en plus souvent. J’aurais voulu qu’on réagisse pour moi ! Qu’on m’aide à franchir le pas …
Non finalement je voulais encore le faire … une dernière fois !
Ressentir ces picotements d’excitation quand je montais l’escalier et me retrouvais sur le palier.
Mon regard se posa sur mes cuisses nues. La robe blanche que je devais porter était très courte. Savoir qu’elles créaient de l’envie n’était pas si désagréable que ça ! Et les picotements du creux du ventre devenaient humides d’excitation
Mais pour qui me prenait-on en me laissant dans une enveloppe posée sur la table largement de quoi rembourser mes « frais » ?
Et ce n’était pas pour ça bien sûr que je venais au rendez-vous ! Et pourtant cela contribuait à amplifier le ressenti d’entre les jambes.
Cela suffit, c’est la dernière fois m’étais-je dit quand j’avais raccroché le téléphone ce matin à 8h.
8h pile. Je n’avais pas à laisser plus de trois sonneries sinon je risquais d’être punie !
« D’être punie ! » Aujourd’hui, à mon âge, je répétais cette phrase avec une intensité semblable à celle de l’enfant!
C’était d’un ridicule que je … pourtant craignant de l’être, je faisais en sorte d’être près du téléphone, tous les matins, au cas où car je ne voulais pas être punie.
Je me répétais cette phrase dérisoire et absurde avec délectation.
Il aurait suffi que je porte plainte et …
Et ce matin, il avait retenti à 8h précise ! J’avais décroché en disant « Allô, c’est Mademoiselle B ».
A l’autre bout du fil, j’entendis une respiration profonde et le « clic » du combiné raccroché sans un mot. Je savais alors que je devais être pour 17h30 précise au 30 rue de Verdun au premier étage à droite. Que je serais habillée de ma petite robe blanche. Que je devais enlever ma culotte devant la porte ….
Arrivée à la porte la gorge sèche, tout se passa comme d’habitude et je m’avançai donc nue sous ma robe vers la lumière.
Face au mur je distinguais l’ombre de mes jambes et à mi-cuisse la limite de ma petite robe blanche. Derrière l’écran de lumière, je sentais la présence habituelle… habituelle ? Pas tant que ça ! Aujourd’hui, il me semblait que cela n’était pas tout à fait comme d’habitude justement !
La voix basse et rauque donna pourtant la consigne que j’attendais :
- « Qu’est-ce que vous attendez pour frotter les plinthes ? »
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Hmmm comme je m’étais mis à aimer ce moment-là où « nos » pensées se fusionnaient : à partir du moment où l’ordre était donné, nous vivions ces secondes à l’unisson.
« Nous », ma soumission à cette domination inconnue.
« Nous » ce moment privilégié sans mot, sans parole presque à l’instinct de l’équilibre fragile entre domination et soumission.
J’avais appris à discerner, pour trouver cet équilibre, si je devais me précipiter à obéir ou non.
Je tardais à obéir et j’entrainais la punition. Je m’exécutais sans délai et j’entrainais ma domination à l’obligation d’aller plus loin dans une exigence toujours plus difficile qui ne pouvait ensuite qu’entrainer un retard …qui lui-même entrainerait la punition!
Le cercle vicieux du plaisir.
Et là, maintenant, tout de suite, je profitais de ces quelques secondes où rien n’était encore décidé.
En pleine lumière dans ma petite robe blanche je scrutais le noir et immanquablement je souriais en repensant à ce qui m’avait entrainée dans cette aventure.
Tout avait commencé le soir où nous nous étions donné rendez-vous avec Carmela au Relais de la Poste.
Je ne l’avais pas trouvé en forme et à force d’insister je réussis à lui faire dire ce que jamais je n’aurais pu imaginer. Après un long moment de silence j'avais lentement reformulé ce que je venais d'entendre de mon amie :
- A 17h30 tu dois être au 30 rue de la Rêverie sinon tu serais punie c’est ça que tu es en train de me dire ? Tu n’as pas peur mais pourtant tu crains de ne pas faire ce qu’on te dit ? Tu ne veux plus te soumettre mais pourtant tu y vas de ton plein gré ? Mais, mais il te faut porter plainte Carmela ! Nous sommes au XXIème siècle! Tu ne peux laisser personne te traiter de la sorte!
- Ecoute Loli, si c’est la seule chose que tu aies trouvé à me dire, ce n’était pas la peine de venir ! Tu m’as demandé comment tu pouvais m’aider, je te l’ai dit. Si tu ne veux pas, on en parle plus c’est tout !
- Attends ! Tu me dis de prendre ta place pour quelque temps ? Que je dois attendre un coup de tél le matin à 8h d’une personne inconnue! Et surtout que je ne dois pas te poser de question ?
- Oui! j te demande de me faire confiance! Je n’ai le droit de rien dire ! On se connait depuis longtemps Loli je n’irai pas te mettre dans une situation dangereuse pour toi !
Et c’est ainsi que j’avais accepté la proposition de Carmela. Le surlendemain le téléphone sonnait à 8h et, intriguée de savoir ce qui se passerait ensuite, je laissais sonner les trois coups sans décrocher.
10 minutes plus tard je recevais le premier texto de Carmela :
- Alors tu y vas ou pas ce soir ? De toute façon, comme la consigne n'a pas été respectée, l’une ou l’autre nous serons punies !
Je ressentais un peu de colère vis à vis de l’attitude de soumise de Carmela :
- Mais j’irai, voilà tu es contente ?
– Promets-moi que tu feras tout ce qu’on te dira sans poser de question ! Ce n’est pas compliqué de faire ce qu’on te dit !
Je terminais les échanges, un peu décontenancée par ses réactions que je trouvais complètement décalées par rapport à aujourd’hui ! :
- OK ! Je te promets que je ferai tout ce qu’on me dira et rien que ce que l’on me dira !
C’est ainsi que j’étais allée à ce premier rendez-vous, forte de la promesse que j’avais faite à Carmela !
Je découvrais la porte d’entrée entrouverte avec un papier à mon nom :
« Mademoiselle B, enlevez votre culotte et posez-la par terre dans l’entrebâillement de la porte »
Cette entrée en matière plutôt coquine m’amusa. Avec la crainte de me faire surprendre sur le pallier, je m’exécutais en me tortillant discrètement et posais ma culotte dans l’entrebâillement de la porte.
Et, de message écrit en message écrit, sans rencontrer personne, je me suis retrouvée ainsi penchée au-dessus d’une table et appuyée sur les avant-bras à recevoir à l’improviste le premier coup de "paddle", de tapette sur les fesses !
La vive douleur me fit crier mais, fidèle à ma promesse, je maintenais la position… un deuxième et un troisième me donna rapidement le rythme de la fessée que j’allais subir.
Je compris très vite l’importance du rythme régulier de la fessée : Ni trop rapide qui enlèverait l’appréhension du coup qui va arriver, ni trop lent que l’attente finirait par en atténuer tout l’intérêt.
Sans que j’en sache la raison, les bruits de nos respirations prirent le pas sur la douleur ressentie à chaque coup !
Je ne voyais que le coin de la table. Mes fesses me cuisaient de plus en plus. Et pourtant mon attention se porta sur nos respirations.
La sienne qui s’arrêtait à l’inspiration et aussitôt après, le claquement et la douleur et mon expiration bruyante pour retenir un cri.
Un temps mort où tous nos sens étaient en alerte !
Puis de nouveau sa respiration de plus en plus forte, l’arrêt, le claquement et la douleur et mon expiration ….
Mais qu’est-ce que je faisais dans cette position humiliante penchée en avant, la robe relevée dégageant mes fesses nues? dans un lieu que je ne connaissais pas à souffrir d’une fessée administrée par une personne inconnue, comme ça parce que cela lui faisait plaisir? et j’étais venue de mon plein gré ! pour rendre service à ma copine ! et je restais ainsi sans rien dire !!
Sa respiration … claquement, douleur … hannn je retenais de plus en plus difficilement mon souffle !
Le rythme des coups s’accélérait peu à peu et nos souffles saccadées se mirent lentement à l’unisson …
... Respiration de plus en plus forte, arrêt, claquement , douleur , hannnnnnnnnnnnnnnn
silence
... respiration de plus en plus forte, arrêt, claquement , douleur , hann ....
Effarée ! je pris conscience de ma réaction : je pris conscience d’une lente montée du …. désir
En pleine lumière dans ma petite robe blanche je scrutais le noir et mon sourire s’éternisant sur ce retour en arrière, je savais que je venais de décider pour la domination.
Comme je l’attendais, la voix basse et rauque repris :
- En position !
et de nouveau avec délices, je m’abimai dans le bruit rythmé de nos respirations
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(3)
En position ! Au milieu de la pièce, dégagée, en pleine lumière produite par pluieurs lignes de spots et de projecteurs et entourée d’un noir opaque, la table couverte de cuir lisse et très doux m’a, dès le premier jour, fascinée.
Se mettre en position, c’est se mettre face au coin rapproché pour venir la chevaucher de telle manière que les cuisses puissent s’appliquer sur le bord des côtés et l’entrejambe se placer juste au-dessus de ce seul coin arrondi en cuir boursouflé et grainé.
Sur les côtés opposés, la table est munie de deux menottes en fer épais et poli dans lesquels on peut facilement y glisser la main fermée pour s’agripper ensuite au bord de la table.
Attachées à son pied par des lanières en cuir, deux menottes de pieds assez larges dans lesquels on peut là-aussi enfiler les pieds comme dans une botte.
Se mettre en position était devenu pour moi en quelques jours, un cérémonial incontournable. Placer mes pieds et mes mains dans les menottes pour me sentir dans cette contrainte que je devais alors subir. M’exposer en pleine lumière, les fesse nues, cuisses entrouvertes à un mystérieux et inconnu regard. Recevoir par punition, sans m’y opposer et en les comptant à voix haute, les 20 coups de paddle. Me diriger vers le mur nu pour aller « nettoyer les plinthes » à quatre pattes. Enfin et en fonction de l’exécution de cette tâche et du respect de ces consignes être autorisée à repartir en prenant une enveloppe à mon nom.
Se mettre en position c’était exprimer mon consentement à la perte de toute volonté, de toute pudeur, c’était exprimer mon envie de plaisir et de jouissance jusqu’à la douleur et de douleur jusqu’à la jouissance.
De tout mon être et dans un mouvement irrépressible, je me mets en position pour la punition en souriant à l’idée que tout à l’heure, j’étais partie,pour soi-disant porter plainte. J’enfile l’un après l’autre mes pieds dans les menottes. Je sens le cuir frais sous mon entrejambe et me penche légèrement au-dessus de la table pour aller glisser une première main dans la menotte, pendant que l’autre relève ma petite robe blanche jusque au-dessus de la ceinture. Je mets ma deuxième main dans l’attache…. Il était déjà loin le jour où je disais à Carmela qu’il fallait porter plainte ! Que c’était odieux ce qu’elle acceptait d’endurer et qu’en acceptant de la remplacer je me rendais moi-même complice de ma soumission.
