La petite maison dans la prairie partie 2
Cinq jours avant , ABSTINENCE OBLIGATOIRE .
L’injonction préférée ,
Le plaisir sous séquestre , mettre la cocotte en pression.
Je suis prête , comme il me l’a demandé , un petit coup de vapo, Petite Robe noire de Guerlain , raccord avec ma tenue .
Dernier regard dans le miroir , je suis toujours étonnée , fascinée par mon sordide reflet , qui semble me défier , me dire " Tu pourrais être tellement belle , si tu osais enfin te regarder comme je te vois ? »
Fermer la porte , poser le sac sur le siège avant , j’ai lâché mes cheveux , Maître François ne les a pas connu si longs , nul doute connaissant l’homme que je repartirais de chez lui avec quelques touffes en moins .
Je suis impatiente de rencontrer la fameuse Rose , les vieux prénoms reviennent à la mode . Sera-t-elle brune ,blonde également ou rousse ?
Peu importe le flacon pourvu que j’ai l’ivresse .
J’espère juste être à la hauteur de la tâche demandée.
Elle doit trembler en cet instant , je l’envie presque , me souvenant de mon baptême du feu .
.... Mon dieu ,cela fait si longtemps .
Bientôt j’aurais l’âge des anciennes combattantes arborant fièrement , poitrine bombée , une nuée de médailles , du courage et du mérite gagnées à force de batailles .
Oui , c’est à mon tour de donner à Rose ce qu’Ingrid m’offrit pour mes 16 ans .
Sortir sa palette à plaisirs pour y tremper mon pinceau . Presser chaque tube à émotions . Lui tenir la main , la faire monter dans le wagonnet , toute tremblante derrière un sourire de façade , voir ses mains agripper la barre , saisir chaque émotion , le moindre détail qui puisse m’indiquer ses tensions .
Gravir avec elle la pente , lentement , inexorablement . Humer sa peur , déjà trop tard pour fuir , prise à son propre piège , sentir le vent chaud , voir le ciel s’assombrir , entendre autour de soi le tumulte des silences , les premiers shoot d’adrénaline , seconde après seconde , le tempo s’accélère , courir à contre sens vers le bord de la falaise là même où le sol va se dérober sous ses pieds , pour l’y précipiter accrochée à mon corps .
Je dois penser à elle , pour une fois je n’aurais pas le loisir d’égoïstement m’abandonner , il me faudra veiller , entretenir son foyer .
Me voilà arrivée , une seule voiture est stationnée devant cette petite maison qui ne paie pas de mine ,
J’aime ces instants , lorsque la main va appuyer sur la .... ah non il n’y en a pas , ... je .toque à l’huis .
Il m’ouvre , sourire radieux , suis certaine qu’il est soulagé , il peut compter sur l’une des deux déjà .
Il me jauge, me flatte , nous faisons la bise , comme de simples amis puis m’invite à entrer dans la pièce .
Là, pas de doute à avoir sur les événements à venir , François à planté le décor , chaines , bracelets , martinets et ce même gros sac de sport qu’il avait apporté lors de notre rencontre unique . Le connaissant , de nouvelles surprises auront enrichi son contenu
Nous nous asseyons , il me regarde longuement , sans un mot , cherche sans doute ses repères , j’aime le silence lourd .
Ensuite, me demande si j’ai fait bonne route, prend de mes nouvelles , se lève pour revenir du frigo un verre remplit à la main qu’il me tend avec autorité. Jen connais la raison et humide , je l’avale cul sec .
Puis il me parle longuement de l’Arlésienne , elle devrait arriver dans une heure , le temps de peaufiner la partition qu’il compte me faire jouer . Je l’écoute et profite de mes derniers instants de liberté pour exprimer mes idées , régler ces petits détails qui parfois peuvent faciliter les évènements .
Je suis honorée pour une fois d’être associée à l’élaboration du programme ,
François semble préoccupé , doute de sa venue , je le sens quelque peu fébrile , il n’a pas eu de nouvelles depuis deux jours. Je tente de le rassurer , lui expliquant que toute novice passe par une phase de doutes , au pire , si elle faisait faux bond, je prendrais sa part .
Dernier regard sur l’horloge , il est temps de fermer les volets, allumer les bougies , l’obscurité facilite l’abandon et les vices . Je sors de mon sac , le rouleau en carton duquel j’extrais le dessin qu’il m’avait demandé d’apporter pour le tendre à François .
Il regarde longuement l’oeuvre , sans mot dire , puis la glisse sous le cadre , libre du mur qui trône au centre de la pièce .
Il est temps pour moi de lui tendre mon collier , changer de statut , lui tourner le dos , relever ma crinière pour lui offrir ma nuque.
Voilà c’est fait , désormais , je ne m’appartiens plus , suis toute à lui , vouée aux plaisirs et à la luxure .
