Avant (1)
Aussi loin que remonte ma mémoire, dans mon enfance je n'ai pas souvenir de m'être endormi sans qu'une main bienveillante ne me branlât.
Ce fut ma mère, je crois, qui en avait pris l'initiative pour activer mon sommeil. Et puis ce fut une routine, quotidienne, jusqu'à l'âge de mes quinze ans. Ma mère venait dans ma chambre dès que j'étais au lit, elle s'asseyait près de moi, me souriait en me disant quelques mots, puis sa main passait sous le drap et, de ses ongles longs et fins elle dessinait sur mon torse des motifs variés, s'attardant parfois en les picotant sur mes tétons déjà durs. Rapidement je bandais, elle faisait mine de ne pas s'en apercevoir et, retirant sa main, elle me caressait le visage en me déposant des bisous autour du cou. J'avais l'habitude de ces détour, ils annonçaient la venue du meilleur d'elle-même.
Ensuite elle s'accoudait, comme sans le faire exprès, sur mon bas-ventre et, toujours, faisait mine de se mettre en colère : — Alors, mon petit chéri, on fait son cochon ? Maman n'est pas contente !
Elle repassait sa main sous le drap, écartait le pantalon de mon pyjama et touchait mon érection du bout des doigts : — Eh bien, oh mais je vais te calmer mon amour... Elle commençait par me caresser mes deux petites couilles presque imberbes ensemble, les massant longuement ; parfois, une fine transpiration perlait sur sa lèvre supérieure. Pendant ce temps-là elle me faisait la leçon, qu'il ne fallait pas penser aux filles (quelles filles, grand dieux ?) et que seule maman pouvait bien s'occuper de son petit garçon, qu'il fallait lui faire confiance. Soudain elle prenait mon gland encore recouvert du prépuce (il n'en était alors jamais sorti), et commençait à le branler doucement, très doucement, entre l'index et le pouce. Elle était très appliquée, consciencieuse, si bien que, passant son bras gauche par dessus ma tête elle me dévoilait l'intimité de son aisselle, moite, sombre, touffue comme un secret. Lorsqu'elle devinait les prémisses de la délivrance elle penchait la tête sous le drap et me gobait le sexe tout cru. Je jouissais en plusieurs spasmes entre sa langue et son palais en imaginant lécher ses aisselles désormais trempées, et dont l'odeur m'enivrait. Je l'entendais déglutir à plusieurs reprises. Elle passait ensuite le bout de sa langue sous mon prépuce et me le caressait en la tournoyant comme si elle voulait le nettoyer. Enfin elle remontait à la surface, les yeux dans le vague, le cheveux défaits, et déposait un baiser sur mes lèvres, un baiser mouillé qui sentait le foutre. c'était doux. Elle me regardait ensuite longuement, ses yeux étaient devenus brillants et rieurs, mettait un doigt sur mes lèvres qui disait chut, on n'en parle à personne. Je m'endormais lourdement dès qu'elle avait quitté la pièce, sans en refermer la porte.
.../...
Ce fut ma mère, je crois, qui en avait pris l'initiative pour activer mon sommeil. Et puis ce fut une routine, quotidienne, jusqu'à l'âge de mes quinze ans. Ma mère venait dans ma chambre dès que j'étais au lit, elle s'asseyait près de moi, me souriait en me disant quelques mots, puis sa main passait sous le drap et, de ses ongles longs et fins elle dessinait sur mon torse des motifs variés, s'attardant parfois en les picotant sur mes tétons déjà durs. Rapidement je bandais, elle faisait mine de ne pas s'en apercevoir et, retirant sa main, elle me caressait le visage en me déposant des bisous autour du cou. J'avais l'habitude de ces détour, ils annonçaient la venue du meilleur d'elle-même.
Ensuite elle s'accoudait, comme sans le faire exprès, sur mon bas-ventre et, toujours, faisait mine de se mettre en colère : — Alors, mon petit chéri, on fait son cochon ? Maman n'est pas contente !
Elle repassait sa main sous le drap, écartait le pantalon de mon pyjama et touchait mon érection du bout des doigts : — Eh bien, oh mais je vais te calmer mon amour... Elle commençait par me caresser mes deux petites couilles presque imberbes ensemble, les massant longuement ; parfois, une fine transpiration perlait sur sa lèvre supérieure. Pendant ce temps-là elle me faisait la leçon, qu'il ne fallait pas penser aux filles (quelles filles, grand dieux ?) et que seule maman pouvait bien s'occuper de son petit garçon, qu'il fallait lui faire confiance. Soudain elle prenait mon gland encore recouvert du prépuce (il n'en était alors jamais sorti), et commençait à le branler doucement, très doucement, entre l'index et le pouce. Elle était très appliquée, consciencieuse, si bien que, passant son bras gauche par dessus ma tête elle me dévoilait l'intimité de son aisselle, moite, sombre, touffue comme un secret. Lorsqu'elle devinait les prémisses de la délivrance elle penchait la tête sous le drap et me gobait le sexe tout cru. Je jouissais en plusieurs spasmes entre sa langue et son palais en imaginant lécher ses aisselles désormais trempées, et dont l'odeur m'enivrait. Je l'entendais déglutir à plusieurs reprises. Elle passait ensuite le bout de sa langue sous mon prépuce et me le caressait en la tournoyant comme si elle voulait le nettoyer. Enfin elle remontait à la surface, les yeux dans le vague, le cheveux défaits, et déposait un baiser sur mes lèvres, un baiser mouillé qui sentait le foutre. c'était doux. Elle me regardait ensuite longuement, ses yeux étaient devenus brillants et rieurs, mettait un doigt sur mes lèvres qui disait chut, on n'en parle à personne. Je m'endormais lourdement dès qu'elle avait quitté la pièce, sans en refermer la porte.
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9 years ago