Ahhhhhhhhhh ! Douleur et claquement au niveau de mes fesses! Heureusement que je m’étais menottée, car je pense que, comme les premières fois, je me serais redressée et aurais réagi en me retournant ce qui était tout à fait interdit et m’avait valu un supplément de punition ; ou bien je repliais les jambes comme si je voulais me protéger les fesses avec les pieds ce qui était également tout à fait interdit ….
Ce premier coup m’avait surprise dans mes pensées et quelque part annonçait le début de la séance. Je me tortillais le bassin dans tous les sens espérant ainsi faire cesser la brûlure sur mes fesses.
Mais qu’est-ce que je faisais ici penchée sur cette table à compter … Mince ! Je ne l’ai pas dit !
Ma voix perça le noir :
- Un !
Un instant plus tard, en écho, la voix basse et rauque renvoya :
- Zéro !
Il est impitoyable ! pensais-je ! Cela m’apprendra, je dois compter tout de suite après le coup !
« Cela m’apprendra », je me répétais amusée cette phrase dans la tête : « cela t’apprendra à savoir être punie » !
J’entendis sa respiration de plus en plus forte ; Je me contractais sur le bord de table, rentrais la tête dans les épaules et serrais les fesses …
Silence en retenant nos respirations
Claquement et douleur .
Hannnnnnnnnnnn fis-je en expirant. Je respirais et tout de suite après : Un !
Ce deuxième coup me renvoya aux séances précédentes où par gêne j’avais trop attendu.
Cette fois-ci, je ne tarderai pas. Je fléchissais les jambes en écartant un peu les genoux du pieds de la table et m’y allongea complètement sur le ventre en prenant garde de maintenir la tête droite, le regard bien devant moi.
Toute mon attention se porta sur le contact de mes petites lèvres sur le cuir. En déplaçant très légèrement le ventre, une sensation de plaisir me confirma que j’avais bien placé mon clitoris sur la la boursouflure grainée.
Je remarquais à peine l’arrêt de la respiration que déjà douleur et plaisir en quelques dixièmes de secondes me transportèrent très loin.
Deux ! Le coup du paddle porté sur mes fesses, me conduisait par réflexe à les serrer et m’avancer sur la table, ce qui me conduisait à agir par frottement sur mon clitoris …
Qui avait été suffisamment ingénieux et pervers pour offrir à la punie et en même temps, plaisir et douleur ?
Je redescendis le ventre vers l’extrémité du coin en faisant glisser mes lèvres humides qui s’entrouvrirent sur le cuir !
Au moment de la respiration forte, j’étais persuadée que le regard de mon dominant se portait sur les pétales de mon sexe qui s’ouvrait alors. Il ne lui était donc pas passé inaperçu que je mouillais et le rythme des coups s’accéléra pour s’accorder au mouvement de frottement de mon ventre sur la table …. je m’abimai de nouveaudans le bruit rythmé de nos respirations
Hannnnnnnnnnnn … 17, je maintenais la pression de mon ventre en même temps que la brulure de
Hannnnnnnnnnnn …18, je n’étais pas troublée par la montée progressive du plaisir qui se rassemblait dans mon ventre comme …
Hannnnnnnnnnnn 19, nos repirations à l’unisson étaient porteuses d’excitation ! Par l’entremise du paddle nous faisions l’amour et..
Hannnnnnnnnnnn 20 … je sentais la jouissance se profiler …
La voix basse et rauque renvoya :
- Ne bougez pas.
J’avais presque envie de désobéir pour que la punition reprenne et me laisse le temps de parvenir à l’orgasme ! Je n’en eus pas le loisir.
Sur le creux de mes reins puis, en sautillant légers comme les pas d’un danseur pour éviter les zones endolories, deux doigts juste de leur pulpe pianotaient sur mes fesses. Ils descendirent le long de ma raie pour s’approcher à petits pas de ma vulve.
Troublée de ce contact, je restais néanmoins immobile, regardant en face de moi le noir de la pièce retenant ma respiration. D’autres doigts me dégagèrent tout doucement une fesse, pour permettre aux deux danseurs d’aller plus loin vers mon intimité.
Je les y aidais en relevant légèrement le bassin. Ils étaient là, ils allaient entrer, ils allaient me pénétrer.
Comment se fait-il que …. je ne pouvais pas me tromper …. j’en étais sûre !
C’était les doigts d’une femme.
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(4)
Oh mon dieu ! c’est elle qui va me faire jouir, je ne pouvais pas espérer autant !
Je cambre un peu plus pour mieux m’empaler sur ces doigts salvateurs qui fouillent déjà mon vagin tout humide et je laisse échapper un souffle de bonheur …
NON ! NON Ne pars pas ! N’enlève pas tes doigts ! Je pousse un cri intérieur proche de la détresse ! Je la supplie en silence, peut-être m’entendra-t-elle : reste s’il te plait ne les enlève pas !
Trop tard ! mon sexe se retrouve vide, seul !
Je la questionne en silence : mais pourquoi es-tu partie ?
Mais c’est la voix basse et rauque qui répond :
- Vous pouvez vous mettre au travail maintenant !
Les plinthes ! en pleine excitation, je les avais oubliées. Je me redresse en me retenant de me retourner pour voir qui est ma tourmenteuse, car j’en suis sûre maintenant c’est une femme! Aiiii les fesses me brulent avec la robe qui est retombée dessus … Qui est-elle ? Qui est-il ! Quel couple normal peut ainsi se complaire ensemble à de telles perversités ? Toute droite à petit pas pour éviter le frottement de ma robe sur ma peau, je me dirige vers le mur éclairé où le seau et la serpillère m’attendent en pleine lumière. Je ne m’étonne pas que le seau soit vide et que la serpillère y trempe tout sèche. Je me penche et ressent une vive douleur au niveau des fesses. Je ne peux m’empêcher de pousser un cri en portant ma main sur la robe pour la décoller légèrement de la peau.
- Qu’y-a-t-il ? souffle la voix basse.
- Non ! Rien ! Pardon, ce n’est rien ! Je ne voulais pas ….
Je m’entends parler avec une voix d’écolière, comme si ce n’est pas moi ! Comme si de nouveau j’étais à la merci d’une domination sur laquelle je ne peux rien ! J’ai été surprise telle une enfant qui a fait une bêtise et j’avais peur d’être de nouveau punie ! Dans quel tourbillon suis-je ?
La voix basse et rauque, d’un ton excédé, me donne pourtant la consigne:
- « Qu’est-ce que vous attendez pour frotter les plinthes ! Relevez votre robe et taisez-vous !»
Je relève ma robe jusqu’à la ceinture me retrouvant de nouveau nue, m’agenouille devant le mur, prends la serpillère sèche dans le seau, me penche vers le mur en m’appuyant sur la main et, de l’autre, frotte la plinthe.
Je me sens ridicule à être ainsi à quatre pattes, ma robe blanche relevée jusqu’à la ceinture alors que, derrière moi, je perçois le souffle d’une respiration. Cachés derrière ce mur noir provoqué par la lumière, c’est elle ou c’est lui qui me regarde ainsi dans cette position me ramenant à un état a****l ? A cette seule pensée, une tension provoquée par l’envie me provient d’entre mes cuisses.
Finalement Carmela a eu raison de me demander de la remplacer. Elle qui avait si peur que je ne sache pas être obéissante, si elle me voyait maintenant, elle serait fière de moi à faire de telle sorte de ne pas perdre ma place à nettoyer des plinthes ! … mince ! à force d’y penser, voilà que l’envie me reprend … pourquoi ces deux doigts n’avaient-ils faits que d’entrer et sortir si ce n’est pour m’exciter … ou vérifier si je l’étais ?
… Carmela qu’as-tu fait de moi ?
Elle semblait toute contente avant hier
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- Alors dis-moi ?
- Te dire quoi ? Tu sais comment cela se passe puisque tu m’as demandé de te remplacer ! Je suppose qu’il me demande de faire la même chose qu’il te faisait faire !
Nous nous connaissions depuis longtemps avec Carmela mais si c’était plus qu’une bonne collègue je n’en étais pas pour autant suffisamment à l’aise avec elle pour me confier sur mes désires ou sur mes fantasmes sexuels. Surtout sur ce sujet où je l’avais vivement critiquée !
- Qu’est-ce que ça te fait d’être prise en main ?
J’étais restée sans lui répondre mais elle avait dit les mots justes. Elle en savait d’ailleurs quelque chose : être prise en main pour jouir de la situation sans se poser de question puisqu’on y est « obligée » ; c’est d’être conduite à se dépasser à faire des choses qu’on ne ferait pas hors cette situation de dépendance ; être prise en main pour devenir enfin soi-même sexuellement …
- Ce n’est pas désagréable en effet !
- Tu y retournes ce soir ?
- Non il n’a pas appelé ce matin ! Demain, je pense…
Carmela m’avait regardée, amusée du ton que j’avais employé pour lui répondre ! Y avait-elle décelé un soupçon de déception pour le fait que j’avais attendu ce matin à 8h, assise auprès du téléphone, pour rien?
– Tu vois, ce n’est pas compliqué de faire ce qu’on te dit ! Au fait, tu viens la semaine prochaine ?
- Oui bien sûr !
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J’entends derrière-moi par intermittence comme un frottement de va et vient régulier. Au fur et à mesure où je m’approche de l’unique fauteuil placé contre le mur je me demande ce que je dois faire. La phrase de Carmela me revient : « Fais ce qu’on te dira sans te poser de question ». Il m’avait dit de frotter les plinthes, je dois donc frotter également la partie derrière le meuble mais sans le déplacer puisque cela ne m’a pas été précisé ! Je me colle le visage au sol et regarde vers le mur, la tête presque sous le fauteuil. Je passe la serpillère par dessous jusqu’au mur. Je serais mieux complètement allongée mais je me vois tout de suite, appuyée sur les genoux, mes fesses relevées et mon dos bien cambré en pleine lumière, la tête sous le fauteuil… je reste donc ainsi à la vue de ce personnage inconnu, de ces personnes inconnues ! J’écarte même légèrement genoux et chevilles et, telle une petite employée bien consciencieuse, j’astique très lentement ce petit morceau de plinthe restant en attendant que le maitre des lieux me dise d’arrêter.
