Dis, sauras-tu?
Dis, sauras-tu ?
Je suis l'eau et le feu, tantôt câline, tantôt chienne
J'ai besoin d'une main qui me prenne, qui m'emmène
Et qui referme cette porte de douleurs inutiles
Pour laisser ressortir le beau, le grand,
Une main qui suive la vague de mes sens,
Qui la dirige sans la contrarier vraiment,
Qui l'influence toujours vers le plaisir des jeux,
Vers le plaisir de nous deux dansant au centre du feu
du Désir avide, mordant, cruel, pour que jamais
il ne nous dévore, pour que jamais il ne nous avilisse...
Jouons à me faire mal pour que je jouisse quand même
Jouons à me faire laide pour me transfigurer
Pour que ma beauté explose à travers le grotesque
Pour que la jouissance déborde par-delà la douleur
Pour que nous soyons au-delà d'une lutte D/s
Pour que ta main me révèle en déesse
Pour que ma croupe t'accueille en Maître
Maître de mes sens, de la peine pour mon bien,
Maître de ma peau, qui aime bien, châtie bien,
Maître de mon cœur... Dis, sauras-tu?
Je suis l'eau et le feu, tantôt câline, tantôt chienne
J'ai besoin d'une main qui me prenne, qui m'emmène
Et qui referme cette porte de douleurs inutiles
Pour laisser ressortir le beau, le grand,
Une main qui suive la vague de mes sens,
Qui la dirige sans la contrarier vraiment,
Qui l'influence toujours vers le plaisir des jeux,
Vers le plaisir de nous deux dansant au centre du feu
du Désir avide, mordant, cruel, pour que jamais
il ne nous dévore, pour que jamais il ne nous avilisse...
Jouons à me faire mal pour que je jouisse quand même
Jouons à me faire laide pour me transfigurer
Pour que ma beauté explose à travers le grotesque
Pour que la jouissance déborde par-delà la douleur
Pour que nous soyons au-delà d'une lutte D/s
Pour que ta main me révèle en déesse
Pour que ma croupe t'accueille en Maître
Maître de mes sens, de la peine pour mon bien,
Maître de ma peau, qui aime bien, châtie bien,
Maître de mon cœur... Dis, sauras-tu?
6 years ago
Lancée d'une main de fer
Flacon à l'âge accompli
Dont la liqueur a pris
Le temps de maturité
Nécessaire à se bonifier
De décantation en maturation
Elle vogue au gré des courants
Nonchalamment mais surement
Vers les rivages peuplés d'émotions
En ces heures sombres où au loin
Les rivières débordent et s'emportent
Je ne crois qu'aux parfums de l'instant
Aux gémissements des plaisirs sonores
Au vibrations jouissives et ondulantes
Des corps qui s'entrecroisent à l'unisson