Itinéraire d’un transgenre 7

Dévergondage, luxure et bois de Vincennes





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Fin 95, début 96. Lydia et moi sommes devenues amies. Outre Gérard, nous avons des aventures avec d’autres compagnons de jeu. Lydia me fait entrer dans son cercle privé, m’apprend à m’habiller et me maquiller, Elle n’a que 23 ans lorsque je la rencontre mais déjà une grosse expérience. Elle a commencé à se travestir à 15 ans et s’est faite son 1er mec à 16. J’en ai 31 et c’est une gamine qui m’apprend à me féminiser.

Lydia (Florian en masculin) est étudiant en médecine. Le jour en médecin apprenti en amphi où au labo, la nuit dragueuse de mecs en bar et en boite de nuit. Comme elle me dit : j’étudie l’anatomie le jour et je fais les travaux pratiques la nuit.

De mon côté, je bosse 2 nuits sur 4. Parfois, je suis libre 4 nuits si on se remplace avec des collègues. Du coup, on se voit beaucoup Lydia et moi. Avec elle, je prends confiance et commence à sortir en femme. Elle m’apprend à, selon ses propres termes, « chasser les mecs » : à les aguicher, prendre les bonnes poses. On a du succès ! Et on se faisait beaucoup de mecs. A l’époque, on allait au Queens sur les Champs ou dans le Marais, ainsi que dans un bar dans le 9eme arrondissement qui, à l’époque, et à certaines heures de la soirée, servait de point de rencontres entre mecs motivés et 3eme sexe. Ce bar a été racheté par la suite et a changé de « clientèle ».

On se faisait plusieurs mecs par sortie. On a baisé à peu près partout : des toilettes, des voitures, dans des bureaux où les mecs avaient la clé. On s’est même fait prendre une fois dans une petite ruelle par des rebeus pressés de nous enculer.

Le souci, Lydia était de bonne famille avec les moyens : elle avait son studio Rue des Ecoles et de « l’argent de poche » de ses vieux pleins aux as. Ce n’était pas mon cas. Je me changeais chez elle et elle me payait pas mal de sorties. Ce qui me gênait un peu. Ce que je lui ai dit assez rapidement. Pas démontée, Lydia me répondis qu’elle allait de temps en temps dans quelques coins du bois de Vincennes réputés pour les plaisirs vénaux. En clair, elle faisait de temps en temps la pute. Elle ajouta qu’elle se faisait un joli petit pactole sauf que pour elle qui n’était pas dans le besoin, c’était juste le plaisir de faire la pute. Elle me proposa aussi sec d’y aller le lendemain soir.

Risqué le plan me dis-je ! Sauf qu’à l’époque, les flics parisiens ne faisaient pas la chasse aux putes comme ce fut le cas quelques années plus tard. De plus, les coins que me décrivait Lydia étaient en retrait des zones de tapins habituelles. Ca aura son importance un peu plus tard. Lydia était très convaincante et je me laissais tenter.

Le lendemain soir, vers 21h, commença chez moi une carrière de prostituée qui allait durer une bonne année. Ca tournait déjà lorsque nous nous sommes positionnées. Des mecs me tournent autour, m’observent. Je suis très nerveuse, j’ai du mal à sourire au contraire de Lydia qui prend la pose et aguiche facilement.

Au bout de 10 minutes, un type d’une cinquantaine vient vers moi et me dis : « c’est combien ? ». Ca y est : c’est parti ! Je réponds 30 francs pour une pipe, 50 pour me sodomiser (le tarif à l’époque… maintenant, les prestations sont en euros et ont pratiquement doublés !).
Et me voilà, l’emmenant un peu plus loin derrière un bosquet pour faire ma 1ere pipe en tant que pute. Le mec éjacule en moins de 2 minutes. 30 francs pour 2 minutes de pipe : rentable le plan ! Ce 1er soir, je ramasse près de 250 francs en deux heures de tapin. Un bel argent de poche car pour moi, la vie est chère à Paris.

Je prends de l’assurance au fil du temps. Je vais tapiner, parfois avec Lydia, parfois seule car j’habite pas loin du bois de Vincennes. Une soirée, je me suis faite près de 1500 balles (environ 30 clients avec pas mal de sodos. Je ne sentais plus mon cul !).

J’ai arrondi mes fins de mois pendant presqu’un an en faisant le tapin en me forgeant une bonne petite réputation. Mais toutes les belles choses ont une fin.

Le 23 avril 97, il est environ 22h. Je tapine avec Lydia ce soir là. Alors que je suce un client, j’entends des voitures arriver. Le client percute direct en me disant : « les flics ! ». Il détale et machinalement, je le suis et j’ai raison car on arrive à s’enfuir sans se faire remarquer. On a bien couru 2 kilomètres sans s’arrêter. Je n’en peux plus, je m’arrête et me planque. Le cœur bat la chamade. A cause de la course d’une part, et de la peur que j’ai eu d’autre part. Tout en récupérant, je pense seulement à Lydia à ce moment là. A-t-elle pu s’enfuir aussi. J’attends 2 bonnes heures avant de sortir de ma cachette et de regagner discrètement ma voiture. Il n’y a plus personne.

J’ai eu de la chance ce soir là : le client a percuté très vite et je portais des bottes à talons plats, ce qui m’a permis de courir plus vite et de me mettre à l’abri. J’ai tenté de joindre Lydia, sans succès… Gérard me raconta un peu plus tard qu’elle s’était bien faite embarqué, les parents ont été informés. Il a repris ses études par la suite mais a arrêté de faire le trav pendant probablement un bout de temps. J’ai essayé de reprendre contact mais il m’a demandé de ne plus l’appeler.

Quant à moi, ma vie de pute s’est arrêtée ce soir là car j’ai pris conscience que, si j’étais pris, je pouvais moi-même pointer au chômage. Après une longue interruption, j’ai repris des activités de trav mais je suis resté dans le domaine plaisir gratuit.





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Gepubliceerd door roxytrav22600
4 jaar geleden
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Merci pour ce beau récit  bisous 
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groslopenlingerie
J'ai tapiné au bois de Boulogne, juste pour le sexe, c'était à la fois stressant et excitant.et c'est la que je me suis faite démonter le mieux.
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ropaul45
merci pour ce partage
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je pense que tu as pris une sage décision de faire ca car il y a aussi de gros tarés sur terre et tu aurais pu finir au milieu du bois battu a mort ...apres rien ne t empeche de faire escort a ton domicile ou un lieux privé 
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