Les frottements derrière moi se font plus rapides. Des pas feutrés. Deux doigts pianotent sur mes fesses en sautillant de droite et de gauche pour éviter les zones douloureuses ; hummm. Je me laisse aller et très vite l’envie monte en moi, l’envie de ces doigts de femmes qui vont me pénètrer et me faire jouir …
Drinnng ! C’est la sonnette à l’entrée ! L’excitation tombe ! Que dois-je faire ainsi ? Les doigts appuyés sur ma fesse s’immobilisent et me maintiennent ainsi ! Des pas dans le couloir … assurément le bruit de deux autres personnes : un pas lourd et celui plus léger et si caractéristique de talons aiguilles !
Nooooooon elle ne va pas me doigter dans cette position devant des gens qui arrivent … les pas se sont arrêtés à l’entrée du salon et moi ainsi … j’ai honte.
Je sens leurs regards se poser sur mes fesses rougies par la fessée ; je sens leur envie de mon sexe exhibé dans la lumière ; je sens leur propre désir … les émotions se bousculent ma gêne et mon envie remontent en moi… et ces mâles qui sont derrière moi dans cette position de femelle ; et cette femme qui me voit offerte aux doigts de ma tourmenteuse …
Je succombe à mes pulsions et abandonne toute pudeur : je tends mes fesses et positionne mon sexe vers ses doigts. Je les appelle à venir me fouiller, je dirige mes lèvres humides vers eux et lui crie en silence :
- Prends-moi devant tous …
Elle ne peut pas ne pas l’avoir entendue, ils ne peuvent pas ne pas avoir vu mon envie
MAIS !!! je perds leur contact tout à coup ! Où sont-ils ? Mes fesses bougent à leur recherche telle un papillon qui volète. Je piétine sur mes genoux de droite et de gauche comme la jument déplace ses pattes arrière et son postérieur pour signifier qu’elle est consentante à la saillie …
- Cessez de vous trémousser ainsi devant tout le monde! me tance la voix rauque. On n'a plus besoin de vous pour ce soir! Rentrez chez vous !
J’entends leur pas s’éloigner dans le couloir, une porte claquer dans le couloir… après un instant, tout en sortant la tête du dessous du fauteuil, je distingue leurs rires étouffés !
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(5) … mais si je te dis que cela ne me dérange pas …. il m’a rappelé tous les soirs cette semaine, c’est qu’il doit être content de mes services comme tu dis … de ce côté-là ça me chauffe en effet ! tu me verrais tout de suite! je suis allongée sur le canapé sur le ventre … remarque je l’ai cherché un peu, j’avoue … c’est tout à fait ça ! … tu me connais et maintenant je sais comment faire : je fais mine d’hésiter et … Ah bon ? … Oh ! si moi je le fais un peu exprès et du coup je sais ce qu’il va dire ! « en position » ! hmmm j’en frissonne presque … jamais j’aurais cru que cela m’exciterait à ce point ! et dire que lundi dernier j’ai failli porter plainte ! …. mais non ! rassure-toi, c’était un acte manqué, c’est tout … puisque je te dis qu’il m’a rappelé le lendemain et tous les soirs de cette semaine en plus! enfin je devrais dire « ils » … je t’assure, lundi soir, j’ai senti la présence d’une femme! et même après un couple est arrivé au moment où j’étais entrain de frotter les plinthes et que ses doigts pianotaient sur mes fesses en l’air! … Oh non j’adore ! … ouii mais là c’est pour faire semblant ! … Tu as du temps ? moi ça va, je vais te raconter.
Ce soir là je venais de compter jusqu’à 20 … oui vingt! jamais toi ? … mais là je reconnais que je l’avais méritée ! tu sais qu’il ne faut pas tarder quand il commande ! …. C’est tout à fait ça ! la punition était finie et j’étais très excitée quand j’ai senti ses doigts passer sur mes fesses. Enfin les doigts d’une femme ! j’en suis sûre ! Et j’ai un peu honte de te le dire, mais je mourrais d’envie qu’elle me, enfin tu m’as comprise ! et juste à ce moment la sonnette a retenti ! … moi non plus je ne me comprends plus ! mais en fait j’étais prête à ce que devant eux elle allait me , j’en avais envie tu ne peux pas savoir … non ! malheureusement ! mais je suis sûre que c’est lui qui a dû lui interdire d’un regard parce que juste le contact de ses doigts sur moi .. hmm je savais qu’elle, elle en avait envie ! … oh non ! j’aurais explosé tout au contraire ! hmmm rien que d’y penser je … maintenant, toi aussi, tu te caresses vraiment ? … attends ... ça y est j’ai glissé ma main sous ma culotte… et donc je me suis retrouvée toute seule quand ils sont sortis … de ma vie ! En plus je les ais entendus rire entre eux ! tu dois connaitre : j’avais eu une telle envie sur le moment, je suis sûre qu’il le savait et que ça se voyait. C’était ça le plus humiliant ! du coup, il m’a punie en lui interdisant de me caresser, hmm je crois que j’y serais allée sans chercher, en reculant les fesses, pour m’enfoncer sur ses doigts fins … moi aussi rien que d’y repenser … fais-moi entendre … hannnn ! arrête s’il te plait … encooor han ooh ton souffle à mon oreille … Non attends pas tout de suite ! Ce que je ne t’ai pas encore dit c’est que je l’ai vue en repartant ! … enfin je pense que c’était elle ! Quand je suis sortie sur le trottoir le taxi m’attendait.
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- Bonsoir Madame !
- Mademoiselle ! Mais qui vous a demandé de m’attendre ici ?
- C’est votre maitresse qui m’avait appelé
- Ma maitresse !!!!???
- Enfin ce n’est pas le bon mot ! Celle qui vous fait répéter quoi ! Elle m’a demandé que je vous ramène chez vous ! Elle est espagnole, non ? ou italienne peut-être ! c’est son accent au téléphone qui me fait dire ça !
- Aiiiiiii !
- Vous souffrez ?
- Non, non ! Ca va, Un peu fatiguée, c’est tout !
- C’est ce que je vous disais tout à l’heure : vous êtes trop dedans ! vous vous donnez trop dans votre rôle
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Une fois assise sur la banquette arrière du taxi dans la bonne position, je ne voulais plus bouger ! …
Tout à fait ! Je m’étais mise en position mais pas la même que dix minutes avant ! là c’était pour ne pas avoir mal … oui, gentil mais bavard ce chauffeur ! s’il savait ! eh bien juste avant de démarrer, mon regard a rencontré le sien ! enfin celui d’une femme assise elle-aussi à l’arrière d’une voiture qui était stationnée à côté. Elle me regardait avec un sourire amusé mais doux. Elle avait dû me voir faire des grimaces pour m’asseoir. Et ses doigts fins pianotaient sur le rebord de la portière au niveau de la vitre arrière ! Quand je l’ai vue faire ça, tu vois à quoi j’ai pensé ! … une magnifique brune … pas vraiment ! c’était à la fois un regard un peu de dominatrice mais avec comme une petite teinte de regret ! … non au contraire ! il a fallu que je lui dise de démarrer, j’avais l’impression qu’il le faisait exprès de me laisser ainsi face à elle ! … bien sûr ! ce n’est pas ce que tu aurais fait ? non ! deux doigts que j’ai porté jusqu’à mes lèvres entrouvertes en la regardant droit dans ses yeux bruns foncés … moi ! aussi comme maintenant, l’envie était revenue et j’ai serré les cuisses fort … ouiii fais-moi entendre … mais attends-moi ! car ce que je ne t’ai pas dit non plus c’est que je l’ai revue le lendemain … non ! en début d’après-midi dans une boutique …
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(6) …
- Je pense que celle-ci vous irait très bien ! me dit la voix à l’accent italien d’une femme derrière moi en posant sa main sur mon avant-bras.
Je sursautai.
Ses doigts restèrent en contact avec ma peau.
- … le blanc va bien avec votre teint …
J’eus la chair de poule.
- … et celle-ci, les épaules sont nues ? hmmm vous êtes ravissante ma chère …
Ses doigts pianotèrent doucement jusqu’au pli de mon coude …
- … elle se porte bien sûr avec un jupon pour le côté transparence …
En un instant je compris que c’était elle, qu’elle était là, juste derrière moi je restai immobile sans oser me retourner. Elle qui, hier, était derrière moi quand … elle que j’ai retrouvée à la voiture en partant …
Je la sentis se rapprocher à venir presque me toucher … imperceptiblement je me basculais vers l’arrière sentant les pointes de ses seins contre mon dos …
Ils me répondirent aussitôt en se pressant un peu plus fortement contre mon dos avec un autre et presque imperceptible mouvement en rond!
Dolce et Gabbana, quelle sensualité son parfum ! je me suis surprise à fermer les yeux …
- Vous venez l’essayer, vous verrez ! Vous alliez prendre le 38 ? On prend aussi le 36. Vous êtes menue.
Elle décrocha finalement les deux ceintres et se dirigea vers la cabine. Je la suivais enlaçant déjà mon désir dans ses courbes en mouvement, l’accrochant à sa nuque dégagée de sa chevelure brune qui était relevée par une longue épingle en bois sculpté. Une irrésistible montée d’excitation pour elle m’envahit toute entière. Je ralentis le pas, resserrai les cuisses et cambrai les reins …
En tournant la tête, ses noisettes se fondirent dans le bleu de mes yeux et, tout en ouvrant le rideau et s’écartant pour me laisser passer, ses lèvres s’entrouvrirent comme pour me croquer de ses dents blanches…
- Je vais vous aider …
J’entrai en haletant presque.
- …cela ne vous dérange pas j’espère !
Elle me suivit dans la cabine.
- Je ne voudrais pas vous faire mal ! me souffla-t-elle au moment elle relevait lentement la robe en prenant soin de ne pas me toucher les fesses …
- … en effet … merci de prendre soin de moi arrivais-je enfin à lui glisser à voix basse.
Je relevais les bras au-dessus de la tête pour dégager la robe quand elle s’arrêta me laissant ainsi coincée dans celle-ci et la vue cachée par son tissu et la combinaison.
Elle me saisit aux hanches et me fit me retourner sur place puis guida mes mains en l’air vers un des porte-manteaux auquel je m’agrippai. Je ne pouvais plus m’enfuir.
Je me retrouvais ainsi à demi nue bras et tête enveloppés dans ma petite robe blanche devant cette inconnue, de nouveau à sa merci
- mais vous allez encore me …
-vous ?
- me laisser … d’autre clientes peut-être qui …
Je sentis une de ses cuisses se glisser entre les miennes et se replier pour venir se presser sur mon entrejambe.
- Non ! je n’ai que vous, là maintenant et j’ai même tourné la clef de la boutique
Sa cuisse en remontant accentuait sa pression pendant que lentement je me fléchissais sur elle pour y glisser tout son long comme à l’école quand, une fois en haut, j’enserrais la barre fixe entre mes cuisses pour la redescendre lentement.
