2023 - Complicité et vengeance (1)

Quelle conne !
Pourquoi ai-je accepté cette soirée avec lui ?
Le soleil entre dans la chambre par l’immense porte fenêtre qui donne sur le balcon privatif…
La vue est géniale sur la ville, le port, et de là, je le vois en train de dormir comme un loir, ronflotant après ses exploits (hum !) de la nuit…

Il m’a fait briller cet hôtel de luxe, ce restaurant gastronomique, le SPA et la piscine et les soins du corps compris dans le forfait, avec le sauna au sous-sol…
Me faire masser a été un des meilleurs moments du week-end…
Puis ce fut le sauna en fin de journée… Un gros carré blanc !

20 heures c’est le champagne, dans une serre magique, pleine d’oiseaux exotiques, la piscine et les jardins en face du restaurant…

Homard, caviar, des saveurs atypiques, un repas de rêve, un vin de Ouf…
J’étais conquise et grise…
Ma robe n’a pas résisté à ses mains bien longtemps, sur le balcon où on prenait la fraicheur du soir pour digérer…
Je ne sentais plus rien, tant j’étais ailleurs…

Elle est tombée à mes pieds, j’ai rougi !
Ma culote et mon soutien-gorge jaune-orangé ont précipité ma perte…

Il m’a portée sur le lit, il fallait bien payer la note…

Oh, ce n’était pas Appolon, ni Rocco…
Mais j’ai joui tout mon saoul… Entre deux brumes, entre deux vagues, portée par mes orgasmes…
Il me respectait, était tendre, cherchait à me faire plaisir, il a tout passé en revue, il a réussi…

J’ai aimé la douceur de sa langue sur ma vulve, les titillements dans mon sillon, ressentir mon clitoris déclencher un premier orgasme, à me pâmer, m’écarteler pour lui, sans pudeur, tétons érigés, un vrai tableau plein d’érotisme anatomique…

J’ai joui de son sexe, en missionnaire, avec ses mains qui massaient mes seins, et m’emportaient au paradis…

Il m’a fait l’amour à la hauteur du prix de la chambre…
J’ai participé 50/50, et il a pris un bonus dans la nuit, je ne pouvais pas le lui refuser, surtout quand j’ai senti son dard pénétrer ma rondelle… J’étais déjà d’accord !

Sodomie profonde et douce, offerte et consentante, scandée par mes feulements de chatte pour exciter sa libido de mâle !
Je ne dis pas que c’était pas bon… Il y a mis les formes, j’ai atteint des sommets…

Ce soir, je vais retourner chez moi…
Je vais retrouver mon petit amour, avec son père…
Je rirai, je serai détendue, heureuse de me retrouver en famille, un autre contexte, une autre atmosphère…
Je penserai à mon amant du week-end, en me douchant, avant d’aller rejoindre mon mari dans le lit conjugal, et après un bisou à ma fille de 5 ans…

Je ressentirai ma vie basculer dans la routine, me laissant baiser pour le remercier de m’avoir consenti cette escapade professionnelle…
Oui, un congrès avec mes pairs, avocats de la région…

Couchée sur le côté, lui tournant le dos, position favorite, obéissante et soumise pour le devoir conjugal, son sexe me perfore sans effort, et me prend en cadence, me donne le vertige et je jouis autant que cette nuit, les yeux grand-ouverts, tournés vers la baie vitrée…
Je le finis en beauté, lui offrant une fellation de reine, qui se termine son sexe entre mes seins, il adore…

Je me sens pute en me douchant, j’ai aimé les deux, certes, ce soir, sans la seconde partie, j’aime me prendre sur lui en amazone, savourer sa bite avec mon vagin, onduler, la serrer pour l’entendre grogner lui aussi, jusqu’à la finale en beauté, en levrette, le cul en l’air, le visage dans mes bras, défoncée par un étalon espagnol, griffée, atomisée, assouvie une seconde fois dans la journée…

Deux genres différents… Et quand mon mari me sodomise, c’est le nirvana direct, je brame sans arrêt, et sombre dans l’inconscience…

Nuit…

Au bureau, le train-train quotidien, les affaires se succèdent, rien de passionnant, il faut trouver la faille, déjouer le piège, le mensonge, mon lot quotidien…

Au tribunal, c’est la ruche, comme toujours, et au restaurant en face, ce sont les potins du jour…
Oh ! Pas sur les affaires, mais sur les abeilles noires, avocates en robe de magistrat, le ‘qui est avec qui, qui sera la prochaine ? Est-ce qu’elle aime la reine ?’

