Chap.9: Ma nuit au Château

- Ma chère, vous êtes divinement belle dans cette robe !

Ainsi m’accueille Monsieur de la Mothe-Fourrée, dans un petit salon ou la table a été dressée. L’éclairage est assuré par de nombreux chandeliers qui diffusent une lumière tamisée et intime.
La table est digne d’un roi, par sa vaisselle et ses couverts mais aussi, comme je vais le découvrir bientôt, par les mets qui nous sont servis.

Nous sommes quatre. Maria, l’actrice qui jouait la Reine, est, elle aussi, somptueusement vêtue. Sa robe est aussi sombre que sa chevelure. La mienne est couleur crème et les deux robes sont rehaussées de fils d’or.

Gabriel, le petit-fils de notre hôte, est assis sur un siège et nous observe. Et, pour finir, il y a notre hôte et moi. Je le remercie.

- C’est la robe qui est divine, je ne fais que la porter…
- Taratata ! Je sais bien ce que je dis, en dépit de mon âge ! proteste le vieil homme.

Nous sommes interrompus par un valet, un beau gars d’une trentaine d’années, viril et bien charpenté.

- Monsieur est servi ! annonce t’il.
- Merci Gaspard ! répond notre hôte.

Le diner est succulent. Il est arrosé d’un excellent champagne. J’ai l’impression de rêver.
Notre hôte fait l’essentiel de la conversation. Il raconte mille anecdotes sur ses ancêtres, qui ont côtoyé des rois et des reines.

L’un d’eux, le Chevalier de Bitetendue, contemporain de François Ier, devint célèbre dans tout le royaume, à son corps défendant.
C’était un légendaire trousseur de jupons. Princesses, bourgeoises, paysannes et même, dit-on, nonnes, aucune femme ne lui résistait, au grand dam de son épouse, Gersende de la Mothe-Fourrée .

Excédée d’être la risée de la Cour, cette femme au caractère bien trempé décida de mettre un terme définitif à cet outrage.
Après avoir fait boire au Chevalier un vin de Bourgogne préalablement dr.og.ué, elle l’émascula avec son propre poignard de chasse.

- Ainsi a-t-elle tranché la question ! conclut notre hôte, ravi de son jeu de mot.

L’histoire ne s’arrête pas là. Gersende, jusqu’alors assez prude, décida de parachever sa vengeance en imposant à son époux diminué de regarder ses parties de jambes en l’air avec ses amants et maitresses.
Ainsi, elle conviait souvent à diner sa cousine, Adélaïde de la Touffe-Allair, autrefois la maitresse favorite de son époux.
Et, devant ce dernier, elles se caressaient et se broutaient l’entrejambe. Puis, le valet de chambre, appelé Le Gourdin, était sollicité pour honorer les deux dames devant le pauvre chevalier qui ne pouvait plus rien faire d’autre que de regarder.

- Je suis, hélas, comme ce pauvre Chevalier ! déclara notre hôte. Je n’ai, Dieu merci, pas subi son funeste sort, mais, comme lui, je ne peux que regarder, désormais ! Mais j’y éprouve quand même beaucoup de plaisir…

Je croise le regard de Maria. Sans qu’aucun mot ne soit échangé, nous avons, l’une comme l’autre, compris la discrète allusion de notre hôte.

- Pourquoi ne pas vous installer sur ce canapé ? demanda Maria.
- Volontiers ! fit le vieil homme.

Gabriel s’installe, lui, à côté de la cheminée, dans un endroit fort peu éclairé.

Maria me tend la main et m’accompagne vers l’autre canapé qui fait face à celui de notre hôte. Puis elle me fait tourner et, lentement, délace les cordons de ma robe.
Bientôt, le vêtement tombe mollement à mes pieds. Je fais face à Jean-Adhémar, vêtue de mes bas de fine soie, d’un corset souple rehaussé de dentelle et d’un jupon froufroutant.

- Je trouve que la lingerie du XVIIème siècle était bien plus suggestive que celle d’aujourd’hui ! commente sobrement notre hôte.

Je déshabille Maria, prenant mon temps afin de faire durer le plaisir. Je lis le même intérêt dans les yeux de Monsieur de la Mothe-Fourrée et de son petit-fils, Gabriel.
Bon sang ne saurait mentir.

Nous sommes nues devant notre hôte. Maria, décidément plus audacieuse que moi, s’approche de notre hôte et tourne devant lui, exposant à la vue du vieil homme son corps si désirable.
Je fais de même, encouragée par l’audace de ma nouvelle amie.

Maria me prend par la main et me fait assoir à côté de notre hôte. Ce dernier ne se gêne pas pour détailler à loisir mes appâts.
Sa main s’avance lentement, puis reste comme suspendue dans l’espace. Je saisis la main et la pose sur mon sein qu’elle caresse doucement.