Ses mains frôlèrent mon buste de chaque côté pour aller dégrafer mon soutien-gorge qu’elle releva en s’arrangeant à me toucher sans me toucher les pointes des seins.
- Vous avez un peu de temps ?
- Ouiiiiiiiiii soufflai-je ….
L’envie montait en moi, l’envie de ces doigts de femmes qui allaient me … mes émotions de nouveau se bousculaient. Ma gêne et mon envie de m’offrir aux doigts de ma ensorcelleuse qui me modelait à sa guise
Ouiiiii tout le temps que vous me voulez ….
Ses mains descendirent jusqu’à ma taille, je sentais le souffle de sa respiration sur mon cou …
Ses mains descendirent jusqu’à mes hanches et en dégageant doucement l’élastique de la culotte pour qu’il ne frotte pas sur mes fesses encore endolories, la descendit jusqu’aux cuisses.
Une main revint à la robe pour dégager ma nuque. Je sentis sa bouche se presser sur mon cou derrière l’oreille pendant que son autre se glissa vers mon ventre. … j’attendais cette sensation où j’allais succomber à mes pulsions, où je pouvais enfin abandonner toute pudeur : je tendis mon ventre et positionnai mon sexe vers ses doigts… je retins ma respiration …
- Le tél ! c’est pour toi !
Le bruit des anneaux du rideau qui est tiré soudainement et cette voix inconnue qui continua m’auraient basculer tout à coup dans le vide si je ne m’étais pas retenue au porte manteau auquel je me tenais toujours attachée !
Il suffisait pourtant que je me redresse, descende ma robe et m’enfuis mais non ! Je restais ainsi dans cette position impudique, les seins nus la culotte baissée à mi-cuisse face à ces deux femmes que je ne connaissais pas et m’offrant à elle ! Je me sentis rougir de honte.
- Je te remplace si tu veux ! … Cela ne vous gêne pas que je remplace ma collègue pendant qu’elle est au téléphone ? Il ne faudrait pas que vous vous refroidissiez finit-elle de dire avec un petit rire qu’il me semblait avoir déjà entendu…
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... pas tant de "Loli ma chérie!", ça te plait hein? ... sûr! c’est chaud mon histoire ? tu sais que le fait de te raconter eh bien, ça m’excite aussi … ... Cela me parait tellement irréel ! Cet enchainement de trucs qui m’arrivent ces temps-ci ! c’est comme un tourbillon ! ... ... La première femme de la boutique, j’en suis sûr, c’était celle hier qui m’avait vue nue hier chez le maitre et que j’ai revue dans la voiture en partant avec le taxi ... ... ...
Oh ça va ! Non! je suis pas une soumise aux hommes comme toi! en plus ça doit être un vieux machin bedonnant et vicieux! Berk! .... .... Rien à voir avec l'image que je me fais d'un vrai maitre! et puis c'est bien toi qui m'as dit qu'on devait l'appeler comme ça ! ... ... Mais cette deuxième femme où l’ai-je …
« Hannnnnn … 17 »
… mais qu’est-ce que j’entends derrière toi Carmela ? …
« Hannnnnn … 18 »
…. ... ...
Tu regardes une vidéo pendant que je te parle? …. … J’ai l’impression d’avoir reconnu ma voix ! …. …
Carmela réponds-moi! Qu’est-ce tu regardes ? ... Non je ne délire pas! ... ... Traite moi de folle aussi! ... ...
Mais je croyais qu’on était amie ! … j’ai bien reconnu ma voix dans cette vidéo …Tu me caches quelque chose ?
... ... Oh et puis zut tu m’énerves ! A plus !
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(7) ...
Tout se bousculait dans ma tête : j’étais un peu déboussolée et toutes ces images qui s’entremêlaient : ce soupçon que j’avais que Carmela n’était pas franche depuis le début, que j’étais filmée quand j’étais à « laver » les plinthes et cette femme hier quand j’étais dans la cabine… sa bouche qui frôlait l’intérieure de mes cuisses … hmmm … et tous ces spots dirigés sur moi qui m’empêchaient de voir ces caméras installées derrière ce rideau de lumière ! derrière ? moi qui ne suis pas de nature très exhibitionniste surtout avec les hommes qui doivent d’ordinaire se contenter de mes cuisses, ils avaient de quoi se rincer les yeux de mon sexe quand j’étais, jambes écartées penchée en avant sur la table … et si une caméra filmait mon visage pendant la fessée ? Oh mon dieu ! ce n’est pas possible ! mes grimaces de douleur et … et quand le plaisir montait quand elle pianotait sur mes fesses … et l’idée que Carmela tout à l’heure quand nous étions au téléphone qui avouait être toute excitée : elle était en train me mater ! Oh nooon ! Allez ! Ne te mens pas Loli ! ça t’excite un peu quand même cette idée, non ? aussi humiliante soit-elle …
Toujours sur le ventre sur le canapé, je glissai la main entre mes cuisses pour revivre ma séance d’hier dans la cabine …
Accrochée par les mains à mon porte manteau, j’avais les yeux fermés et je me voyais les lèvres entrouvertes ou pincées, ma langue passant dessus de temps en temps pour les humidifier, mi grimaçant en fronçant les sourcils et en serrant les dents mi en extase ouvrant la bouche comme pour happer le plaisir qui m’enveloppait, toute entière à mes sensations. Ses mains posées sur chacune de mes cuisses, j’y sentais le frôlement de ses mèches de cheveux. Sa langue se coulait montant et descendant tout le long de mes lèvres en jouant à les écarter et à les rapprocher, s’introduisait dans mon puit intime pour, toute pointue, le fouiller par à coup léger puis d’un seul coup remontait jusqu’à mon clitoris si sensible. Ses lèvres le quittaient, le laissant d’un seul coup puis revenaient pour le presser doucement et, de la pointe de sa langue, le chahuter mollement de droite à gauche puis vibrait de plus en vite en faisant des cercles tout autour ... Je tournais la tête d’un côté et de l’autre comme pour dire non, toute consentante à la jouissance qui allait me dévorer.
J'ai toujours trouvé les hommes étaient très maladroits avec un clitoris. Ils ne savent pas combien celui-ci est très sensible, et soit ils appuient trop fort dessus, ce qui est douloureux, soit ils enfoncent leurs doigts dans le vagin en le léchant ce que je n'apprécie pas toujours… je préfère de loin la langue d'une amie ou d’une femme inconnue, car elle, qui a aussi un clitoris n'a aucune peine à me faire jouir avec sa langue … ma respiration s’accéléra sans plus s’arrêter, haletante … j’ouvrais les yeux un instant, entre la pointe de mes seins je voyais son front la crête de son nez qui venait se poser sur mon sexe au gré du mouvement de sa bouche, amoureusement consciencieuse … et Carmela qui se caressait … et ces visages aux yeux fixés sur le pli de mes fesses et les arrondis rebondis de ma vulve tandis que s’égrenaient les « Hannnnnn … 17 » … et d’une manière irrésistible mais ne trouvant en moi aucune résistance, c’est monté petit à petit telle une boule de feu qui prend de plus en plus de volume, d'intensité et qui d'un coup m’a transpercée comme un courant électrique … et là tout de suite de nouveau mes doigts me faisant revivre ce que j’avais vécu hier mon corps a de nouveau été pris de soubresauts violents, comme une explosion, comme un feu d'artifice dans tout le corps …
… Je m’endormis
Avant même le café, titubant encore de sommeil et avant même l’alarme du réveil j’étais à trois pas quand la première sonnerie du téléphone …
mon corps tressaillit à la fois de surprise et de contentement. Je ne le laissai pas attendre et décrochai :
-Allô … Mademoiselle B
Puis le « clic » du combiné qu’on raccroche. Sans un mot, toujours aussi froid mais les appels ne s’espaçaient pas.
Au contraire. On devait être content de moi et j’avoue que j’en étais un peu fière alors que dans le même temps le fait de savoir qu’on me filmait était plutôt à m’inspirer de l’appréhension et de la honte.
D’un geste automatique, je passais mes deux mains sur les fesses … mouais ! Ca pouvait peut-être le faire mais c’était encore sensible !
D’un autre côté je pouvais très bien ne pas y aller !
Et puis ces vidéos qui les regardait, à part Carmela ? Ce n’était vraiment pas acceptable …
D’un autre côté la pommade que j’ai achetée est très efficace pour mes fesses et d’ici ce soir …
J’avais eu honte à la pharmacie pour essayer d’expliquer !
- Montrez-moi ces rougeurs, je ne voudrais pas vous délivrer un mauvais produit. Et vous me dites que c’est apparu quand …
Il était resté sans finir sa phrase … J’avais l’impression que tout le monde dans le magasin nous entendait !
Non ! Il fallait que je prenne une décision ! Ce n’était plus possible !
J’appelai Carmela :
- Oui … c’est moi …. Mais non je ne t’en veux plus … moi aussi ! j’ai bien cru même que là j’allais m’évanouir, tellement c’était intense … oui ! j’y retourne ce soir, il vient d’appeler.
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Non pensais-je, je n’irai plus !
- Vous êtes arrivée !
Je restais immobile :
- Mais je ne vous ai pas dit de venir ici !
- Excusez-moi Madame, mais vous m’aviez bien dit quand vous êtes montée « 13 rue de la Rochette ». Je répète toujours à voix haute l’adresse demandée par le client quand je mets le GPS pour ne pas faire d’erreur justement!
Je restais quelques secondes sans lui répondre. Non ! Ce ne serait pas pour aujourd’hui !
Je savais que je pouvais porter plainte pour ce chantage dont j’étais victime. Je savais qu’il ne me restait plus là maintenant qu’à sortir et traverser le trottoir pour entrer dans l’Hôtel de Police ?
Et pourtant, je savais que je ne le ferai pas … aujourd’hui du moins
- Je me suis trompée : au 30 rue de la Rêverie, s’il vous plait ! »
Lâcheté ? non ! Je ressassais sans cesse les mêmes arguments : tu as le doit pour toi ! Tu peux faire cesser cela quand tu veux et pourtant, pourtant tu reportes sans cesse.
-Que veux-tu réellement ?
C’est au regard du chauffeur de taxi dans le rétroviseur que je compris que je venais de parler à haute voix. Pour ne pas l’inquiéter au-delà de ce qu’il fallait par rapport à la cliente que j’étais, je crus bon d’expliquer :
- Excusez-moi ! Je répète…
- Vous êtes actrice ? me demanda-t-il sans me laisser finir ma phrase comme soulagé. C’est votre rôle sur scène que vous répétez ? Vous êtes dedans dites-donc !