Je partage ma table, il est là, mon amant de ce week-end…

- Tu es craquante, Mimi, en robe noire avec ton étole… Mais je te préfère comme samedi soir, en sous-vêtements sur la terrasse…
- J’ai fait ça moi ? Oublie… J’ai aimé ton nouveau bolide, merci pour cette soirée…
- Tu le referais ?
- J’avais dit one-shot ! Il ne faut pas abuser des bonnes choses…
- Tu es si… craquante, aimante, sexuelle, avide de tout…
- Tu plaides bien, mais je ne suis pas en recherche d’un remplaçant d’un remplaçant à mon mari…
- Oh, connaissant les femmes, je suis donc amené à penser que tu reviendras vers moi, même pour un autre one-shot…
- Souvent femme varie… mais pas les avocates ! Bonne journée, Igor !

Voilà…
Igor c’est un brillant confrère, que j’avais rencontré à un repas professionnel…
Intelligent, perspicace, il m’avait fait passer une bonne soirée…
Depuis, on se croisait au Palais, il me transperçait, avec ses yeux bleus, son teint de pirate des Caraïbes, ses manières décontractées, ses gestes, son regard qui me déshabillait, celui qu’ont les hommes de sa trempe qui font rougir les nunuches, qui n’ont peur de rien, amenés à gagner tout le temps, ne lâchant rien, jamais…

J’ai eu le malheur de croiser ses yeux la semaine d’avant, au Palais…
Priée avec insistance, de le suivre aux toilettes, et de me retrouver coincée, contre une porte, son genou entre mes cuisses, ses lèvres sur les miennes, son regard perçant dans le mien…

Et mes lèvres se sont ouvertes, sans rien me demander, et sa langue a, comme une clé magique, ouvert ma bouche pour me voler un baiser de folie, son ventre contre le mien me donnait un aperçu du paradis, son sexe battant la chamade contre mon pubis en émoi, m’emportait très loin, vers l’adultère…
Je me laissais faire…

Sauvée par un entrant, j’ai repensé à lui, le goût de ses lèvres sur les miennes, la vanille de sa salive, sa langue plongeant dans ma bouche, comme un sexe dans mon corps de femme…
Et ce désir qui m’avait envahie, tétanisée, le temps de ce baiser volé, une explosion intime, incontrôlée, la vue brouillée, sans voix, me retrouvant indécemment flirtée, dans cet espace exigu…

Quand il m’a appelée le surlendemain, j’ai fondu…
Tout se brouillait, il aimerait me parler dans son bureau, ce midi…
Je ne voulais pas me soumettre facilement…
Je l’ai évincé, prétextant de futiles obligations…

Deux jours plus tard, il m’attendait à ma voiture, au parking du tribunal…
J’ai compris que je ne m’en déferait pas facilement…

Je ne voulais pas qu’on nous remarque ensemble… Je lui ai ouvert la porte passager…
Le baiser a été incontrôlable, fougueux, irréfléchi… Mais partagé !...
Il a fallu toute ma force et mes griffes, pour le convaincre d’arrêter, et remettre de l’ordre dans ma coiffure, mon chemisier et mon esprit…

Il me parlait de cet hôtel, ce palace, qui serait un écrin pour une parenthèse dans nos vies trop actives, samedi prochain…
Sa voix me persuadait d’accepter cette folie…
Il me faisait briller aussi, son nouveau bolide, il viendrait me chercher samedi midi, devant mon bureau…
On partirait sur les routes de la liberté, comme à 20 ans, en amoureux…

Je voyais des images, défiler en fixant ses yeux…
Mon mari, ma fille, son rire, nos baisers de folie dans les toilettes du palais…