Je me colle à son ventre, sers les poings et tandis qu’il étreint , à pleines mains mes seins et me soulever jusqu’à me faire décoller du sol , je me mords les lèvres pour avoir le goût du s ang en bouche.
Rose, peu m’importe tes épines , une fois franchie cette porte , à pleines mains je veux t’étreindre .
Ma poitrine encore endolorie , j’entends sa voiture , je retiens mon souffle, j’ai hâte de découvrir cette jeunette avec laquelle mon corps sera uni par les liens sacrés de notre Maître, pour le meilleur du pire .
Elle frappe à la porte , j’ouvre et là !! Je tombe dénues tant ma surprise est grande de découvrir une femme plus âgée que moi .
Je fais en sorte de masquer ma stupéfaction et accueille la soubrette, de noire elle aussi vêtue avec un large sourire que j'espère engageant .
Son regard derrière ses lunettes ferait d’elle une parfaite institutrice hormis la tenue évidemment et l’émotion palpable.
Sa voix est chancelante comme la flamme d’une bougie qui au moindre souffle menacerait de s’éteindre . Nul doute qu’en dedans elle huile comme moi mais d’une émotion nouvelle , farouche. J’ai hâte de fermer la porte derrière sa gracile silhouette. Avant même qu’elle s’annonce , je prends les devants en épelant son prénom et l’invitant à entrer.
Comme j’aimerais à son âge afficher pareille jeunesse et candeur , j’ai déjà une folle envie de me frotter à elle, sentir sa peau nue contre la mienne. Je ferme la porte et contemple ce cul plein de promesses et le mouvement de son corps qui se délie à chaque pas . Elle est plus grande que moi mais la chose est aisée.
Je vais dans un coin de la pièce , curieuse et silencieuse , j’assiste à sa prise en main. François est encore doux, rassurant dans sa manière de parler .
Je vois sa nuque osciller en découvrant le décor , elle s’arrête quelques secondes sur le dessin mais ne parait pas outrée, ce qui me soulage grandement .
Maître nous ordonne de nous mettre à nues . En voyant tomber ses pétales , je suis fascinée par cette Rose , loin d’être flétrie . J’ai très envie d’elle , nous coller l’une à l’autre pour amorcer nos premiers pas de danse sous ses yeux . Il nous tend à chacune un verre d’eau que nous buvons d’un trait , lorsqu’il nous en offre un second , voyant son regard étonné je fais mine de l’être moi aussi .....
L’injonction préférée ,
Le plaisir sous séquestre , mettre la cocotte en pression.
Je suis prête , comme il me l’a demandé , un petit coup de vapo, Petite Robe noire de Guerlain , raccord avec ma tenue .
Dernier regard dans le miroir , je suis toujours étonnée , fascinée par mon sordide reflet , qui semble me défier , me dire " Tu pourrais être tellement belle , si tu osais enfin te regarder comme je te vois ? »
Fermer la porte , poser le sac sur le siège avant , j’ai lâché mes cheveux , Maître François ne les a pas connu si longs , nul doute connaissant l’homme que je repartirais de chez lui avec quelques touffes en moins .
Je suis impatiente de rencontrer la fameuse Rose , les vieux prénoms reviennent à la mode . Sera-t-elle brune ,blonde également ou rousse ?
Peu importe le flacon pourvu que j’ai l’ivresse .
J’espère juste être à la hauteur de la tâche demandée.
Elle doit trembler en cet instant , je l’envie presque , me souvenant de mon baptême du feu .
.... Mon dieu ,cela fait si longtemps .
Bientôt j’aurais l’âge des anciennes combattantes arborant fièrement , poitrine bombée , une nuée de médailles , du courage et du mérite gagnées à force de batailles .
Oui , c’est à mon tour de donner à Rose ce qu’Ingrid m’offrit pour mes 16 ans .
Sortir sa palette à plaisirs pour y tremper mon pinceau . Presser chaque tube à émotions . Lui tenir la main , la faire monter dans le wagonnet , toute tremblante derrière un sourire de façade , voir ses mains agripper la barre , saisir chaque émotion , le moindre détail qui puisse m’indiquer ses tensions .
Gravir avec elle la pente , lentement , inexorablement . Humer sa peur , déjà trop tard pour fuir , prise à son propre piège , sentir le vent chaud , voir le ciel s’assombrir , entendre autour de soi le tumulte des silences , les premiers shoot d’adrénaline , seconde après seconde , le tempo s’accélère , courir à contre sens vers le bord de la falaise là même où le sol va se dérober sous ses pieds , pour l’y précipiter accrochée à mon corps .
Je dois penser à elle , pour une fois je n’aurais pas le loisir d’égoïstement m’abandonner , il me faudra veiller , entretenir son foyer .
