Chap.10: La Pagode.

Je quitte à regret le château de la Mothe-Fourrée. Son châtelain m’a toutefois promis de m’inviter au grand bal costumé qu’il donne, tous les ans, au début de l’été.

Arrivée chez moi, pas de Romain. Je suis un peu déçue. Il a laissé un mot, expliquant qu’il a dû partir en Italie pour une commande en litige avec un gros client.

En soupirant, je prends connaissance du reste du courrier lorsque je vois une petite boite. Je l’ouvre et j’y trouve un petit flacon. Du parfum.
‘’Une fragrance spéciale pour une femme spéciale’’ dit le petit mot sobrement signé ‘’Maître Song’’.

Un frisson me parcourt l’échine. Mon expérience sexuelle avec Song a été l’une des plus fortes de mon existence. Je me remémore le corps puissant et viril du Maître du Dojo, ses yeux hypnotiques et mon corps se rappelle ses mains, sa bouche et son sexe.
La mémoire est ainsi faite que même le goût de sa semence me revient en bouche. Il faut dire qu’il n’en a pas été avare et en a pourvu tous mes orifices, lors de notre rencontre.

Je débouche le flacon et en hume le contenu. C’est floral et citronné, avec une note capiteuse qui rappelle l’Ylang-Ylang.
Je le repose sur la table car, soudain, je me sens étrangement fatiguée.
Il faut dire que je ne me suis pas ménagée, au Château.

Le canapé me tend les bras et je m’y allonge. Je ne tarde pas à sombrer dans le sommeil. Mon esprit semble sortir de mon corps et vagabonde dans la maison.

De la brume de ce sommeil étrange surgit une maison à demi-enfouie sous des rosiers grimpants et des bougainvillées chargés de fleurs.
Sur la terrasse, allongé sur une couchette d’extérieur, je vois distinctement Romain. Il est presque nu, si ce n’est une chemisette ouverte.

Deux belles brunes lui lèchent le sexe. L’une est une plantureuse quadragénaire comme seuls les pays de la Méditerranée savent en produire. Elle passe des coups de langue sur la bite de mon chéri tout en lui disant des choses que je n’entends hélas pas, mais qui semblent ravir mon Romain.

L’autre est bien plus jeune. Elle est la copie conforme de l’autre, avec vingt ans de moins. Elle caresse les couilles de Romain tout en riant, ravie de partager ce bel étranger avec sa maman.
Laquelle suce le mieux ? Romain me le dira lorsqu’il rentrera.

Je vois ses muscles abdominaux se contracter et son regard se voiler. Il essaie de résister, de prolonger la caresse que lui offrent les deux femmes.
Mais même mon Romain a ses limites. Il se cambre et, la bouche ouverte comme un poisson hors de l’eau, il éjacule longuement.
Comme la lave d’un volcan, son sperme monte vers le ciel et retombe sur les visages et les chevelures des ses deux tortionnaires. Elles semblent ravies et chacune déguste la semence de mon chéri sur le visage ou les lèvres de l’autre.

La plus jeune est la plus rapide pour s’empaler sur la queue de Romain. Sa mère ne semble pas lui en vouloir et l’encourage à aller et venir sur le sexe redevenu dur de mon homme.
Puis, elle enjambe Romain et l’invite à lui lécher la chatte. Tout en profitant de la langue de mon chéri, elle embrasse sa fille à pleine bouche, lui pinçant les tétons.

Je me dis alors que tout ça n’est qu’un rêve et que je suis allongée sur mon canapé, à demi-endo.rmie. Une bienfaisante brume vient obscurcir les images de Romain et de ses deux maitresses.

Mais, rapidement, d’autres images surgissent.

Il fait nuit. Je suis sur une terrasse en bois qui enjambe un bassin d’agrément. Devant moi se dresse une pagode. Je connais cet endroit et j’ai déjà admiré ce joli bâtiment, incongru sous nos latitudes.
Il a été offert à notre ville par un prince cambodgien en exil, il y a très longtemps.

De grosses bougies balisent le chemin qui mène à l’intérieur de la pagode. Elles éclairent a giorno devant moi et jusqu’au centre de la pièce.
Le reste de la salle est rejeté dans l’ombre. Mais j’y devine comme des yeux qui percent les ténèbres pour suivre mon entrée.
J’ai revêtu ma robe chinoise. Elle est violette et parsemée de motifs asiatiques. Fermée sur le côté, elle moule ma silhouette, mes hanches et mes seins. Je porte aussi des bas de soie gris foncé, de ces bas qui tiennent seuls, d’une célèbre marque française.