Maria est à mes pieds, agenouillée. Elle écarte mes jambes afin d’accéder au saint des saint, mon trésor caché. Elle dépose quelques baisers sur la face interne de mes cuisses, puis, de son pouce, elle découvre mon clitoris.

Sa bouche se pose sur ma chatte que sa langue invasive visite aussitôt. Je tourne mon visage vers notre hôte afin qu’il profite de mes soupirs et gémissements. Il semble ravi et pince mon téton.

Je sens une présence au dessus de moi. Gabriel est derrière le canapé. Il penche sa tête vers moi et sa main vers mon autre sein. De ma main libre (l’autre caresse les cheveux de Maria) je l’attire à moi et l’embrasse. Il est surpris mais s’adapte vite à la situation comme me le prouve sa langue qui virevolte dans ma bouche.

La main de notre hôte se pose sur la mienne et, doucement, l’attire vers lui. Il la pose sur une verge un peu molle, que je me mets à caresser. Le sexe du vieil homme se redresse illico.
Je suis en train de perdre les pédales car Maria me lèche avec une redoutable efficacité. Gabriel s’est redressé et il présente sa bite devant ma bouche. Il est pas ma.l monté pour un garçon de son âge.
Je le suce lentement, trop occupée à retarder le plus possible mon orgasme.

Mais toute chose à une fin et je dois dire que cette fin là est une apothéose. Je me cambre et me tord, prenant mon plaisir sous la bouche gourmande de Maria. Lorsque je retourne ma tête vers Gabriel, c’est pour recevoir une bonne dose de sperme sur le front.

Maria se met à rire et vient m’embrasser mais aussi lécher la semence du jeune homme. Puis, elle se tourne vers le grand-père et, léchant et suçant la bite du vieil homme, elle parvient à lui redonner vigueur.

Gaspard, le valet de tout à l’heure, vient débarrasser la table, comme si de rien n’était. Son maître l’interpelle.

- Gaspard ! Venez donc faire profiter ces dames de vos dispositions naturelles !
- Bien monsieur !

Tout en me regardant droit dans les yeux, le valet se déculotte. Devant mes yeux effarés apparait alors un engin incroyable.
Il y avait Jérémie, il y a maintenant Gaspard. Tel un moderne centaure, il me présente en souriant une bite intimidante.

Je me lève du canapé pour m’agenouiller devant cet incroyable exemple de caprice de la nature. Je prends la queue de Gaspard avec mes deux mains, la caresse, la roule sous mes doigts. Puis ma langue vient lécher la goutte qui suinte de son méat. J’aime cette liqueur salée qui précède la semence masculine.

Ma langue parcourt toute la longueur de la tige de chair. Je sens, sous mes doigts, palpiter la vie qui habite ce sexe cyclopéen. Je continue à branler, à lécher, mais Gaspard me rappelle à mes devoirs en posant son gland contre mes lèvres.

- Suce-moi ! dit-il simplement.

Alors je suce. Le gland d’abord que je titille aussi avec ma langue. Mais Gaspard s’enfonce dans ma bouche. J’ai un bref moment de panique. J’aurais belle mine si je meurs étouffée par une bite !
Mais je respire par le nez et le seul inconvénient est vraiment le diamètre de la queue. Je vais me déboiter la mâchoire !

Maria vient à mon secours. Elle enfourne, elle aussi, l’engin de Gaspard, mais elle s’y prend mieux. Je soupçonne que ce n’est pas la première fois qu’elle le suce.
Je croise le regard de Monsieur de la Mothe-Fourrée.

- Alors, que pensez-vous de Gaspard ? me demande t’il.
- Je suis… impressionnée !
- N’est-ce pas ? Un de ses ancêtres était mirebalais chez le Régent, Philippe d’Orléans.

Pour celles et ceux qui ne savent pas ce qu’est un ‘’mirebalais’’, sachez seulement que c’est à Mirebeau que l’on trouve, encore aujourd’hui, les ânes du Poitou les mieux membrés (il s’agit de Mirebeau dans la Vienne, à ne pas confondre avec Mirebeau-sur-Bèze, qui se trouve en Bourgogne).
Par extension, on donna ce nom aux hommes recrutés pour la taille de leur membre viril et rétribués pour donner du plaisir aux dames lors des soupers, restés fameux autant que scandaleux, donnés par le Régent de France.

Je me porte au secours de Maria et nous léchons et suçons Gaspard ensemble. Gaspard est un garçon assez nature qui n’hésite pas à exprimer ses désirs.

- Lèche-moi les couilles… Mmmm…. Oui, comme ça !

Il nous relève et nous embrasse l’une après l’autre. Puis, il s’adresse à notre hôte.

- Laquelle je baise en premier, Monsieur ?
- Claire n’a jamais eu les honneurs de la maison, commencez donc par elle !

Gaspard me sourit et me prend le bras. Il m’entraine vers le canapé et me demande de m’y appuyer.

- Une bonne levrette, tu vas aimer j’en suis sûr !

