Uxue, laisse-moi te décrire chaque détail de ce rêve qui me hante… Ce rêve où nos corps se sont cherchés, trouvés, dévorés sous le jet brûlant de la douche.
Je me souviens de la chaleur humide qui collait à nos peaux, de la buée qui troublait tes yeux caramel, pleins de désir. Tu étais là, nue, offerte, les cheveux ruisselants, l’eau glissant le long de ta gorge, entre tes seins, sur le creux de ton ventre. J’ai posé mes mains sur tes hanches, senti ta peau frémir sous mes doigts.
Tu t’es pressée contre moi, et j’ai entendu ton souffle s’accélérer quand j’ai fait glisser une main entre tes cuisses, trouvant déjà ta chaleur, ton humidité, bien plus enivrante que l’eau qui nous couvrait. Tes doigts se sont enfoncés dans mes épaules, tes ongles creusant ma chair comme si tu craignais de sombrer.
Je t’ai retournée, plaquée contre le mur, le carrelage froid contre ton dos, tandis que mes lèvres descendaient le long de ta colonne vertébrale, savourant chaque frisson. Tu as arqué les reins, et j’ai senti ton corps réclamer le mien. Alors je t’ai prise, d’un coup, profondément, te remplissant avec une force qui t’a fait crier.
L’eau tombait en cascade sur nous, mais rien ne pouvait éteindre cette ardeur. Tes hanches roulaient contre les miennes, cherchant le rythme, le frottement, la friction parfaite. Tu t’es mise à trembler, tes muscles se serrant autour de moi, et j’ai su que tu étais au bord.
Quand tu as joui, ce fut comme une onde électrique entre nous—tes doigts agrippés au mur, ton dos cambré, ton souffle coupé. Et moi, fou de toi, je t’ai suivie dans l’abîme, te tenant serrée, murmurant ton nom comme une incantation.
Je me suis réveillé le corps tendu, encore imprégné de l’écho de ton plaisir.