Au centre de la vaste pièce se trouve la statue du Bouddha. Et, assis sur une sorte de pouf, juste devant, il y a Maître Song.
Son kimono est défait, dévoilant l’impressionnant tatouage qui va de l’épaule jusqu’au pubis. Deux très jeunes femmes en kimono de soie sont en train de lécher sa queue et ses couilles.

Il sourit en me voyant et m’invite, d’un geste ample, à me rapprocher. C’est alors que le gong retentit, me faisant sursauter. Les deux filles se lèvent et s’approchent de moi.
Souriantes, elles me déshabillent. Elles m’ôtent mes chaussures, ma robe, ma culotte et s’agenouillent pour faire glisser mes bas lorsque Maître Song les arrête.

- Non, laissez-lui ses bas ! Elle est encore plus désirable ainsi ! dit-il.

Les filles disparaissent rapidement. Maître Song s’assied en tailleur, vivante réplique du Bouddha qui nous surplombe de sa masse.
Il m’invite à venir m’empaler sur sa hampe de chair. Comme dans un rêve, je le rejoins. Avec son aide, je fais entrer le sexe dur et noueux dans mon vagin déjà humide.

Je retrouve toutes les sensations que j’avais éprouvées dans la Dojo, la première fois. Les bras musclés et protecteurs, l’odeur corporelle si spéciale, presque envoutante et, enfin, le plaisir d’être envahie à la fois par ce sexe puissant et cette langue qui investit ma bouche.

Les reins cambrés, je vais et je viens sur la queue de Maître Song. Ses mains fortes caressent mon dos, soulèvent mes fesses, malmènent mes seins.

- Es-tu heureuse ? me demande-t-il
- Oui, Maître… Il me tardait tant ! J’avais oublié tout ce plaisir !
- En effet, tu seras d’ailleurs punie pour m’avoir délaissé si longtemps.
- Oui, Maître…

Je sens le plaisir irradier depuis mon bassin puis, progressivement envahir mon corps et mes membres. Je ne peux plus rien dire de cohérent et des mots sans suite ni sens s’échappent de mes lèvres. Du moins lorsque Song ne les clôt pas d’un baiser ardent. Je jouis, comme une flamme qui se consume, entre les bras de mon amant.

Il s’est levé, m’entrainant avec lui, comme si je ne pesais pas plus qu’un fétu de paille. Il m’allonge sur le tapis et me pénètre à nouveau. Son corps pèse lourd sur le mien, comme s’il était fait de plomb.

- Tu sens que tu m’appartiens, n’est-ce pas ? dit-il.
- Oui, Maître… Je suis à vous, corps et âme !

Il me laboure à grands coups de reins. J’ai noué mes jambes autour de ses reins et mes bras autour de son cou, afin de ne pas ressembler à une poupée désarticulée.

Il me fait jouir à nouveau. C’est tellement bon de sentir cet énorme sexe faire monter en vous un plaisir infini !
Il prend son plaisir aussi et mon vagin est plein de sa semence tiède.

Il me retourne. Et là, brutalement, il m’encule !
Je pousse un cri de bête blessée lorsque le sexe noueux viole sans pitié mon orifice le plus sensible. Je m’écroule en sanglotant, le cul en feu, déformé par la grosse queue de Maître Song.

- Là… Calme-toi… fait-il. Il fallait que je te punisse, je te l’ai dit…

Progressivement, la douleur disparait. Alors, Maître Song saisit mes cheveux et tire ma tête en arrière. Et il entreprend de me labourer le cul.
Je crie de douleur sous les allées et venues de sa queue. Puis, petit à petit, le plaisir se superpose à la douleur et mes mouvements de bassin se mettent au diapason de ses coups de reins.

Maître Song pousse un cri bestial qui résonne dans la pagode et, s’enfonçant dans mon cul jusqu’à la garde, il jouit en moi, remplissant mes entrailles de sa semence tiède.
Il reste ainsi un moment et je sens palpiter la chair de son sexe dans mon rectum douloureux.

Il se retire et je ressens soudain comme un vide. Il est étrange de regretter ce qui vous a meurtri, mais j’aurais voulu que Song reste encore en moi, bien qu’il m’ait détruit l’anus.

Il est à genoux devant moi, qui suis à quatre pattes, et m’invite à le lécher. Ma langue s’affaire un moment sur sa queue, la léchant et l’avalant. Puis, il se lève et, rapidement, disparait vers le fond de la pagode.

Je ne sais que faire et je reste ainsi, sans réaction. Le gong retentit à nouveau.