- Oui ! oui en quelque sorte ! Je répète mon rôle » lui répondis-je avec un léger sourire.
Il n’avait pas tout à fait tort et je commençais à connaitre par cœur le rôle que j’allais faire et que j’aimais en quelque sorte !
Monter l’escalier et m’arrêter sur le palier devant la porte entrouverte.
Baisser ma culotte, la retirer et la pousser du pied dans l’entrebâillement de la porte.
La culotte disparue dans le noir, je devais alors m’avancer dans la pénombre du couloir intérieur devant moi.
M’avancer sans me retourner jusqu’à la pièce éclairée.
Entrer.
Laisser à droite la rangée de spots de forte puissance, aveuglant suffisamment pour empêcher de voir ce qu’il y avait derrière.
M’avancer vers la gauche jusqu’au mur près duquel un seau et une serpillère attendaient en pleine lumière…
Je voulais que cela cesse ! Je ne voulais plus de cette humiliation qui se renouvelait de plus en plus souvent. J’aurais voulu qu’on réagisse pour moi ! Qu’on m’aide à franchir le pas …
Non finalement je voulais encore le faire … une dernière fois !
Ressentir ces picotements d’excitation quand je montais l’escalier et me retrouvais sur le palier.
Mon regard se posa sur mes cuisses nues. La robe blanche que je devais porter était très courte. Savoir qu’elles créaient de l’envie n’était pas si désagréable que ça ! Et les picotements du creux du ventre devenaient humides d’excitation
Mais pour qui me prenait-on en me laissant dans une enveloppe posée sur la table largement de quoi rembourser mes « frais » ?
Et ce n’était pas pour ça bien sûr que je venais au rendez-vous ! Et pourtant cela contribuait à amplifier le ressenti d’entre les jambes.
Cela suffit, c’est la dernière fois m’étais-je dit quand j’avais raccroché le téléphone ce matin à 8h.
8h pile. Je n’avais pas à laisser plus de trois sonneries sinon je risquais d’être punie !
« D’être punie ! » Aujourd’hui, à mon âge, je répétais cette phrase avec une intensité semblable à celle de l’enfant!
C’était d’un ridicule que je … pourtant craignant de l’être, je faisais en sorte d’être près du téléphone, tous les matins, au cas où car je ne voulais pas être punie.
Je me répétais cette phrase dérisoire et absurde avec délectation.
Il aurait suffi que je porte plainte et …
Et ce matin, il avait retenti à 8h précise ! J’avais décroché en disant « Allô, c’est Mademoiselle B ».
A l’autre bout du fil, j’entendis une respiration profonde et le « clic » du combiné raccroché sans un mot. Je savais alors que je devais être pour 17h30 précise au 30 rue de Verdun au premier étage à droite. Que je serais habillée de ma petite robe blanche. Que je devais enlever ma culotte devant la porte ….
Arrivée à la porte la gorge sèche, tout se passa comme d’habitude et je m’avançai donc nue sous ma robe vers la lumière.
Face au mur je distinguais l’ombre de mes jambes et à mi-cuisse la limite de ma petite robe blanche. Derrière l’écran de lumière, je sentais la présence habituelle… habituelle ? Pas tant que ça ! Aujourd’hui, il me semblait que cela n’était pas tout à fait comme d’habitude justement !
La voix basse et rauque donna pourtant la consigne que j’attendais :
- « Qu’est-ce que vous attendez pour frotter les plinthes ? »
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Hmmm comme je m’étais mis à aimer ce moment-là où « nos » pensées se fusionnaient : à partir du moment où l’ordre était donné, nous vivions ces secondes à l’unisson.
« Nous », ma soumission à cette domination inconnue.
« Nous » ce moment privilégié sans mot, sans parole presque à l’instinct de l’équilibre fragile entre domination et soumission.
J’avais appris à discerner, pour trouver cet équilibre, si je devais me précipiter à obéir ou non.
Je tardais à obéir et j’entrainais la punition. Je m’exécutais sans délai et j’entrainais ma domination à l’obligation d’aller plus loin dans une exigence toujours plus difficile qui ne pouvait ensuite qu’entrainer un retard …qui lui-même entrainerait la punition!
Le cercle vicieux du plaisir.
Et là, maintenant, tout de suite, je profitais de ces quelques secondes où rien n’était encore décidé.
En pleine lumière dans ma petite robe blanche je scrutais le noir et immanquablement je souriais en repensant à ce qui m’avait entrainée dans cette aventure.
Tout avait commencé le soir où nous nous étions donné rendez-vous avec Carmela au Relais de la Poste.
Je ne l’avais pas trouvé en forme et à force d’insister je réussis à lui faire dire ce que jamais je n’aurais pu imaginer. Après un long moment de silence j'avais lentement reformulé ce que je venais d'entendre de mon amie :
- A 17h30 tu dois être au 30 rue de la Rêverie sinon tu serais punie c’est ça que tu es en train de me dire ? Tu n’as pas peur mais pourtant tu crains de ne pas faire ce qu’on te dit ? Tu ne veux plus te soumettre mais pourtant tu y vas de ton plein gré ? Mais, mais il te faut porter plainte Carmela ! Nous sommes au XXIème siècle! Tu ne peux laisser personne te traiter de la sorte!
- Ecoute Loli, si c’est la seule chose que tu aies trouvé à me dire, ce n’était pas la peine de venir ! Tu m’as demandé comment tu pouvais m’aider, je te l’ai dit. Si tu ne veux pas, on en parle plus c’est tout !
- Attends ! Tu me dis de prendre ta place pour quelque temps ? Que je dois attendre un coup de tél le matin à 8h d’une personne inconnue! Et surtout que je ne dois pas te poser de question ?
- Oui! j te demande de me faire confiance! Je n’ai le droit de rien dire ! On se connait depuis longtemps Loli je n’irai pas te mettre dans une situation dangereuse pour toi !
Et c’est ainsi que j’avais accepté la proposition de Carmela. Le surlendemain le téléphone sonnait à 8h et, intriguée de savoir ce qui se passerait ensuite, je laissais sonner les trois coups sans décrocher.
10 minutes plus tard je recevais le premier texto de Carmela :
- Alors tu y vas ou pas ce soir ? De toute façon, comme la consigne n'a pas été respectée, l’une ou l’autre nous serons punies !
Je ressentais un peu de colère vis à vis de l’attitude de soumise de Carmela :
- Mais j’irai, voilà tu es contente ?
– Promets-moi que tu feras tout ce qu’on te dira sans poser de question ! Ce n’est pas compliqué de faire ce qu’on te dit !
Je terminais les échanges, un peu décontenancée par ses réactions que je trouvais complètement décalées par rapport à aujourd’hui ! :
- OK ! Je te promets que je ferai tout ce qu’on me dira et rien que ce que l’on me dira !
C’est ainsi que j’étais allée à ce premier rendez-vous, forte de la promesse que j’avais faite à Carmela !
Je découvrais la porte d’entrée entrouverte avec un papier à mon nom :
« Mademoiselle B, enlevez votre culotte et posez-la par terre dans l’entrebâillement de la porte »
Cette entrée en matière plutôt coquine m’amusa. Avec la crainte de me faire surprendre sur le pallier, je m’exécutais en me tortillant discrètement et posais ma culotte dans l’entrebâillement de la porte.
Et, de message écrit en message écrit, sans rencontrer personne, je me suis retrouvée ainsi penchée au-dessus d’une table et appuyée sur les avant-bras à recevoir à l’improviste le premier coup de "paddle", de tapette sur les fesses !
La vive douleur me fit crier mais, fidèle à ma promesse, je maintenais la position… un deuxième et un troisième me donna rapidement le rythme de la fessée que j’allais subir.
Je compris très vite l’importance du rythme régulier de la fessée : Ni trop rapide qui enlèverait l’appréhension du coup qui va arriver, ni trop lent que l’attente finirait par en atténuer tout l’intérêt.
Sans que j’en sache la raison, les bruits de nos respirations prirent le pas sur la douleur ressentie à chaque coup !
Je ne voyais que le coin de la table. Mes fesses me cuisaient de plus en plus. Et pourtant mon attention se porta sur nos respirations.
La sienne qui s’arrêtait à l’inspiration et aussitôt après, le claquement et la douleur et mon expiration bruyante pour retenir un cri.
Un temps mort où tous nos sens étaient en alerte !
Puis de nouveau sa respiration de plus en plus forte, l’arrêt, le claquement et la douleur et mon expiration ….
Mais qu’est-ce que je faisais dans cette position humiliante penchée en avant, la robe relevée dégageant mes fesses nues? dans un lieu que je ne connaissais pas à souffrir d’une fessée administrée par une personne inconnue, comme ça parce que cela lui faisait plaisir? et j’étais venue de mon plein gré ! pour rendre service à ma copine ! et je restais ainsi sans rien dire !!
Sa respiration … claquement, douleur … hannn je retenais de plus en plus difficilement mon souffle !
Le rythme des coups s’accélérait peu à peu et nos souffles saccadées se mirent lentement à l’unisson …
... Respiration de plus en plus forte, arrêt, claquement , douleur , hannnnnnnnnnnnnnnn
silence
... respiration de plus en plus forte, arrêt, claquement , douleur , hann ....
Effarée ! je pris conscience de ma réaction : je pris conscience d’une lente montée du …. désir
En pleine lumière dans ma petite robe blanche je scrutais le noir et mon sourire s’éternisant sur ce retour en arrière, je savais que je venais de décider pour la domination.
Comme je l’attendais, la voix basse et rauque repris :
- En position !
et de nouveau avec délices, je m’abimai dans le bruit rythmé de nos respirations
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(3)
En position ! Au milieu de la pièce, dégagée, en pleine lumière produite par pluieurs lignes de spots et de projecteurs et entourée d’un noir opaque, la table couverte de cuir lisse et très doux m’a, dès le premier jour, fascinée.
Se mettre en position, c’est se mettre face au coin rapproché pour venir la chevaucher de telle manière que les cuisses puissent s’appliquer sur le bord des côtés et l’entrejambe se placer juste au-dessus de ce seul coin arrondi en cuir boursouflé et grainé.
Sur les côtés opposés, la table est munie de deux menottes en fer épais et poli dans lesquels on peut facilement y glisser la main fermée pour s’agripper ensuite au bord de la table.
Attachées à son pied par des lanières en cuir, deux menottes de pieds assez larges dans lesquels on peut là-aussi enfiler les pieds comme dans une botte.
Se mettre en position était devenu pour moi en quelques jours, un cérémonial incontournable. Placer mes pieds et mes mains dans les menottes pour me sentir dans cette contrainte que je devais alors subir. M’exposer en pleine lumière, les fesse nues, cuisses entrouvertes à un mystérieux et inconnu regard. Recevoir par punition, sans m’y opposer et en les comptant à voix haute, les 20 coups de paddle. Me diriger vers le mur nu pour aller « nettoyer les plinthes » à quatre pattes. Enfin et en fonction de l’exécution de cette tâche et du respect de ces consignes être autorisée à repartir en prenant une enveloppe à mon nom.
