Post confinement. Récit d'anticipation
Nous pouvons enfin sortir. Sans plus tarder, je prends un billet de train. Pendant le trajet je suis excitée et fébrile à l’idée de retrouver mon Maître. Mon corps se . Je suis trempée. Partout. Je me caresse discrètement pour soulager la tension que je ressens depuis plusieurs semaines et qui est aujourd’hui à son paroxysme. Je croise le regard de quelques passagers amusés. Il me semble que certains d’entre eux me porteraient volontiers main forte.
Je récupère la clé de ma chambre d’hôtel. Dans l’ascenseur j’inspire de grandes goulées d’air pour ne pas me laisser submerger par le stress, pour contrôler ce que je peux encore contrôler…pour le moment…dans quelques heures je ne maîtriserai plus rien, je m’abandonnerai totalement à sa volonté, je lui livrerai mon corps, mon âme, mes désirs et mon plaisir. Je serai sienne.
En attendant je me prépare minutieusement. Une douche me détendra et me fera le plus grand bien. Je lave mes cheveux avec application. Il les aime soyeux. Puis je fais mousser mon corps, je caresse mes seins, mes cuisses, mes fesses. Je prends soin de bien laver mes lèvres, de les raser à blanc, ma peau devient alors si douce qu’on pourrait imaginer caresser un fruit… je m’attarde également sur le plus étroit de mes orifices. De mes doigts, je le détends dans la perspective des affronts qui lui seront fait…
Je sors chaude, lisse et humide. Je prends soin de me maquiller et de me coiffer comme il apprécie. Doucement, je me transforme en soumise, Docile prend possession de ma vie. Quelques gouttes du parfum qu’il me demande de porter, je suis prête à revêtir la tenue qu’il aura choisi pour moi. Ce rituel est rassurant, apaisant mais ne vient pas calmer l’excitation qui grandit en moi et me saisi parfois, rendant mes gestes plus lents, moins surs… J’enfile mes bas les mains tremblante, caressant au passage mes jambes. Je revêts une guêpière noire qui souligne avantageusement mes formes, serrant ma taille menue, laissant mes hanches et mes fesses pulpeuses s’épanouir. J’attache à mes chevilles la bride de mes chaussures à talons aiguilles vertigineux, à mon cou mon collier d’esclave, à son anneau ma laisse de chienne. Me voilà prête, me voilà sienne.
Sur ses instructions je m’agenouille dos au mur, la laisse reposant sur les paumes de mes mains tenues à hauteur de mon visage, les yeux baissés. Je respire lentement. Le temps est suspendu. Je l’attends, fébrile, impatiente. L’oreille attentive aux bruits de ses pas…
Il est là. Face à moi. Je n’ai pas l’autorisation de bouger. Je sens mon désir ruisseler le long de mes cuisses. Il se saisi de ma laisse, la tire bien fort pour planter mon visage contre son pantalon. Mes lèvres frôlent son sexe durci par la même excitation qui m’étreint. Mon être tout entier ne demande qu’à s’emparer de cette queue qui n’attend que ma bouche. Je gémi comme une supplication qui voudrait dire « Maître s’il vous plait, votre queue. J’ai besoin de votre queue… ». Enfin, il libère son membre déjà tendu vers mes lèvres. D’un doigt sur mon menton il relève mon visage m’autorisant ainsi à croiser son regard. « Suce ma chienne, ronge ton os et n’en perds pas une goutte, sinon gare à tes fesses ! ». Je m’exécute avec délectation. Léchant, accueillant sa bite jusqu’au plus profond de ma gorge (...)
A suivre...