Septième récit : JEUX INTERDITS

Dimanche
C'est le grand jour ! Celui de l'emménagement dans mon premier appartement. Je travaille professionnellement depuis déjà huit mois, mais j'ai préféré patienter et économiser en habitant chez mes parents afin de me loger dans les meilleures conditions.
La camionnette se gare devant l'immeuble. Elle est conduite par une ancienne copine de lycée venue m'aider. Et c'est d'autant plus gentil que le véhicule m'a été généreusement prêté par son père. Nous avons occupé une grande partie de la matinée à le charger et nous voilà à pied d'œuvre pour ranger mes affaires dans mon nouveau lieu de vie…
En fait, il n'y a aucun meuble à porter car, hier, j'ai fait livrer et installer ceux de ma chambre. Dans la pièce principale, on trouve une kitchenette ouverte sur un espace vide. Le reste viendra au fur et à mesure, quand je pourrai me l'offrir. En attendant, des caisses remplies de livres serviront de table et de chaises…
A mon arrivée, une surprise m'attend : une autre jeune femme emménage avec l'aide de ses propres copains, le même jour, au même étage, à l'autre extrémité du palier… Peu à peu les caisses extraites des deux véhicules s'entassent sur le trottoir, et comme ce sont des emballages de récupération, elles se ressemblent terriblement. Il va donc falloir faire très attention pour ne pas les mélanger ! Pas de problème de confusion pour mes caisses ultralourdes remplies d’œuvres littéraires : l'autre véhicule de déménagement n'en contient pas. Mais pour le reste, le risque est plus grand, surtout lorsque les cartons sont entassés au hasard dans l'ascenseur poussif qui les transporte au 6e étage.
Il faut dire que si le sérieux prévaut dans les premières heures de manutention, il se dissipe peu à peu pour se transformer en une journée joyeuse et conviviale. Ma future voisine semble sympathique et très volubile. Elle m'informe qu'elle est hôtesse de l'air dans une compagnie low-cost. Ses copains sont de gentils dragueurs qui ne dépassent jamais les limites. A cette troupe vient s'ajouter la famille qui loge à notre étage : un couple charmant qui tient une librairie au coin de la rue. Ils offrent gentiment leur aide ainsi que des pizzas et des rafraîchissements pendant que leurs jumelles de six ans gambadent en riant entre les trois appartements…
Enfin tout s'achève sur des embrassades et des projets d'invitations. Ma copine repart avec la camionnette et, en cadeau bien mérité, un flacon de son parfum préféré. A cette heure, chacun n'aspire plus qu'au calme et au repos après une journée bien remplie.
Je me retrouve alors dans le séjour de mon logement désert et j'essaie de l'imaginer lorsqu'il sera réellement meublé puis, après avoir grignoté un fruit et fait ma toilette du soir, je rejoins avec soulagement ma chambre. J'observe avec satisfaction l'armoire-penderie où sont déjà rangés mes vêtements. Elle occupe tout un mur et agrandit la pièce grâce à la série de miroirs plaqués sur chaque porte. Quant à mon nouveau lit, j’apprécie son confort, surtout après une journée à jouer la déménageuse.
- Tiens. C'est quoi cette caisse près de la fenêtre ?
Malgré une certaine somnolence, je me lève pour inspecter le contenu du carton oublié. J’en arrache l'adhésif et ce que je découvre provoque ma stupéfaction. L’intérieur est entièrement garni d'accessoires utilisés par les adeptes de jeux sadomasochistes. Je referme presque aussitôt l'emballage mais, comme je n'ai pris aucune précaution pour l'ouvrir, il sera difficile pour moi de cacher à sa propriétaire que j'en connais le contenu.
- Tant pis. Demain, je rendrai tout ça à ma voisine, avec quelques mots d'excuses pour mon indiscrétion involontaire…
Je retourne au lit en quête de sommeil. Mais bizarrement, en dépit d’une fatigue bien présente, je ne parviens pas à m'endormir. Je me tourne et me retourne sous la couette. J'ai l'impression d'avoir très chaud. Et, je dois l'avouer, je n'ai qu'une seule idée en tête : ouvrir à nouveau la caisse pour en explorer plus complètement le contenu.
D'un coup, je cède à la tentation. Et pour me donner une sorte d'alibi ludique qui viendrait calmer une excitation que j'ai du mal à contrôler, je décide de tirer chaque objet l'un après l'autre et de jouer à lui trouver une utilisation propre à me satisfaire.