Me voilà arrivée , une seule voiture est stationnée devant cette petite maison qui ne paie pas de mine ,
J’aime ces instants , lorsque la main va appuyer sur la .... ah non il n’y en a pas , ... je .toque à l’huis .
Il m’ouvre , sourire radieux , suis certaine qu’il est soulagé , il peut compter sur l’une des deux déjà .
Il me jauge, me flatte , nous faisons la bise , comme de simples amis puis m’invite à entrer dans la pièce .
Là, pas de doute à avoir sur les événements à venir , François à planté le décor , chaines , bracelets , martinets et ce même gros sac de sport qu’il avait apporté lors de notre rencontre unique . Le connaissant , de nouvelles surprises auront enrichi son contenu
Nous nous asseyons , il me regarde longuement , sans un mot , cherche sans doute ses repères , j’aime le silence lourd .
Ensuite, me demande si j’ai fait bonne route, prend de mes nouvelles , se lève pour revenir du frigo un verre remplit à la main qu’il me tend avec autorité. Jen connais la raison et humide , je l’avale cul sec .
Puis il me parle longuement de l’Arlésienne , elle devrait arriver dans une heure , le temps de peaufiner la partition qu’il compte me faire jouer . Je l’écoute et profite de mes derniers instants de liberté pour exprimer mes idées , régler ces petits détails qui parfois peuvent faciliter les évènements .
Je suis honorée pour une fois d’être associée à l’élaboration du programme ,
François semble préoccupé , doute de sa venue , je le sens quelque peu fébrile , il n’a pas eu de nouvelles depuis deux jours. Je tente de le rassurer , lui expliquant que toute novice passe par une phase de doutes , au pire , si elle faisait faux bond, je prendrais sa part .
Dernier regard sur l’horloge , il est temps de fermer les volets, allumer les bougies , l’obscurité facilite l’abandon et les vices . Je sors de mon sac , le rouleau en carton duquel j’extrais le dessin qu’il m’avait demandé d’apporter pour le tendre à François .
Il regarde longuement l’oeuvre , sans mot dire , puis la glisse sous le cadre , libre du mur qui trône au centre de la pièce .
Il est temps pour moi de lui tendre mon collier , changer de statut , lui tourner le dos , relever ma crinière pour lui offrir ma nuque.
Voilà c’est fait , désormais , je ne m’appartiens plus , suis toute à lui , vouée aux plaisirs et à la luxure .
Je me colle à son ventre, sers les poings et tandis qu’il étreint , à pleines mains mes seins et me soulever jusqu’à me faire décoller du sol , je me mords les lèvres pour avoir le goût du s ang en bouche.
Rose, peu m’importe tes épines , une fois franchie cette porte , à pleines mains je veux t’étreindre .
Ma poitrine encore endolorie , j’entends sa voiture , je retiens mon souffle, j’ai hâte de découvrir cette jeunette avec laquelle mon corps sera uni par les liens sacrés de notre Maître, pour le meilleur du pire .
Elle frappe à la porte , j’ouvre et là !! Je tombe dénues tant ma surprise est grande de découvrir une femme plus âgée que moi .
Je fais en sorte de masquer ma stupéfaction et accueille la soubrette, de noire elle aussi vêtue avec un large sourire que j'espère engageant .
Son regard derrière ses lunettes ferait d’elle une parfaite institutrice hormis la tenue évidemment et l’émotion palpable.
Sa voix est chancelante comme la flamme d’une bougie qui au moindre souffle menacerait de s’éteindre . Nul doute qu’en dedans elle huile comme moi mais d’une émotion nouvelle , farouche. J’ai hâte de fermer la porte derrière sa gracile silhouette. Avant même qu’elle s’annonce , je prends les devants en épelant son prénom et l’invitant à entrer.
Comme j’aimerais à son âge afficher pareille jeunesse et candeur , j’ai déjà une folle envie de me frotter à elle, sentir sa peau nue contre la mienne. Je ferme la porte et contemple ce cul plein de promesses et le mouvement de son corps qui se délie à chaque pas . Elle est plus grande que moi mais la chose est aisée.
Je vais dans un coin de la pièce , curieuse et silencieuse , j’assiste à sa prise en main. François est encore doux, rassurant dans sa manière de parler .
Je vois sa nuque osciller en découvrant le décor , elle s’arrête quelques secondes sur le dessin mais ne parait pas outrée, ce qui me soulage grandement .
Maître nous ordonne de nous mettre à nues . En voyant tomber ses pétales , je suis fascinée par cette Rose , loin d’être flétrie . J’ai très envie d’elle , nous coller l’une à l’autre pour amorcer nos premiers pas de danse sous ses yeux . Il nous tend à chacune un verre d’eau que nous buvons d’un trait , lorsqu’il nous en offre un second , voyant son regard étonné je fais mine de l’être moi aussi .....
5 months ago