Je n’avais jamais eu d’amant comme ça, aussi empressé, tenace, fougueux, charmeur, craquant…
Je n’avais jamais été autant chamboulée dans mon esprit…
A en semer le doute et me tenailler la nuit…
J’avais eu quelques flirts sans importance, par courtoisie, par solitude ou par besoin d’évasion…
Mon métier est envahissant, prenant, il faut compenser… Surtout quand ça pêche du côté conjugal…

Mais tout allait bien en ce moment à la maison…
Pourtant, j’entendis mes lèvres prononcer ma sentence…
« J’ai besoin d’air, de casser ma routine, de vivre une bouffée d’autre chose… Juste une fois… »

Depuis, les images reviennent, ressurgissent, la nuit ou dans des moments illogiques…
Je me revois sur cette terrasse, un peu ivre, dépouillée lentement de ma robe, soulevée et déposée au milieu du lit…
Je ressens encore mon sexe couler sous ses baisers, mon désir exploser, comme jamais je n’avais convoité un sexe…
Il n’a eu aucun mal à me prendre… J’étais déjà consentante en montant dans son bolide…

Le reste m’a renforcée dans mon choix, il était tout à la fois, et sa « prestation » l’a porté au sommet de ma liste…
Oui, j’ai donné un sacré coup de canif dans mon contrat, oui, j’en suis fautive, tout en me justifiant, par une baisse notable de ma libido…

La vue de son sexe m’a transformée en une amante dévoreuse et perverse, adieu tous mes principes, j’étais avide, câline, charmeuse, sensuelle, active, un vrai volcan en fusion, et il a pris mes choses en main, et moi aussi…
De sucer ce sexe qui n’était pas celui de mon époux, j’en n’avais pas rêvé avant.
Mes pertes de contrôle étaient rares, épisodiques et dues aux tracas de mes affaires, quelquefois aux creux dans mon couple…
Pourtant je n’ai rien à reprocher à Eddy, bon mari, bon papa, bon amant, une vie de bourgeoise, à 35 ans…

Igor était une parenthèse, mais elle a du mal à se refermer…
Il me laisse des messages, sur la messagerie sécurisée du serveur…
J’ai trouvé un bouquet sans carte, des roses…

Cela fait pourtant 3 mois, et chaque semaine, j’ai droit à un rappel…
Au point que je me demande si ce n’est pas le moment…
Un autre week-end exploserait ma libido un peu triste…
M’abandonner dans ses bras, sentir l’ivresse du désir, j’en arrive à en rêver depuis quelques jours…

Oui, un fait de mon mari, qui m’annonce une soirée entre potes pour un match de Rugby avec la France en jeu…
J’ai gardé ma fille et passé une soirée tendresse, entre jeux et communications internet avec Igor…

Une petite enquête rapide me laisse perplexe…
Eddy n’a pas d’accroche rugbystique…
Le lendemain matin, il est fuyant…
Je me fais une idée ou quoi ?
Il a des soupçons et se venge ?
Il remet le compteur à 0 ?

Je lui annonce qu’une autre réunion professionnelle est programmée pour dans 15 jours, départ en car samedi matin, retour dimanche dans la soirée…
Il ne dit rien, acquiesce…

La finale du Rugby ? A Dublin, dans 3 semaines, et ses copains partent en train, via le Channel, et louent une voiture et il y a une place…

Je hausse les épaules…

- Tu n’as pas besoin que je parte bosser un week-end, pour te régaler de ton sport… Tu n’osais pas ?
- Oui… Parfois tu es si sèche dans tes réponses…
- Je n’aime pas discuter, présider, concilier, être comme au bureau et te sentir ici, avec notre fille, jouer avec elle, rire, j’en ai pleuré.
- Tu vieillis chérie… Notre fille est contente quand je m’occupe d’elle comme une maman… Ecole, goûters, débriefing de sa journée, sorties au jardin, glace…

Il se tape une maman ?
Pendant que les enfants jouent… Un coup de queue vite fait, qui change les idées ?
Y en a qui aiment le rugby ?
Mais non, ce sont des bobards, si il a une aventure, c’est ici… L’Irlande c’est trop loin, trop fatigant, irraisonné…