La première chose extraite est facile à identifier. Il s'agit d'un large collier en cuir noir ponctué de cônes métalliques argentés. Il est prolongé par une laisse en cuir assez longue. J’ajuste ce collier autour de mon cou mais au lieu de mettre l'attache sur ma nuque, je la place sous mon menton de manière que le cordon pende sur le devant. Je me place alors face aux miroirs de l'armoire-penderie et j'ouvre mon haut de pyjama pour voir l'effet produit. C'est un spectacle plutôt érotique mais pas tout à fait convaincant si je conserve le pantalon, ce qui me conduit à m'en défaire. Debout devant mon image reflétée, j'observe avec un certain narcissisme un nouvel aspect de moi-même : celui d'une fille aux cheveux longs et bruns couvrant les épaules de sa veste de pyjama largement ouverte sur une poitrine dénudée. Partant de mon cou, la laisse dessine une ligne noire entre mes seins, descend sur mon nombril et va jusqu'à mon pubis épilé. Tout cela est du plus bel effet et me ravit.
Comment s'arrêter dans ces conditions puisque le jeu s'avère si plaisant ? Je pioche une nouvelle fois dans le carton de déménagement et en retire un tout petit cylindre qui se révèle être un baume noir pour les lèvres. Comme sa propriétaire travaille dans une compagnie aérienne, elle a dû profiter d'une détaxe pour acquérir cet objet griffé par une marque de luxe. J'hésite un moment, mais la tentation est vraiment trop forte… J'enduis donc mes lèvres de maquillage et suis très étonnée de ma transformation . Afin de renforcer l'effet, je prends mon propre nécessaire pour redessiner mes cils et mes sourcils en noir et même ombrer mes paupières. J'applique également cette teinte sur mes ongles de pieds et de mains à l'aide d'un vernis. Ainsi, la métamorphose est totale ! J'en suis contente car j'adore me déguiser.
- Bon, que va-t-il sortir de la boîte cette fois ?
C'est une pièce de lingerie féminine qui émerge, plus précisément un porte-jarretelles, noir bien sûr ! Mais j'ai beau fouiller, je ne trouve pas de bas. J'en prends donc une paire dans ma propre collection, je les enfile et les ajuste aux attaches même s’ils sont en fait autofixants. J'apparais dans les multiples miroirs comme une créature fantasmatique, ce qui ne manque pas d'influer sur ma propre libido. Incidemment, mes yeux se posent à nouveau sur la poignée de la laisse qui pend à la hauteur de mon pubis. Le velours noir qui recouvre cette poignée à su capter mon regard grâce à ses reflets moirés. Mais il a également stimulé ma sensualité. Je me dis que je pourrais agréablement en détourner l'usage… Tout en restant debout, j'écarte bien mon entrejambe et je fais passer la douce extrémité de la laisse sur mon clitoris, puis je la fais coulisser entre mes lèvres vaginales, la dirige ensuite vers mon orifice anal et la conduit enfin à l'extrémité supérieure de ma raie des fesses… Pou réaliser ce mouvement, je me vois obligée de m’incliner en avant car le cordon tire sur le collier qui encercle mon cou. Malgré ma tenue, je ne suis certes pas dominée par un maître dans une relation sadomasochiste traditionnelle, mais j'ai bien conscience de me soumettre à mes propres pulsions sexuelles. Je m'abandonne sans retenue à ces agréables caresses qui explorent les zones les plus érogènes de mon intimité. C'est alors que mon portable posé près de mon oreiller se met à sonner…
- Coucou, c'est Juliette ! Alors, cet emménagement, ça s'est bien passé ? Tu est contente ? Je suis vraiment désolée, mais aujourd'hui je ne pouvais pas me déplacer à Paris pour t'aider.
- Oh, ne t'en fais pas, tout s'est parfaitement déroulé et les voisins de palier ont l'air sympa. Mais il faut que je te raconte…
Et toute enjouée, je fais à ma copine le récit de la journée : le double emménagement, le risque de confusion entre les caisses, la découverte surprenante du matériel de bdsm appartenant à ma nouvelle voisine et je jeu auto-érotique dans lequel je me suis engagé…
- Quoi ? J'hallucine ! On passe en visio direct ! Je veux absolument voir ça !
Pour la contenter, je modifie ma connexion et je positionne mon téléphone portable de façon à ce qu'il puisse filmer l'ensemble de ma silhouette, soit en vue directe, soit à travers les reflets renvoyés par les miroirs de mon armoire-penderie. Ces manipulations effectuées, apparaît sur mon écran le visage hilare de Juliette qui, tout à coup, écarquille les yeux de stupéfaction.
- Mais… Je te reconnais à peine ainsi. C'est dingue ! En plus, tu es hyper sexy !