Se mettre en position c’était exprimer mon consentement à la perte de toute volonté, de toute pudeur, c’était exprimer mon envie de plaisir et de jouissance jusqu’à la douleur et de douleur jusqu’à la jouissance.
De tout mon être et dans un mouvement irrépressible, je me mets en position pour la punition en souriant à l’idée que tout à l’heure, j’étais partie,pour soi-disant porter plainte. J’enfile l’un après l’autre mes pieds dans les menottes. Je sens le cuir frais sous mon entrejambe et me penche légèrement au-dessus de la table pour aller glisser une première main dans la menotte, pendant que l’autre relève ma petite robe blanche jusque au-dessus de la ceinture. Je mets ma deuxième main dans l’attache…. Il était déjà loin le jour où je disais à Carmela qu’il fallait porter plainte ! Que c’était odieux ce qu’elle acceptait d’endurer et qu’en acceptant de la remplacer je me rendais moi-même complice de ma soumission.
Ahhhhhhhhhh ! Douleur et claquement au niveau de mes fesses! Heureusement que je m’étais menottée, car je pense que, comme les premières fois, je me serais redressée et aurais réagi en me retournant ce qui était tout à fait interdit et m’avait valu un supplément de punition ; ou bien je repliais les jambes comme si je voulais me protéger les fesses avec les pieds ce qui était également tout à fait interdit ….
Ce premier coup m’avait surprise dans mes pensées et quelque part annonçait le début de la séance. Je me tortillais le bassin dans tous les sens espérant ainsi faire cesser la brûlure sur mes fesses.
Mais qu’est-ce que je faisais ici penchée sur cette table à compter … Mince ! Je ne l’ai pas dit !
Ma voix perça le noir :
- Un !
Un instant plus tard, en écho, la voix basse et rauque renvoya :
- Zéro !
Il est impitoyable ! pensais-je ! Cela m’apprendra, je dois compter tout de suite après le coup !
« Cela m’apprendra », je me répétais amusée cette phrase dans la tête : « cela t’apprendra à savoir être punie » !
J’entendis sa respiration de plus en plus forte ; Je me contractais sur le bord de table, rentrais la tête dans les épaules et serrais les fesses …
Silence en retenant nos respirations
Claquement et douleur .
Hannnnnnnnnnnn fis-je en expirant. Je respirais et tout de suite après : Un !
Ce deuxième coup me renvoya aux séances précédentes où par gêne j’avais trop attendu.
Cette fois-ci, je ne tarderai pas. Je fléchissais les jambes en écartant un peu les genoux du pieds de la table et m’y allongea complètement sur le ventre en prenant garde de maintenir la tête droite, le regard bien devant moi.
Toute mon attention se porta sur le contact de mes petites lèvres sur le cuir. En déplaçant très légèrement le ventre, une sensation de plaisir me confirma que j’avais bien placé mon clitoris sur la la boursouflure grainée.
Je remarquais à peine l’arrêt de la respiration que déjà douleur et plaisir en quelques dixièmes de secondes me transportèrent très loin.
Deux ! Le coup du paddle porté sur mes fesses, me conduisait par réflexe à les serrer et m’avancer sur la table, ce qui me conduisait à agir par frottement sur mon clitoris …
Qui avait été suffisamment ingénieux et pervers pour offrir à la punie et en même temps, plaisir et douleur ?
Je redescendis le ventre vers l’extrémité du coin en faisant glisser mes lèvres humides qui s’entrouvrirent sur le cuir !
Au moment de la respiration forte, j’étais persuadée que le regard de mon dominant se portait sur les pétales de mon sexe qui s’ouvrait alors. Il ne lui était donc pas passé inaperçu que je mouillais et le rythme des coups s’accéléra pour s’accorder au mouvement de frottement de mon ventre sur la table …. je m’abimai de nouveaudans le bruit rythmé de nos respirations
Hannnnnnnnnnnn … 17, je maintenais la pression de mon ventre en même temps que la brulure de
Hannnnnnnnnnnn …18, je n’étais pas troublée par la montée progressive du plaisir qui se rassemblait dans mon ventre comme …
Hannnnnnnnnnnn 19, nos repirations à l’unisson étaient porteuses d’excitation ! Par l’entremise du paddle nous faisions l’amour et..
Hannnnnnnnnnnn 20 … je sentais la jouissance se profiler …
La voix basse et rauque renvoya :
- Ne bougez pas.
J’avais presque envie de désobéir pour que la punition reprenne et me laisse le temps de parvenir à l’orgasme ! Je n’en eus pas le loisir.
Sur le creux de mes reins puis, en sautillant légers comme les pas d’un danseur pour éviter les zones endolories, deux doigts juste de leur pulpe pianotaient sur mes fesses. Ils descendirent le long de ma raie pour s’approcher à petits pas de ma vulve.
Troublée de ce contact, je restais néanmoins immobile, regardant en face de moi le noir de la pièce retenant ma respiration. D’autres doigts me dégagèrent tout doucement une fesse, pour permettre aux deux danseurs d’aller plus loin vers mon intimité.
Je les y aidais en relevant légèrement le bassin. Ils étaient là, ils allaient entrer, ils allaient me pénétrer.
Comment se fait-il que …. je ne pouvais pas me tromper …. j’en étais sûre !
C’était les doigts d’une femme.
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(4)
Oh mon dieu ! c’est elle qui va me faire jouir, je ne pouvais pas espérer autant !
Je cambre un peu plus pour mieux m’empaler sur ces doigts salvateurs qui fouillent déjà mon vagin tout humide et je laisse échapper un souffle de bonheur …
NON ! NON Ne pars pas ! N’enlève pas tes doigts ! Je pousse un cri intérieur proche de la détresse ! Je la supplie en silence, peut-être m’entendra-t-elle : reste s’il te plait ne les enlève pas !
Trop tard ! mon sexe se retrouve vide, seul !
Je la questionne en silence : mais pourquoi es-tu partie ?
Mais c’est la voix basse et rauque qui répond :
- Vous pouvez vous mettre au travail maintenant !
Les plinthes ! en pleine excitation, je les avais oubliées. Je me redresse en me retenant de me retourner pour voir qui est ma tourmenteuse, car j’en suis sûre maintenant c’est une femme! Aiiii les fesses me brulent avec la robe qui est retombée dessus … Qui est-elle ? Qui est-il ! Quel couple normal peut ainsi se complaire ensemble à de telles perversités ? Toute droite à petit pas pour éviter le frottement de ma robe sur ma peau, je me dirige vers le mur éclairé où le seau et la serpillère m’attendent en pleine lumière. Je ne m’étonne pas que le seau soit vide et que la serpillère y trempe tout sèche. Je me penche et ressent une vive douleur au niveau des fesses. Je ne peux m’empêcher de pousser un cri en portant ma main sur la robe pour la décoller légèrement de la peau.
- Qu’y-a-t-il ? souffle la voix basse.
- Non ! Rien ! Pardon, ce n’est rien ! Je ne voulais pas ….
Je m’entends parler avec une voix d’écolière, comme si ce n’est pas moi ! Comme si de nouveau j’étais à la merci d’une domination sur laquelle je ne peux rien ! J’ai été surprise telle une enfant qui a fait une bêtise et j’avais peur d’être de nouveau punie ! Dans quel tourbillon suis-je ?
La voix basse et rauque, d’un ton excédé, me donne pourtant la consigne:
- « Qu’est-ce que vous attendez pour frotter les plinthes ! Relevez votre robe et taisez-vous !»
Je relève ma robe jusqu’à la ceinture me retrouvant de nouveau nue, m’agenouille devant le mur, prends la serpillère sèche dans le seau, me penche vers le mur en m’appuyant sur la main et, de l’autre, frotte la plinthe.
Je me sens ridicule à être ainsi à quatre pattes, ma robe blanche relevée jusqu’à la ceinture alors que, derrière moi, je perçois le souffle d’une respiration. Cachés derrière ce mur noir provoqué par la lumière, c’est elle ou c’est lui qui me regarde ainsi dans cette position me ramenant à un état a****l ? A cette seule pensée, une tension provoquée par l’envie me provient d’entre mes cuisses.
Finalement Carmela a eu raison de me demander de la remplacer. Elle qui avait si peur que je ne sache pas être obéissante, si elle me voyait maintenant, elle serait fière de moi à faire de telle sorte de ne pas perdre ma place à nettoyer des plinthes ! … mince ! à force d’y penser, voilà que l’envie me reprend … pourquoi ces deux doigts n’avaient-ils faits que d’entrer et sortir si ce n’est pour m’exciter … ou vérifier si je l’étais ?
… Carmela qu’as-tu fait de moi ?
Elle semblait toute contente avant hier
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- Alors dis-moi ?
- Te dire quoi ? Tu sais comment cela se passe puisque tu m’as demandé de te remplacer ! Je suppose qu’il me demande de faire la même chose qu’il te faisait faire !
Nous nous connaissions depuis longtemps avec Carmela mais si c’était plus qu’une bonne collègue je n’en étais pas pour autant suffisamment à l’aise avec elle pour me confier sur mes désires ou sur mes fantasmes sexuels. Surtout sur ce sujet où je l’avais vivement critiquée !
- Qu’est-ce que ça te fait d’être prise en main ?
J’étais restée sans lui répondre mais elle avait dit les mots justes. Elle en savait d’ailleurs quelque chose : être prise en main pour jouir de la situation sans se poser de question puisqu’on y est « obligée » ; c’est d’être conduite à se dépasser à faire des choses qu’on ne ferait pas hors cette situation de dépendance ; être prise en main pour devenir enfin soi-même sexuellement …
- Ce n’est pas désagréable en effet !
- Tu y retournes ce soir ?
- Non il n’a pas appelé ce matin ! Demain, je pense…
Carmela m’avait regardée, amusée du ton que j’avais employé pour lui répondre ! Y avait-elle décelé un soupçon de déception pour le fait que j’avais attendu ce matin à 8h, assise auprès du téléphone, pour rien?
– Tu vois, ce n’est pas compliqué de faire ce qu’on te dit ! Au fait, tu viens la semaine prochaine ?
- Oui bien sûr !
