Rdv à l'aveugle
Mes doigts glissent et caressent la tige dressée. Ma main qui s'enroule délicatement autour de la verge en érection. Puis, juste deux doigts, index et majeur, qui montent et descendent sur le frein, sous le gland. Le sexe est dur, dressé, et il gémit, soupire, et je sens son corps vibrer sous mes attouchements, de plus en plus fort, de plus en plus vite.
Qui est-il? Le plan A avait un chantier urgent. Le plan B un rendez-vous professionnel. Je n'ai même pas eu le temps de me mettre en rage, que sa demande est arrivée sur mon téléphone. Un numéro anonyme une conversation qui s'engage. J'ignore qui tu es. Un parmi les centaines d'hommes auxquels j'ai parlé. Peu importe qui tu es, finalement. Tu me veux. Tu veux ma bouche. Je veux être une femme. Me travestir, et te faire jouir, qui que tu sois. Alors ce dialogue avec un inconnu m'excite. Me voilà en érection dans mon jean serré pendant la pause café. Evidemment: je te dis oui. Qui que tu sois.
Trois heures plus tard, j'ouvre ma porte et le mystère se dissipe aussitôt. Grand, assez âgé mais athlétique, un faux air d'aristocrate anglais accentué par de très bonnes manières, je reconnais cet homme. J'avais eu du mal à te faire bander, mon chou, mais tu avais quand même fini par éjaculer dans ma bouche!
Est-ce la confiance qui s'est installée? Ou alors ma nouvelle robe noire en vinyl et dentelle? Les longues mèches souples de ma nouvelle perruque blond cendré? Le joli choker en cuir noir, avec ses anneaux pour la laisse?Aujourd'hui son sexe est raide et chaud sous mes doigts. Sous ma langue. Sous mes lèvres. Dans ma bouche. Au fond de ma gorge. Il me caresse, sous la toile tendue mon corps est en feu. Et je le suce. Heureuse. Libre. Un sexe d'homme dans ma main, dressé devant mes charmes féminins.
Il gémit plus fort, de plus en plus vite, sous mes doigts experts. J'ai fait jouir tellement d'hommes, avec ma main, ma bouche, mon cul. Je devrais m'en lasser? Impossible: dès que je reconnais les premiers indices, je colle mes lèvres maquillées sur son sexe, je les fais aller et venir sur sa hampe, et, transportée, fascinée, je le sens éjaculer dans ma bouche. Je ne lâche sa verge que lorsqu'il s'apaise enfin. Sous ma robe, entre mes jarretelles et mes bas résille, moi aussi je bande. Encore quelques minutes. Après son départ, seule devant ma glace, je me vois prendre une noix de gel et enduire de ces mêmes doigts mon anus et mon gode. Un autre sexe dressé à vider de tout son sperme m'attend. Celui de Joana. Le mien.
Qui est-il? Le plan A avait un chantier urgent. Le plan B un rendez-vous professionnel. Je n'ai même pas eu le temps de me mettre en rage, que sa demande est arrivée sur mon téléphone. Un numéro anonyme une conversation qui s'engage. J'ignore qui tu es. Un parmi les centaines d'hommes auxquels j'ai parlé. Peu importe qui tu es, finalement. Tu me veux. Tu veux ma bouche. Je veux être une femme. Me travestir, et te faire jouir, qui que tu sois. Alors ce dialogue avec un inconnu m'excite. Me voilà en érection dans mon jean serré pendant la pause café. Evidemment: je te dis oui. Qui que tu sois.
Trois heures plus tard, j'ouvre ma porte et le mystère se dissipe aussitôt. Grand, assez âgé mais athlétique, un faux air d'aristocrate anglais accentué par de très bonnes manières, je reconnais cet homme. J'avais eu du mal à te faire bander, mon chou, mais tu avais quand même fini par éjaculer dans ma bouche!
Est-ce la confiance qui s'est installée? Ou alors ma nouvelle robe noire en vinyl et dentelle? Les longues mèches souples de ma nouvelle perruque blond cendré? Le joli choker en cuir noir, avec ses anneaux pour la laisse?Aujourd'hui son sexe est raide et chaud sous mes doigts. Sous ma langue. Sous mes lèvres. Dans ma bouche. Au fond de ma gorge. Il me caresse, sous la toile tendue mon corps est en feu. Et je le suce. Heureuse. Libre. Un sexe d'homme dans ma main, dressé devant mes charmes féminins.
Il gémit plus fort, de plus en plus vite, sous mes doigts experts. J'ai fait jouir tellement d'hommes, avec ma main, ma bouche, mon cul. Je devrais m'en lasser? Impossible: dès que je reconnais les premiers indices, je colle mes lèvres maquillées sur son sexe, je les fais aller et venir sur sa hampe, et, transportée, fascinée, je le sens éjaculer dans ma bouche. Je ne lâche sa verge que lorsqu'il s'apaise enfin. Sous ma robe, entre mes jarretelles et mes bas résille, moi aussi je bande. Encore quelques minutes. Après son départ, seule devant ma glace, je me vois prendre une noix de gel et enduire de ces mêmes doigts mon anus et mon gode. Un autre sexe dressé à vider de tout son sperme m'attend. Celui de Joana. Le mien.
7 tháng trước đây