- Tu le sais pourtant. J'adore pratiquer le cosplay !
- Oui, mais là, tu es métamorphosée… Il y a encore d'autres accessoires dans ta boîte ?
- Ben oui. Je n'ai pas tout sorti…
- Alors, qu'est-ce que tu attends ? Montre-moi vite !
Stimulée par l'excitation manifeste de ma copine, je plonge la main dans le caisses et j'en extrais un sac en tissu contenant plusieurs articles : quatre bracelets noirs piquetés des mêmes cônes métalliques que le collier ainsi qu'un bustier constitué de pièces de cuir noir et de lanières reliées entre elles par des anneaux.
- Vite, vite ! Ne me fais pas languir ! Attache donc les bracelets à tes chevilles et tes poignets. Et enlève ta veste de pyjama pour enfiler le corset !
Malgré mes habituelles réticences à l'exhibitionnisme, je ne résiste pas une seconde aux injonctions pressantes de Juliette et je m'exécute pour opérer sous son regard ma nouvelle métamorphose.
- Waa ! Tu es sublime ! Regarde comme tes petits seins sont mis en valeur par les lanières qui les délimitent ! Si nous n'étions pas séparées par la distance, je les aurais suçottés et mordillés avec beaucoup de plaisir ! Il faut dire que ta nouvelle tenue est très inspirante et qu'elle va super bien avec le porte-jarretelles et les bas ! C'est trop jouissif ce jeu… Que vas-tu pouvoir sortir de ta boîte à malices maintenant ?
Lorsque je saisis l'objet suivant, avant même de le voir, je n'ai guère de doutes sur sa nature… Le gode est assorti au reste de la panoplie : il est d'un noir brillant. Sa base très large lui permet de tenir verticalement sur une surface plane. Il est assez réaliste dans sa forme même si le gland à une forme assez hypertrophiée .
- Pas mal ! Dommage que moi je n'en aie pas de cette couleur…
Je vois, à travers l'écran, que Juliette fouille dans sa table de nuit puis brandit un sextoy d'un rose groseille particulièrement flashy.
- Bon, maintenant qu'on est toutes les deux équipées, on va pouvoir un peu s'amuser !
- Oh, tu sais ma Juliette que je ne suis pas très attirée par…
- Humm, si j'étais dans ta chambre, je ne te proposerais pas ça, crois-moi ! Avec mes petits doigts fouineurs, ma bouche avide et ma langue gourmande, je saurais te donner naturellement du plaisir. Mais là, nous sommes à des kilomètres l'une de l'autre, et je suis sûre que tu es comme moi, tu en a trop envie… Je vais te guider et tu vas m'imiter. Et tu vas voir, finalement, tu vas trouver ton sextoy super jouissif…
- Tu crois ? Bon pour cette fois, d'accord. Mais tu abuses un peu car tu sais que je ne peux pas te refuser grand-chose.
- Et encore ! Si j'avais prévu ta tenue j'aurais sorti une cravache pour mieux te persuader ! Bon, ne fais pas cette tête, je rigole… Avant toute chose, tu vas bien nettoyer ce gode et le laisser un moment sous l'eau chaude, ce qui va sans doute lui donner plus de souplesse…
Lorsque je reviens de la salle de bain, je retrouve Juliette entièrement nue sur son lit, ayant placé son propre téléphone de façon à bien me voir et à être bien vue de moi.
- Pour se familiariser avec notre joujou, nous allons commencer par l’utiliser en nous caressant doucement le visage, dit mon amie d'un ton faussement doctoral.
- Tu avais raison, il est devenu plus souple et il a conservé de la chaleur… C'est agréable sur les joues et même autour des yeux.
- Mais comme on est des filles trop gourmandes, on va avoir envie de le lécher. Humm, je te recommande de le faire tout le long de la tige, comme un sucre d'orge à la fête foraine. Et n'hésite pas à le rendre bien baveux !
- Oui, ce n'est pas désagréable mais ça serait meilleur avec un coulis de fruits, par exemple.
- Rassure-toi, tu pourras le goûter avec ton propre coulis tout à l'heure. Mais maintenant il nous faut prendre en bouche ce gland bien appétissant.
- Humm, oui le mien est tout dodu, on dirait la tête d'un champignon ! J'aime bien glisser ma langue à la lisière du gland et de la tige.
- Tu peux aller plus loin dans ta bouche si tu veux, mais c'est comme avec un vrai sexe, il faut que ça reste un plaisir, pas un exploit… Humm, ça devient de plus en plus dur de parler… C'est dingue comme je salive avec ça dans ma bouche… Humm, mon joujou est bien lubrifié, c'est donc le moment de lui faire connaître un autre orifice.
