"Coiffure" nocturne

Nuit noire pour tout le monde et nuit blanche pour moi. Moment propice pour laisser aller ses pensées y compris dans des domaines plutôt intimes. Je me suis soudain souvenu que ma compagne m'avait confié qu'afin de palier mon absence elle se donnait du plaisir avec le manche de sa broche à cheveux. Je faisais alors marcher mon imagination cherchant à visualiser la scène. Dans une pose lascive avec les jambes ouvertes introduisant avec délectation l'extrémité de cet objet détourné de sa fonction primitive à des fins plus sensuelles. Dame Nature ne m'ayant doté que d'un seul orifice partagé avec la gente féminine je me décidais subitement à essayer cette activité en lui prodiguant les mêmes stimulations récréatives et relaxantes. Excité à l'idée de me procurer du plaisir de façon significative solitaire et totalement dissimulé je regagnais la salle de bain dans laquelle je m'enfermais avec la sensation de l'enfant pleinement conscient de perpétrer son forfait à l'insu de son entourage. Un coup d'oeil rapide au panier du nécessaire de coiffure et je repérais bien vite une petite sélection de brosses munies de manches de formes et de dimensions assez intéressantes pour l'usage ludique que je leur réservais. Deux d'entre elles retinrent mon attention par les particularités morphologiques de leur appendice de préhension. L'un d'eux était fuselé avec l'extrémité sphérique permettant une intromission douce et l'autre quant à lui comportait un certain nombre de cannelures toriques sur toute sa longueur laissant présager une stimulation plus tonique. En cherchant un peu je retrouvais une boîte de préservatifs au fond du placard du lavabo dernier vestige d'une activité sexuelle plus libérée de ma compagne avant qu'elle ne se consacre à votre serviteur depuis quelques temps déjà. Je récupérais donc un petit étui carré métallisé que je déchirais avec précaution pour en retirer le contenu. Je saisis donc le petit étui en latex diaphane et j'en gainais la tige oblongue de la première brosse. Je ne tardais pas avant de vouloir essayer ce nouveau jouet improvisé. Je me suis donc accroupi en me cambrant afin que ma croupe soit accessible. Je me saisis alors de la brosse par sa partie hérissée de poils trop agressifs pour l'usage imminent que j'allais en faire. J'appuyais délicatement l'extrémité donc le contact créa instantanément une sensation très confuse en rien désagréable au contraire mais rapidement transitoire. Il fallait passer à une étape supplémentaire. Alors tout doucement mon sphincter semblait vouloir gober ce nouveau venu tel une bouche dont les lèvres s'entrouvent sur un met succulent. Ce fut une explosion des sens jusqu’alors inconnue. Tout en moi se mit à tressaillir à vibrer. Bref ce fut un moment magique qui n’avait qu’un inconvénient celui d’être éphémère. Il me fallait cependant essayer une variante car mon instinct me conduisait à vouloir réitérer la chose mais avec une approche différente. Je changeais alors de brosse pour le modèle muni du manche plus tourmenté. Je me doutais que les sensations procurées seraient autres et plus intenses. Ce fut au-delà de mes attentes : la friction des tores successives sur la restriction de mon anatomie excitée m’arracha un orgasme violent comme je n’en avais jamais connu auparavant. Ce fut un moment de découverte d’intenses sensations.