C’est alors que les étranges lueurs que j’avais prises pour des yeux sortent de l’ombre.
C’étaient bien des yeux, des yeux de loup.

Je ne sais combien ils sont. Ce sont des hommes à tête de loup ou des loups avec des corps d’hommes.
Ils portent une tête de loup en guise de coiffe. Le museau descend jusque sur leur nez.
Ils se rapprochent de moi.

Epouvantée, je me lève et tente de fuir. Mais les deux premiers m’interceptent et se saisissent de moi. Je crie et je me débats, mais mes coups de poing et de pieds ne leur font aucun effet.

L’un d’eux s’allonge au sol. Ceux qui me tiennent m’obligent à m’empaler sur sa bite. Tout autour, ils sont des dizaines.
L’un de ceux qui me retient me force à me pencher en avant et, sans aucun égard pour mon trou du cul encore souffrant, il m’encule.
Je ne peux même pas crier car j’ai une bite enfoncée dans ma gorge.

Commence un étrange mouvement. Les queues des hommes-loups me besognent alors que l’autre baise ma bouche. C’est ce dernier qui est le plus rapide, il décharge son sperme dans ma gorge après seulement quelques minutes et manque de m’étouffer.

Il est vite remplacé. D’autres queues se frottent contre mon visage, mes cheveux ou mes épaules et finissent par me couvrir de leur sperme.
Les deux premiers loups déchargent à leur tour. Aussitôt, un autre m’encule et un autre me baise.
Ils me mordent et grognent tout en forniquant, comme le feraient de vrais loups.

Et, à ma grande surprise, je me mets progressivement à éprouver du plaisir. Je deviens femme-louve, uniquement préoccupée de me faire saillir et d’en retirer le plus de plaisir possible. Je les mords, moi aussi et je cherche des bouches à baiser.
Ils jouissent tous en moi ou sur moi, mais je jouis, moi aussi, en grognant comme eux.

La rotation dure tellement longtemps que j’ai l’impression d’avoir perdu la notion du temps. Combien d’hommes-loups ont-ils profité de moi ? Vingt, trente ? Je ne sais. Peut-être moins, peut-être plus.

Je suis étendue au sol, inerte, souillée de sperme et de pisse, lorsque le gong retentit à nouveau.
Des mains me soulèvent, à demi-incons.ciente. Je sens qu’on me pose dans un bassin rempli d’eau tiède et parfumée.

Elles sont trois qui me lavent et m’enduisent d’onguent. Je suis épuisée mais je réussis à leur voler un baiser à chacune. Je sens trois bouches qui s’occupent de moi, glissent de ma bouche à mes seins, de ma chatte à mon anus. Elles ont particulièrement veillées à ce que ce dernier orifice bénéficie de tous les soins possibles.

Je m’endors d’un sommeil peuplé de nuages roses et de fleurs multicolores.
Lorsque je m’éveille, je suis dans mon canapé. Je souris, détendue. Je me sens bien après ce rêve étrange.

Je décide de me doucher. L’eau chaude est bienfaisante. Mais, lorsque mes doigts touchent mon anus, je sens une douleur inhabituelle.
Lorsque je sors, j’attends que la buée se dissipe pour me voir dans le miroir.
Incrédule, je contemple les multiples suçons et morsures dont mon corps est parsemé.
Gepubliceerd door sainte_levrette
4 maanden geleden
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scribouillard
Un beau fantasme de femme !
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raminagrossebite
Whaou ! Rêve ou réalité, ce chapitre est foutrement bandant ! Merci, Claire !
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ccandau
oh que ce rêve est splendide mais ne serais ce pas réel à savoir vu ces marques, du rêve à la réalité le chemin est bref encore une fois un grand merci pour ce texte qui nous emporte nous aussi
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laurent7891
aan sainte_levrette : C’est en tout cas tellement agréable de vous suivre dans le monde de vos fantasmes...
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sainte_levrette
aan laurent7891 : Etait-ce un rêve ou la réalité ? Mes fantasmes m'emportent parfois dans un monde ou il est difficile de démêler les deux.
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laurent7891
Vous nous avez entraîné, avec ce talent d’écriture qui est le vôtre,  dans le tourbillons de vos fantasmes et,  vous accompagner dans vos rêves de baises intenses , est un grand plaisir et ne laissent pas indifférent la libido du lecteur avide de jouissance.  Mais, était ce un rêve ? Nous suggérez vous.... je vous souhaite beaucoup de réalités et d’autres réveils de ce genre....
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