- Vas-y, commence. Je ne vais pas tarder à t'imiter…
- Alors je vais m'allonger sur le dos en ouvrant bien mes cuisses pour caresser tout en douceur mon vagin et mon clito avec l’extrémité de mon gode. Là, comme ça, humm… Et je n'hésite pas à m'attarder sur les zones les plus sensibles…
- C'est vrai, rien ne nous presse… J'ai aussi des petits frissons à l'intérieur de mes cuisses. C'est vraiment agréable.
- Approche donc ton téléphone. Wanadoo, tu mouilles déjà comme une petite folle ! Tu n'auras pas besoin de lubrifiant quand on va passer aux choses sérieuses…
- J'avoue… Humm, oui je reconnais que c'est un délice de se caresser ainsi…
- C'est clair. Bon, tu as raison quand tu dis qu'un gode n’apporte qu’un plaisir artificiel, mais ce qui est bien, c'est que tu en as le contrôle absolu.
- Humm, merci pour le cours d'éducation sexuelle, Maîtresse ! J'apprécie tes conseils d'experte, et aussi les exercices pratiques qui les accompagnent ! Humm, vraiment trop bon…
- Mais, qu'est-ce que je vois ? Tu as enfoncé ton joujou dans ta petite chatte ? Sans m'en demander la permission ? Tu deviens une vraie coquine dévergondée qui cherche à s'émanciper ?
- Oh, pardon Maîtresse ! J'avais trop envie de sentir le gros gland et sa lisière bien marquée passer et repasser au contact de mes lèvres externes puis internes… Quelles sensations intenses ! Humm, oui…
- La vilaine ! Je suis hyper jalouse moi ! Mon gode est nettement plus lisse que le tien ! Mais il procurera d'autres sensations, vu sa longueur… Quand tu seras prête, tu poseras ton joujou avec la base à plat sur le lit, pour que le membre soit bien vertical, et tu t'accroupiras dessus afin d'enfoncer la tige par paliers au plus profond de ton vagin. Moi, c'est ce que je préfère, sonder mes limites…
- Oh, mon gode me semble aussi très long… Mais je vais faire au mieux, Maîtresse !
Chacune de nous s'active, oubliant pour un moment sa partenaire de jeu et cherchant le rythme et la position qui lui conviennent le mieux pour faire monter l’excitation. À ce jeu, je suis comme souvent la plus rapide à sentir venir le moment où, submergée par la volupté, je perds tout contrôle. Le mouvement de va-et-vient du gros jouet coquin dans mon vagin étroit a soudain l’effet d'un tsunami de jouissance qui se diffuse avec une intensité incroyable à l'ensemble de mon corps. Foudroyée, je vacille et perds l'équilibre. Je reste un petit moment, presque étourdie, vautrée sur le lit, avec le gode encore à moitié inséré dans ma vulve.
Lorsque je retrouve enfin mes esprits, je me rappelle le conseil de Juliette de sucer mon sextoy pour savourer ma liqueur intime. Cela s'avère en effet délicieux !
Pendant ce temps, mon amie n'en a pas fini avec sa quête du plaisir. A travers l'écran de mon téléphone portable, je peux assister à un spectacle étourdissant. Celui-ci s'apparente à une sorte de combat épique : alors qu'elle est lancée dans une chevauchée frénétique, Juliette émet des gémissements sonores ponctués d'expressions particulièrement crues qui semblent stimuler son ardeur. Et lorsque sa position de cavalière du sexe lui paraît avoir atteint ses limites, elle l'abandonne pour se placer à quatre pattes et enfoncer d'un coup son sextoy par l'arrière, comme si elle se faisait pénétrer en levrette. La vue que j'en ai est imprenable : le gode va et vient à une vitesse folle dans sa vulve trempée alors que son anus s'entrouvre et se referme, animé de spasmes convulsifs. Soudain, un son rauque et prolongé sort de la gorge de mon amie qui s'effondre à son tour, la tête entre deux oreillers, sur son lit.
Lorsqu’elle se relève, je m'attends à la voir éprouvée par cette séance particulièrement dynamique, mais elle affiche finalement un visage souriant et satisfait.
- Alors, ça t'a plu cette petite expérience de plaisir solitaire assisté ?
- Je dois reconnaître que tu avais raison, c'était plutôt plaisant. Mais je t'avoue également que te voir aux prises avec ton propre gode m'a offert un moment exceptionnel que je ne suis pas prête d'oublier.
