Nos désirs font désordre


J’étais confortablement allongée sur un petit divan, un moelleux coussin de velours supportant ma tête. Il était assis dans un fauteuil, à moins d’un mètre du divan. Par-dessus ses lunettes demi-lunes, il me fixait avec force intensité. Par pure convention, nous l’appellerons Jean, prénom qui, dans notre pays, le rend anonyme. C’était un bel homme d’environ quarante ans, grand, maigre, les cheveux blonds tirant sur le roux, les yeux gris avec un vague reflet bleu. On peut ajouter qu’il était psychanalyste et que j’avais rendez-vous avec lui chaque premier lundi du mois. Voilà maintenant plus d’une dizaine de minutes qu’il m’observait sans prononcer le moindre mot.
Puis, il se redressa légèrement, comme s’il émergeait d’un songe.
-Pouvez-vous préciser ? chuchota-t-il, d’une voix à peine audible.
Les yeux collés aux plafonds lambrissés, j’accédais à sa demande :
-Il y a une véritable notion de plaisir.
(J’avais la voluptueuse sensation de me parler à moi-même)
-C’est indéniable. Je me sens totalement épanouie.
(Je laissais un long silence s’installer. Il ne le rompit pas. Je poursuivis)
-Lorsque j’enfile une petite culotte, par exemple, des frissons me parcourent le corps. C’est une impression unique. Je me mets à bander. Ma bite se dresse, elle semble satisfaite, comme si elle était heureuse de se retrouver dans ce bel écrin de soie.
Il se redressa une fois encore et laissa échapper un petit toussotement.
-Ainsi, demanda-t-il avec la même voix timide, vous communiquer avec votre verge ?
-Oui, c’est bien çà, l’image n’est pas fausse. Voyez-vous, c’est un dialogue complice.
Je tournais la tête pour glisser un petit coup d’œil oblique dans sa direction. Puis, je rejoignis mon plafond.
-Hum… Fit-il en sortant de la poche intérieure de son costume un petit mouchoir blanc. Et cette sensation se manifeste à chaque fois que vous portez de la lingerie de femme ?
-Toujours.
(Il essuyait maintenant les verres de ses lunettes. Quelques minutes passèrent, uniquement accompagnées des bruits de la rue.)
-J’imagine que la même… sensation, appelons-la comme çà pour le moment, se produit pour les vêtements.
-La même, exactement. Je pourrais occuper de longues heures à passer des robes. A chercher l’accord parfait entre une jupe et un chemisier, à choisir les chaussures et le sac à mains coordonnés.
-Ensuite, vous vous masturbez ? demanda-t-il avec une voix devenue plus présente.
-Ce n’est pas automatique. Tout cela dépend de mon degré d’excitation. Mais, en général, la réponse est oui.
-Continuez.
-Eh bien, je me caresse en laissant mes mains s’abandonner sur mes bas, je me pince les tétons par-dessus la dentelle du soutien-gorge, je m’enivre de mon propre parfum jusqu’ à la jouissance finale. Il m’arrive souvent de goûter ma semence et…
(Il toussa franchement)
-Très bien… Très bien…annonça-t-il en s’asseyant sur le rebord du fauteuil. Je vois que ces séances (appelons-les comme çà pour le moment) sont, pour vous, un bel instant de plénitude sexuelle. (Il enleva ses lunettes, fixa le plafond à son tour et rechaussa ses demi-lunes.) Mais, dites-moi, lorsque vous croisez une femme, vous intéressez-vous à ses vêtements ou bien à ses fesses?, pour parler d’une manière un peu rude.
-Les deux.
-Ah, Bien. Et un homme, alors ?
- Je m’imagine très souvent à genoux, son sexe dans ma bouche et…
-Très bien… Très bien, me coupa-t-il. Restons-en là pour aujourd’hui, voulez-vous.
Il soupira et je quittai à grands regrets mon petit divan douillet. Mais, en m’asseyant j’eu l’agréable surprise de le découvrir, pantalon ouvert, sexe fièrement dressé. Il saisit son sexe et commença à se masturber, la bouche ouverte, la respiration haletante. Je m’approchai.
Je m’agenouillai entre ses jambes écartées et gobai sa bite.
Il me saisit la tête et imprima un mouvement de va et vient continu. Sa respiration devint de plus en plus haletante. Ce coquin me baisait bel et bien dans la bouche ! Proche de l’explosion, il se redressa d’un seul coup. Presque debout, il m’enfonça son dard au plus profond de la gorge. Je manquais cruellement de souffle. Heureusement, l’explosion suivit rapidement. De grands jets de foutre emplirent ma gorge, mes lèvres, mes joues. J’étais inondée et brûlante ! Il prononça encore quelques mots incompréhensibles alors que m’occupais de son gland avec la pointe de ma langue, une sorte d’incantation, de formule magique. Enfin, il s’écroula sur le fauteuil, les deux bras pendants, le souffle court. Je me relevai, et disparu dans la salle de bains pour une petite toilette.
Plus tard, je le retrouvai assis derrière son grand bureau, occupé à noircir quelques feuillets. Il leva la tête, ôta ses lunettes et me souris. Puis, il ouvrit un tiroir et me tendit les billets. (Les psy payent toujours en liquide, c’est la règle) Je les fourrais dans mon sac.
-Alors, nous nous voyons le mois prochain, me glissa-t-il en m’ouvrant la porte de son cabinet.
Je le fixai, repositionnai son nœud papillon, et lui caressai la joue.
- Docteur, ais-je déjà manqué une seule séance ? répondis-je en l’abandonnant.
เผยแพร่โดย Damemature
8 ปี ที่ผ่านมาแล้ว
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Damemature
Damemature ผู้เผยแพร่ 3 ปี ที่ผ่านมาแล้ว
ถึง jennybhose : Celle-ci est fiction ! Mon psy était une femme !! ha ha
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jennybhose
jennybhose 3 ปี ที่ผ่านมาแล้ว
hihihi... quel retournement de situation !!!!!!
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tobifree75012
ohhhh coquine, vous savez nous exciter, l'atmosphère de plus en plus chaude, ce médecin ne pouvant retenir ses pulsions et vous jouant avec nos nefs :wink: je crois que j'ai jouis en même temps que ce médecin hmmmmmm
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