Je me calme et je redeviens épouse magique, toujours contente, serviable, amoureuse…
Dans la nuit, dans le silence de notre maison, après quelques caresses, je lui accorde un petit plaisir, puis on s’embrase, emportés par notre soif de sexe et il me baise, comme sa poufiasse…
Il me fait le capitaine de navire, je jouis tant et plus, j’adore cette position…
Puis il caresse mon petit troufignon, je ne dis rien, j’accepte en repensant encore à Igor…

Il a joui sans condom, me traitant en soumise…
Il a bramé comme un cerf, comme Igor, et j’ai eu un orgasme, comme avec Igor !…

Il a fumé sur le balcon, en slip…
Je me suis masturbée encore et encore, en pensant à mon amant d’un soir…

- T’en as pas eu assez ?
- Si, mais je ressentais une douleur, et elle est partie…
- Ah, tu aimes ça, hein ? T’envoyer en l’air ? Te faire baiser…
- C’est une passion logique à nos âges… Et je suis peut-être aussi stressée par mon travail, j’ai besoin de libérer ma fougue, d’exploser mon désir de liberté… Je me sens enfermée, prisonnière d’un cercle infernal…
- C’est vrai alors cette nouvelle réunion ?
- Bien, oui ! Je ne le fais pas par plaisir ! Ah, tu penses que je te trompes ?
- Non ! J’ai confiance… Et puis ce n’est que du sexe, comme tu dis…
- Et toi, tu te venges ? Dans l’incertitude ? Tes copains ont bon dos !
- Oh, ce que tu vas chercher ! C’est comme toi, un exutoire… Entre potes et beaucoup de bière ! Ma façon de décompresser…
- Alors vas-y, fais-toi plaisir !… Je garderai notre enfant ces jours-là……
- Toi aussi, passe un bon moment avec tes confrères, lâche-toi ! Comme ce soir, je t’ai sentie très ouverte, très coopérative, comme un besoin physique…

Le mercredi suivant, Igor m’appelle…
Samedi… Programme chaud…
Surprise ou partage ? Je choisis surprise…
Tant qu’à tromper Eddy une seconde fois, autant me laisser rêver…

Samedi, 10h00 il est là…
Je gare ma voiture au parking du tribunal, à côté de mon bureau…
Je traîne ma valise vers un bar, commande un café…
J’ai pris de tout, chaud, très chaud, froid, et intime…
De la coquinerie en dentelle, Igor me bave déjà, juste en robe de travail…

La vache ! Le ronronnement est grisant…
Je monte, il démarre, le fauteuil me pousse dans le dos, le bruit est dantesque… Il me dit Ferrari des années 1990, de quoi s’éclater et j’aurai droit à un bonus avec…

Je ne demande rien, je regarde le paysage défiler, fermant presque les yeux pour ne pas gâcher la surprise… Autoroute, c’est grisant, ce moteur qui atteint des fréquences basses, puis rugit quand il double, accélère, le pied… J’adore conduire, il le sait, cela doit faire partie de moi, comme mon penchant pour le sexe… L’adrénaline remonte, transpire, dès que je sens le bolide accélérer et happer les véhicules… Un festin ! Et je me sens comme faisant partie du tout, mon ventre grogne, serré, je jouis presque de cette osmose…
Ses mains sagement posées sur le volant, maitrisent l’engin…
La mienne s’aventure…

J’en ai envie… Je caresse doucement, mais fermement…
Il regarde la route…
Je descends la fermeture… Passe ma main, fouille, tire, écarte, et le voilà libre et gonflé par mon intrusion…
Je m’en saisis, prends la hampe à pleine main, et danse avec lui…
J’irais bien jusqu’à lui, mais c’est risqué…
Il grossit entre mes doigts, j’en crève de désir…
Je sens sa main remonter sous ma robe, passer sous ma culotte, et atteindre ma toison d’or…
Mes cuisses s’ouvrent comme une fleur un matin de printemps, et ses doigts combattent ma culotte…

Il y est, il est dans ma chatte, ouverte, juteuse, c’est divin quand il se met à chercher sa voie…
Trouver mon puits d’amour, et glisser en libérant mes papillons…
Je tremble, je soupire, je suis folle, à près de 150 km/heure…
Mais il est génial et j’ouvre les yeux en entendant la décélération qui nous amène dans un coin tranquille sur un parking…