- Moi, c'est ta métamorphose en créature hyper sexy qui restera gravée dans ma mémoire. Et lors de notre prochaine rencontre, je compte bien que nous organisions une séance de cosplay qui dégénère en un pur moment de luxure. Mais maintenant je dois t'abandonner car j'entends mes parents rentrer de leur soirée au cinéma. Et ils seront étonnés de mon apparence s'ils passent dans ma chambre pour me dire bonsoir. Alors, bisous de partout !

Lundi.
Ce soir, mon retour du travail m'apporte une double satisfaction. D'abord, celle de profiter d’un moment de repos après une journée très prenante. Mais aussi celle de regagner mon « chez moi » pour la première fois dans le cadre de ma vie quotidienne. Je savoure ce privilège d'avoir conquis mon indépendance quand je pense à Juliette qui vit encore chez ses parents.
Cependant, tout ceci est nettement tempéré par la perspective de devoir rendre la caisse remplie d'accessoires de bdsm sans pouvoir dissimuler que j'en ai découvert fortuitement le contenu. Plus je tarde, plus ça sera difficile. 19h30, cela me semble une bonne heure pour me lancer…
Je sonne et la porte s'ouvre immédiatement.
Souriante, ma voisine m'accueille dans sa tenue d'hôtesse de l'air. Même si je donne l'impression de verser dans le stéréotype, je dois dire que son physique s'avère tout à fait adapté à son emploi, ce que je n'avais pas vraiment envisagé hier lorsqu'elle portait un vieux survêtement lors de son emménagement.
- Bonsoir. Vous avez de la chance, j'allais partir !
- Bonsoir. Je vous rapporte une caisse qui vous appartient et que j'ai ouverte par erreur hier en rangeant mes affaires.
- Oh, vous avez déjà vidé vos cartons ? Ce n'est pas du tout mon cas ! Mon appartement ressemble à un vrai champ de bataille…
Machinalement, elle soulève un rabat, et son sourire s'efface instantanément. Après un bref merci, elle me referme brusquement la porte au nez.
Depuis ce jour, ma nouvelle voisine ne m'adresse plus du tout la parole et me lance des regards noirs quand nous nous croisons. Dans ces conditions, lorsque nous nous trouvons toutes les deux dans l'ascenseur, le parcours des six étages dans un silence de plomb me paraît très très long.
Et puis, c'est bien dommage, car je pense que j'aurais eu beaucoup de plaisir à la voir se dénuder devant moi pour me permettre de jouer avec son uniforme d'hôtesse de l'air…
Publicerad av AANNAMILLENNIUM
1 år sedan
Kommentarer
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pantheredesneiges
pantheredesneiges 5 månader sedan
Très joli récit ou les deux amies découvrent certains plaisirs spéciaux que j'aime pratiquer, moi aussi. La fin est drôle, même si je ne comprends pas la réaction de la voisine; c'était une occasion, pour elle, d'élargir le cercle de ses amies...
Svar
ccandau
ccandau 1 år sedan
magnifique très belle découverte du BDSM c'est un plaisir très particulier très bien écrit et surtout très excitant
Svar
jocho69
jocho69 1 år sedan
Oui excellente histoire, très coquine, j'adore ce genre de scenario, mais maintenant que va t'il se passer avec juliette? Quant à la voisine, il va falloir retrourner au charbon et essayer de retrouver un nouvel angle pour faire plus ample connaissance...
Svar
laurent7891
laurent7891 1 år sedan
Encore une jolie tranche de vie, pleine de sensualité et d'érotisme.... le jeu mutuel des copines en visio est des plus excitants et ne peut laisser indifférent.... sensations et émotions garanties... Vos fins de récits sont souvent surprenantes, voire étonnantes....et celle-ci n'échappe pas à cette agréable règle... je partage l'avis de notre héroïne... la réaction de l'hôtesse de l'air est d'autant plus déconcertante, qu'elle aurait du au contraire, se réjouir et profiter de ce quiproquo provoqué par la découverte involontaire de ses pratiques sexuelles, pour s'amuser entre voisines et passer de chaudes soirées...entre elles et avec Juliette en visio... dommage pour l'hôtesse de l'air... et pour nous car vous n'auriez pas manqué de nous raconter ces scènes torrides...
Svar
Rabbyrob69
Rabbyrob69 1 år sedan
Your steady transformation from student ingenue into a sensually confident writer is a marvel to witness in this way. As before, you incorporate the little mundane aspects of a scene, in this case, the necessary boxes of our lives, into a veritable Pandora's purse for play. The build and mutual fun with the joyous Juliette helps to maintain the light dynamic. Which closes and changes abruptly with the closure of the other new tenant's openness...where next we wonder! 
Svar