Appuyée ainsi, je fais face à notre hôte qui ne manquera ainsi aucune expression de mon visage.
Il n’est guère nécessaire de me préparer, je suis déjà trempée et, à ma grande surprise, la bite monstrueuse de Gaspard rentre dans mon vagin comme dans du beurre.

- Alors Gaspard ! fait notre hôte, commentez, que diable !
- Elle a le con bien serré mais d’une grande douceur. Je vais prendre beaucoup de plaisir avec elle… et lui en donner !

Je suis un peu sidérée, on dirait qu’il commente une étape du tour de France. Heureusement pour lui, les sensations qu’il me prodigue sont à la hauteur de mes attentes. C’est un sacré coup, Gaspard !
Il me prend en levrette doucement et ouvre mon anus avec son pouce. Je laisse faire tout en espérant qu’il ne veuille pas m’enculer.

La seule taille de son membre et ses doigts sur mon clitoris ne tardent pas à m’envoyer directement au paradis. Je jouis et mon plaisir est décuplé par l’émotion que je lis dans les yeux de notre hôte. Je croise son regard et il sait que je lui dédie mon orgasme.

Puis Gaspard s’occupe de Maria. Il s’assoit sur le canapé et elle vient s’empaler sur lui. Je participe en embrassant alternativement la belle brune et le beau valet.
Elle est en transe, gémissant tout en coulissant sur la tige de chair de notre nouvel ami.

Je décide de m’occuper de Jean-Adhémar. Le maître des lieux semble ne pas pouvoir redresser tout seul son mât. Je le rejoins et le prends en bouche. Il faut vraiment toute mon expérience de la fellation pour que notre hôte durcisse convenablement. Il bande sous mes doigts et ma bouche et en regardant Maria et Gaspard baiser sous ses yeux.

Soudain, le vieil homme se raidit et, dans une sorte de soupir, il jouit et lâche sa semence dans ma bouche. Il reste ainsi un moment, les yeux mi-clos et comme épuisé par cet effort.

A côté de nous, Maria et Gaspard baisent de plus belle. Il a pris la belle brune en levrette et lui prodigue de larges coups de reins qui font crier de plaisir la belle brune.
Au bout de quelques minutes de ce traitement, elle n’en peut plus et jouit bruyamment pour la plus grande joie de notre hôte qui applaudit.

Gaspard la tire doucement par les cheveux pour qu’elle s’agenouille devant lui. Je comprends qu’il va jouir et éjaculer et je me précipite pour prendre ma part du cadeau.
Dans un rugissement léonin, Gaspard nous arrose de sa semence. Nous léchons sa bite, la suçons et, pour ne rien perdre, j’embrasse Maria qui a encore du sperme sur les lèvres.

Gaspard semble épuisé et il se retire après avoir ramassé ses affaires. Gabriel a disparu, je me demande s’il a assisté à toute la séance.

Monsieur de la Mothe-Fourrée reste à demi étendu sur le canapé, un sourire extatique aux lèvres.

- Merci mesdames, grâce à vous, j’ai retrouvé un peu de ma jeunesse ! dit-il
Opublikowano przez sainte_levrette
5 mies. temu
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Kumanote
do sainte_levrette : De rien
Vraiment, j'adore
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sainte_levrette
do Kumanote : Merci de tes commentaires encourageants !
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Kumanote
J'adore
C'est bien écrit, enlevé, excitant à souhait
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ccandau
do sainte_levrette : merci de la réponse
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Josbarley
Existant et les noms des personnages est bien choisis xxx
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sainte_levrette
do ccandau : J'ai vu (et répondu !) Merci !
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ccandau
do sainte_levrette : viens de lire le dojo2 l'ai commenté
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sainte_levrette
do ccandau : Merci !
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ccandau
do sainte_levrette : elles sont très excitantes
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sainte_levrette
do ccandau : Bienvenu dans mon livre d'histoires coquines !
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ccandau
magnifique je découvre vos talents, ce texte est des plus chauds on se délecte en lisant et l'excitation nous gagne, je vais lire vos autres récits
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sainte_levrette
do laurent7891 : Oui, je crois que c'est comme une drog.ue. Comme disait je ne sais plus qui "plus on baise et plus on a envie de baiser" !
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laurent7891
Splendide et jouissif ( j'insiste ) spectacle auquel vous nous avez convié ! Merci d'avoir évoqué ce pauvre chevalier dont je ne connaissais pas encore toute l'histoire...j'ai pu compléter mes connaissances grace à vous.... décidément, apprendre en se branlant devient en vous lisant, une façon de décupler son plaisir ( je fais référence au mirebalais notamment )....j'aime cette atmosphère très "régence" genre "Que la Fête commence ! "...vous la décrivez si bien ! ....mais, je suis certain que notre héroïne ne va pas s'arrêter à cette orgie....maintenant qu'elle y a pris goût....
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