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J’entends derrière-moi par intermittence comme un frottement de va et vient régulier. Au fur et à mesure où je m’approche de l’unique fauteuil placé contre le mur je me demande ce que je dois faire. La phrase de Carmela me revient : « Fais ce qu’on te dira sans te poser de question ». Il m’avait dit de frotter les plinthes, je dois donc frotter également la partie derrière le meuble mais sans le déplacer puisque cela ne m’a pas été précisé ! Je me colle le visage au sol et regarde vers le mur, la tête presque sous le fauteuil. Je passe la serpillère par dessous jusqu’au mur. Je serais mieux complètement allongée mais je me vois tout de suite, appuyée sur les genoux, mes fesses relevées et mon dos bien cambré en pleine lumière, la tête sous le fauteuil… je reste donc ainsi à la vue de ce personnage inconnu, de ces personnes inconnues ! J’écarte même légèrement genoux et chevilles et, telle une petite employée bien consciencieuse, j’astique très lentement ce petit morceau de plinthe restant en attendant que le maitre des lieux me dise d’arrêter.
Les frottements derrière moi se font plus rapides. Des pas feutrés. Deux doigts pianotent sur mes fesses en sautillant de droite et de gauche pour éviter les zones douloureuses ; hummm. Je me laisse aller et très vite l’envie monte en moi, l’envie de ces doigts de femmes qui vont me pénètrer et me faire jouir …
Drinnng ! C’est la sonnette à l’entrée ! L’excitation tombe ! Que dois-je faire ainsi ? Les doigts appuyés sur ma fesse s’immobilisent et me maintiennent ainsi ! Des pas dans le couloir … assurément le bruit de deux autres personnes : un pas lourd et celui plus léger et si caractéristique de talons aiguilles !
Nooooooon elle ne va pas me doigter dans cette position devant des gens qui arrivent … les pas se sont arrêtés à l’entrée du salon et moi ainsi … j’ai honte.
Je sens leurs regards se poser sur mes fesses rougies par la fessée ; je sens leur envie de mon sexe exhibé dans la lumière ; je sens leur propre désir … les émotions se bousculent ma gêne et mon envie remontent en moi… et ces mâles qui sont derrière moi dans cette position de femelle ; et cette femme qui me voit offerte aux doigts de ma tourmenteuse …
Je succombe à mes pulsions et abandonne toute pudeur : je tends mes fesses et positionne mon sexe vers ses doigts. Je les appelle à venir me fouiller, je dirige mes lèvres humides vers eux et lui crie en silence :
- Prends-moi devant tous …
Elle ne peut pas ne pas l’avoir entendue, ils ne peuvent pas ne pas avoir vu mon envie
MAIS !!! je perds leur contact tout à coup ! Où sont-ils ? Mes fesses bougent à leur recherche telle un papillon qui volète. Je piétine sur mes genoux de droite et de gauche comme la jument déplace ses pattes arrière et son postérieur pour signifier qu’elle est consentante à la saillie …
- Cessez de vous trémousser ainsi devant tout le monde! me tance la voix rauque. On n'a plus besoin de vous pour ce soir! Rentrez chez vous !
J’entends leur pas s’éloigner dans le couloir, une porte claquer dans le couloir… après un instant, tout en sortant la tête du dessous du fauteuil, je distingue leurs rires étouffés !
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(5) … mais si je te dis que cela ne me dérange pas …. il m’a rappelé tous les soirs cette semaine, c’est qu’il doit être content de mes services comme tu dis … de ce côté-là ça me chauffe en effet ! tu me verrais tout de suite! je suis allongée sur le canapé sur le ventre … remarque je l’ai cherché un peu, j’avoue … c’est tout à fait ça ! … tu me connais et maintenant je sais comment faire : je fais mine d’hésiter et … Ah bon ? … Oh ! si moi je le fais un peu exprès et du coup je sais ce qu’il va dire ! « en position » ! hmmm j’en frissonne presque … jamais j’aurais cru que cela m’exciterait à ce point ! et dire que lundi dernier j’ai failli porter plainte ! …. mais non ! rassure-toi, c’était un acte manqué, c’est tout … puisque je te dis qu’il m’a rappelé le lendemain et tous les soirs de cette semaine en plus! enfin je devrais dire « ils » … je t’assure, lundi soir, j’ai senti la présence d’une femme! et même après un couple est arrivé au moment où j’étais entrain de frotter les plinthes et que ses doigts pianotaient sur mes fesses en l’air! … Oh non j’adore ! … ouii mais là c’est pour faire semblant ! … Tu as du temps ? moi ça va, je vais te raconter.
Ce soir là je venais de compter jusqu’à 20 … oui vingt! jamais toi ? … mais là je reconnais que je l’avais méritée ! tu sais qu’il ne faut pas tarder quand il commande ! …. C’est tout à fait ça ! la punition était finie et j’étais très excitée quand j’ai senti ses doigts passer sur mes fesses. Enfin les doigts d’une femme ! j’en suis sûre ! Et j’ai un peu honte de te le dire, mais je mourrais d’envie qu’elle me, enfin tu m’as comprise ! et juste à ce moment la sonnette a retenti ! … moi non plus je ne me comprends plus ! mais en fait j’étais prête à ce que devant eux elle allait me , j’en avais envie tu ne peux pas savoir … non ! malheureusement ! mais je suis sûre que c’est lui qui a dû lui interdire d’un regard parce que juste le contact de ses doigts sur moi .. hmm je savais qu’elle, elle en avait envie ! … oh non ! j’aurais explosé tout au contraire ! hmmm rien que d’y penser je … maintenant, toi aussi, tu te caresses vraiment ? … attends ... ça y est j’ai glissé ma main sous ma culotte… et donc je me suis retrouvée toute seule quand ils sont sortis … de ma vie ! En plus je les ais entendus rire entre eux ! tu dois connaitre : j’avais eu une telle envie sur le moment, je suis sûre qu’il le savait et que ça se voyait. C’était ça le plus humiliant ! du coup, il m’a punie en lui interdisant de me caresser, hmm je crois que j’y serais allée sans chercher, en reculant les fesses, pour m’enfoncer sur ses doigts fins … moi aussi rien que d’y repenser … fais-moi entendre … hannnn ! arrête s’il te plait … encooor han ooh ton souffle à mon oreille … Non attends pas tout de suite ! Ce que je ne t’ai pas encore dit c’est que je l’ai vue en repartant ! … enfin je pense que c’était elle ! Quand je suis sortie sur le trottoir le taxi m’attendait.
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- Bonsoir Madame !
- Mademoiselle ! Mais qui vous a demandé de m’attendre ici ?
- C’est votre maitresse qui m’avait appelé
- Ma maitresse !!!!???
- Enfin ce n’est pas le bon mot ! Celle qui vous fait répéter quoi ! Elle m’a demandé que je vous ramène chez vous ! Elle est espagnole, non ? ou italienne peut-être ! c’est son accent au téléphone qui me fait dire ça !
- Aiiiiiii !
- Vous souffrez ?
- Non, non ! Ca va, Un peu fatiguée, c’est tout !
- C’est ce que je vous disais tout à l’heure : vous êtes trop dedans ! vous vous donnez trop dans votre rôle
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Une fois assise sur la banquette arrière du taxi dans la bonne position, je ne voulais plus bouger ! …
Tout à fait ! Je m’étais mise en position mais pas la même que dix minutes avant ! là c’était pour ne pas avoir mal … oui, gentil mais bavard ce chauffeur ! s’il savait ! eh bien juste avant de démarrer, mon regard a rencontré le sien ! enfin celui d’une femme assise elle-aussi à l’arrière d’une voiture qui était stationnée à côté. Elle me regardait avec un sourire amusé mais doux. Elle avait dû me voir faire des grimaces pour m’asseoir. Et ses doigts fins pianotaient sur le rebord de la portière au niveau de la vitre arrière ! Quand je l’ai vue faire ça, tu vois à quoi j’ai pensé ! … une magnifique brune … pas vraiment ! c’était à la fois un regard un peu de dominatrice mais avec comme une petite teinte de regret ! … non au contraire ! il a fallu que je lui dise de démarrer, j’avais l’impression qu’il le faisait exprès de me laisser ainsi face à elle ! … bien sûr ! ce n’est pas ce que tu aurais fait ? non ! deux doigts que j’ai porté jusqu’à mes lèvres entrouvertes en la regardant droit dans ses yeux bruns foncés … moi ! aussi comme maintenant, l’envie était revenue et j’ai serré les cuisses fort … ouiii fais-moi entendre … mais attends-moi ! car ce que je ne t’ai pas dit non plus c’est que je l’ai revue le lendemain … non ! en début d’après-midi dans une boutique …
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(6) …
- Je pense que celle-ci vous irait très bien ! me dit la voix à l’accent italien d’une femme derrière moi en posant sa main sur mon avant-bras.
Je sursautai.
Ses doigts restèrent en contact avec ma peau.
- … le blanc va bien avec votre teint …
J’eus la chair de poule.
- … et celle-ci, les épaules sont nues ? hmmm vous êtes ravissante ma chère …
Ses doigts pianotèrent doucement jusqu’au pli de mon coude …
- … elle se porte bien sûr avec un jupon pour le côté transparence …
En un instant je compris que c’était elle, qu’elle était là, juste derrière moi je restai immobile sans oser me retourner. Elle qui, hier, était derrière moi quand … elle que j’ai retrouvée à la voiture en partant …
Je la sentis se rapprocher à venir presque me toucher … imperceptiblement je me basculais vers l’arrière sentant les pointes de ses seins contre mon dos …
Ils me répondirent aussitôt en se pressant un peu plus fortement contre mon dos avec un autre et presque imperceptible mouvement en rond!
Dolce et Gabbana, quelle sensualité son parfum ! je me suis surprise à fermer les yeux …
- Vous venez l’essayer, vous verrez ! Vous alliez prendre le 38 ? On prend aussi le 36. Vous êtes menue.
Elle décrocha finalement les deux ceintres et se dirigea vers la cabine. Je la suivais enlaçant déjà mon désir dans ses courbes en mouvement, l’accrochant à sa nuque dégagée de sa chevelure brune qui était relevée par une longue épingle en bois sculpté. Une irrésistible montée d’excitation pour elle m’envahit toute entière. Je ralentis le pas, resserrai les cuisses et cambrai les reins …
En tournant la tête, ses noisettes se fondirent dans le bleu de mes yeux et, tout en ouvrant le rideau et s’écartant pour me laisser passer, ses lèvres s’entrouvrirent comme pour me croquer de ses dents blanches…
- Je vais vous aider …
J’entrai en haletant presque.
- …cela ne vous dérange pas j’espère !
Elle me suivit dans la cabine.
- Je ne voudrais pas vous faire mal ! me souffla-t-elle au moment elle relevait lentement la robe en prenant soin de ne pas me toucher les fesses …
- … en effet … merci de prendre soin de moi arrivais-je enfin à lui glisser à voix basse.
Je relevais les bras au-dessus de la tête pour dégager la robe quand elle s’arrêta me laissant ainsi coincée dans celle-ci et la vue cachée par son tissu et la combinaison.
Elle me saisit aux hanches et me fit me retourner sur place puis guida mes mains en l’air vers un des porte-manteaux auquel je m’agrippai. Je ne pouvais plus m’enfuir.
Je me retrouvais ainsi à demi nue bras et tête enveloppés dans ma petite robe blanche devant cette inconnue, de nouveau à sa merci
- mais vous allez encore me …
-vous ?
- me laisser … d’autre clientes peut-être qui …
Je sentis une de ses cuisses se glisser entre les miennes et se replier pour venir se presser sur mon entrejambe.
- Non ! je n’ai que vous, là maintenant et j’ai même tourné la clef de la boutique
Sa cuisse en remontant accentuait sa pression pendant que lentement je me fléchissais sur elle pour y glisser tout son long comme à l’école quand, une fois en haut, j’enserrais la barre fixe entre mes cuisses pour la redescendre lentement.
Ses mains frôlèrent mon buste de chaque côté pour aller dégrafer mon soutien-gorge qu’elle releva en s’arrangeant à me toucher sans me toucher les pointes des seins.
- Vous avez un peu de temps ?
- Ouiiiiiiiiii soufflai-je ….
L’envie montait en moi, l’envie de ces doigts de femmes qui allaient me … mes émotions de nouveau se bousculaient. Ma gêne et mon envie de m’offrir aux doigts de ma ensorcelleuse qui me modelait à sa guise
Ouiiiii tout le temps que vous me voulez ….
Ses mains descendirent jusqu’à ma taille, je sentais le souffle de sa respiration sur mon cou …
Ses mains descendirent jusqu’à mes hanches et en dégageant doucement l’élastique de la culotte pour qu’il ne frotte pas sur mes fesses encore endolories, la descendit jusqu’aux cuisses.
Une main revint à la robe pour dégager ma nuque. Je sentis sa bouche se presser sur mon cou derrière l’oreille pendant que son autre se glissa vers mon ventre. … j’attendais cette sensation où j’allais succomber à mes pulsions, où je pouvais enfin abandonner toute pudeur : je tendis mon ventre et positionnai mon sexe vers ses doigts… je retins ma respiration …
- Le tél ! c’est pour toi !
Le bruit des anneaux du rideau qui est tiré soudainement et cette voix inconnue qui continua m’auraient basculer tout à coup dans le vide si je ne m’étais pas retenue au porte manteau auquel je me tenais toujours attachée !
Il suffisait pourtant que je me redresse, descende ma robe et m’enfuis mais non ! Je restais ainsi dans cette position impudique, les seins nus la culotte baissée à mi-cuisse face à ces deux femmes que je ne connaissais pas et m’offrant à elle ! Je me sentis rougir de honte.
- Je te remplace si tu veux ! … Cela ne vous gêne pas que je remplace ma collègue pendant qu’elle est au téléphone ? Il ne faudrait pas que vous vous refroidissiez finit-elle de dire avec un petit rire qu’il me semblait avoir déjà entendu…
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... pas tant de "Loli ma chérie!", ça te plait hein? ... sûr! c’est chaud mon histoire ? tu sais que le fait de te raconter eh bien, ça m’excite aussi … ... Cela me parait tellement irréel ! Cet enchainement de trucs qui m’arrivent ces temps-ci ! c’est comme un tourbillon ! ... ... La première femme de la boutique, j’en suis sûr, c’était celle hier qui m’avait vue nue hier chez le maitre et que j’ai revue dans la voiture en partant avec le taxi ... ... ...
Oh ça va ! Non! je suis pas une soumise aux hommes comme toi! en plus ça doit être un vieux machin bedonnant et vicieux! Berk! .... .... Rien à voir avec l'image que je me fais d'un vrai maitre! et puis c'est bien toi qui m'as dit qu'on devait l'appeler comme ça ! ... ... Mais cette deuxième femme où l’ai-je …
« Hannnnnn … 17 »
… mais qu’est-ce que j’entends derrière toi Carmela ? …
« Hannnnnn … 18 »
…. ... ...
Tu regardes une vidéo pendant que je te parle? …. … J’ai l’impression d’avoir reconnu ma voix ! …. …
Carmela réponds-moi! Qu’est-ce tu regardes ? ... Non je ne délire pas! ... ... Traite moi de folle aussi! ... ...
Mais je croyais qu’on était amie ! … j’ai bien reconnu ma voix dans cette vidéo …Tu me caches quelque chose ?
... ... Oh et puis zut tu m’énerves ! A plus !
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(7) ...
Tout se bousculait dans ma tête : j’étais un peu déboussolée et toutes ces images qui s’entremêlaient : ce soupçon que j’avais que Carmela n’était pas franche depuis le début, que j’étais filmée quand j’étais à « laver » les plinthes et cette femme hier quand j’étais dans la cabine… sa bouche qui frôlait l’intérieure de mes cuisses … hmmm … et tous ces spots dirigés sur moi qui m’empêchaient de voir ces caméras installées derrière ce rideau de lumière ! derrière ? moi qui ne suis pas de nature très exhibitionniste surtout avec les hommes qui doivent d’ordinaire se contenter de mes cuisses, ils avaient de quoi se rincer les yeux de mon sexe quand j’étais, jambes écartées penchée en avant sur la table … et si une caméra filmait mon visage pendant la fessée ? Oh mon dieu ! ce n’est pas possible ! mes grimaces de douleur et … et quand le plaisir montait quand elle pianotait sur mes fesses … et l’idée que Carmela tout à l’heure quand nous étions au téléphone qui avouait être toute excitée : elle était en train me mater ! Oh nooon ! Allez ! Ne te mens pas Loli ! ça t’excite un peu quand même cette idée, non ? aussi humiliante soit-elle …
Toujours sur le ventre sur le canapé, je glissai la main entre mes cuisses pour revivre ma séance d’hier dans la cabine …
Accrochée par les mains à mon porte manteau, j’avais les yeux fermés et je me voyais les lèvres entrouvertes ou pincées, ma langue passant dessus de temps en temps pour les humidifier, mi grimaçant en fronçant les sourcils et en serrant les dents mi en extase ouvrant la bouche comme pour happer le plaisir qui m’enveloppait, toute entière à mes sensations. Ses mains posées sur chacune de mes cuisses, j’y sentais le frôlement de ses mèches de cheveux. Sa langue se coulait montant et descendant tout le long de mes lèvres en jouant à les écarter et à les rapprocher, s’introduisait dans mon puit intime pour, toute pointue, le fouiller par à coup léger puis d’un seul coup remontait jusqu’à mon clitoris si sensible. Ses lèvres le quittaient, le laissant d’un seul coup puis revenaient pour le presser doucement et, de la pointe de sa langue, le chahuter mollement de droite à gauche puis vibrait de plus en vite en faisant des cercles tout autour ... Je tournais la tête d’un côté et de l’autre comme pour dire non, toute consentante à la jouissance qui allait me dévorer.
J'ai toujours trouvé les hommes étaient très maladroits avec un clitoris. Ils ne savent pas combien celui-ci est très sensible, et soit ils appuient trop fort dessus, ce qui est douloureux, soit ils enfoncent leurs doigts dans le vagin en le léchant ce que je n'apprécie pas toujours… je préfère de loin la langue d'une amie ou d’une femme inconnue, car elle, qui a aussi un clitoris n'a aucune peine à me faire jouir avec sa langue … ma respiration s’accéléra sans plus s’arrêter, haletante … j’ouvrais les yeux un instant, entre la pointe de mes seins je voyais son front la crête de son nez qui venait se poser sur mon sexe au gré du mouvement de sa bouche, amoureusement consciencieuse … et Carmela qui se caressait … et ces visages aux yeux fixés sur le pli de mes fesses et les arrondis rebondis de ma vulve tandis que s’égrenaient les « Hannnnnn … 17 » … et d’une manière irrésistible mais ne trouvant en moi aucune résistance, c’est monté petit à petit telle une boule de feu qui prend de plus en plus de volume, d'intensité et qui d'un coup m’a transpercée comme un courant électrique … et là tout de suite de nouveau mes doigts me faisant revivre ce que j’avais vécu hier mon corps a de nouveau été pris de soubresauts violents, comme une explosion, comme un feu d'artifice dans tout le corps …
… Je m’endormis
Avant même le café, titubant encore de sommeil et avant même l’alarme du réveil j’étais à trois pas quand la première sonnerie du téléphone …
mon corps tressaillit à la fois de surprise et de contentement. Je ne le laissai pas attendre et décrochai :
-Allô … Mademoiselle B
Puis le « clic » du combiné qu’on raccroche. Sans un mot, toujours aussi froid mais les appels ne s’espaçaient pas.
Au contraire. On devait être content de moi et j’avoue que j’en étais un peu fière alors que dans le même temps le fait de savoir qu’on me filmait était plutôt à m’inspirer de l’appréhension et de la honte.
D’un geste automatique, je passais mes deux mains sur les fesses … mouais ! Ca pouvait peut-être le faire mais c’était encore sensible !
D’un autre côté je pouvais très bien ne pas y aller !
Et puis ces vidéos qui les regardait, à part Carmela ? Ce n’était vraiment pas acceptable …
D’un autre côté la pommade que j’ai achetée est très efficace pour mes fesses et d’ici ce soir …
J’avais eu honte à la pharmacie pour essayer d’expliquer !
- Montrez-moi ces rougeurs, je ne voudrais pas vous délivrer un mauvais produit. Et vous me dites que c’est apparu quand …
Il était resté sans finir sa phrase … J’avais l’impression que tout le monde dans le magasin nous entendait !
Non ! Il fallait que je prenne une décision ! Ce n’était plus possible !
J’appelai Carmela :
- Oui … c’est moi …. Mais non je ne t’en veux plus … moi aussi ! j’ai bien cru même que là j’allais m’évanouir, tellement c’était intense … oui ! j’y retourne ce soir, il vient d’appeler.
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6 years ago
J'aimerai beaucoup voir les cuisses dont tu parle...
Je le prends alors comme un compliment!
Ce que je trouve étonnant, c'est que cela me vient juste d'un fantasme que j'ai pour une jeune femme du réseau qui montre ses cuisses!
Et elle m'excite au point que je voudrais être "à la place" de la personne qui la mate dans l'ombre et peut-être même qui la fesse!
J'imagine voir ses cuisses et ses fesses, j'imagine la fesser et cela m'excite! Je serais presque jaloux de cette personne!
Voici donc un petit bout de suite!
Pour des facilités de lecture:
- chaque rajout est séparé par un trait;
- des espaces entre les paragraphes veulent signifier des moments différents, des retours en arrière, et patati et patata!