Je l’avais oublié, je reprends mon mouvement de balance, on se caresse au même rythme, c’est franchement explosif, et je coule de toutes mes sources de femme, sur le cuir havane de mon siège baquet…
C’est divin, je jouis, rassurée qu’il se soit arrêté…
Je déboucle ma ceinture et la sienne…
On prend des poses à faire pâlir un acteur X…
Je ne peux pas faire ce que j’aimerais, lui non plus ; trop exigu, trop étroit…
Alors je le rêve, les yeux fermés….
Ses doigts me donnent le change, je tremble de plaisir, emportée, il a trouvé mon point G et s’en repait, je me donne, écartelée, je suis sienne quand je sens sa semence entre mes doigts, un grognement magique, qui provoque mon orgasme aussi…

Monaco !
C’est pas vrai !...
200 km sans rien avoir regardé, occupée à bien autre chose…

Que dire de moi ? Pauvre femme infidèle, doigtée à pleine vitesse, traitée comme une gourgandine, jouissant en me balançant sur le siège, au rythme de ses doigts…
Puis la fin rapide comme un Grand-Prix, une délivrance d’avoir gagné chacun un orgasme profond, invasif, sur un parking d’autoroute, me sentant prise à ce jeu, éprise à cet homme, un mois après mon premier écart…

La vue est magique, de la terrasse, mais à quoi bon cette vue, cet hôtel ****, pour rester au lit 24 heures d’affilée ?
Le temps passe vite dans ce cas…
Les émotions se succèdent, les pensées s’entrechoquent, je ne veux penser à rien d’autre qu’à moi, à la prochaine caresse, j’obéis, il demande, je subis ou gémis de plaisir…

Il a su me convaincre… Après la destination surprise, j’avance dans cette parenthèse mystère après mystère, d’heure en heure, de jouissance en orgasmes, je suis comme un robot, programmée pour le plaisir du sexe et tout passe par ma féminité, ma vulve rosée, mon ventre plat, mes seins en poire, bien souvent malaxés, mes tétons érigés par le plaisir du maître…

Je suis devenue son objet sexuel… Depuis mon entrée dans cette chambre immense, j’ai tout subit, tout accepté, tout enchantée, sans tricher, de bas en haut, entièrement nue, à sa merci…
Il est tendre, adorable, prévenant et sait maintenant mes limites morales…
J’ai accepté les jouets qu’il m’a présentés avant…
J’en connaissais pour certains, d’autres non, mais j’ai apprécié apprendre…

Jouir par la douleur ne m’attire pas, mais des manières détournées m’ont faite grandir dans ces zones méconnues, sado-maso, lesbiennes, domination…
J’avais eu parfois des rôles à jouer, on le simulait…
Là, j’ai joui la tête à l’envers, léchée et baisée en poirier, puis partagée avec un gode énorme pour des doubles pénétrations de folie…

Je ne me sens pas avilie, je suis détruite…
Je suis devenue sa soumise, sa chienne, sa pute, son esclave, sa call-girl, sa poufiasse, son amante… Vraie, intense, active, infatigable, dégénérée, insatiable…

On dormi 2 heures…
Il me réveille au champagne, je grogne, je bois, je délire sous ses baisers tendres, allongée dans ses bras…

Quelques gouttes entre mes seins, et il me lèche…
Il continue, en verse sur mon ventre, mon pubis, il lèche, il lèche ma chatte…
Il prend la bouteille et enfonce le goulot dans mon vagin, puis soulève…
C’est glacé, intense, il me suce… Un artiste, je bois une goulée, par jalousie…
Il m’embrasse en me faisant goûter celui qu’il a récolté…

Quelle passion dans ce sexe !
Je n’ai jamais eu d’amant comme ça, qui va jusqu’au bout, repousse mes limites, ouvre une nouvelle voie, des jeux, des positions, des idées…
Je rebois une goulée et me penche sur son sexe, le fais glisser dans ma bouche…
Il sent le froid, les bulles, j’avale tout…

Ça le met en transes, il soulève mes cuisses, les ouvre en me tenant aux chevilles et son sexe plonge dans le mien, pour rencontrer le même goût de champagne…
Une baise aux bulles !
On rit, on se dope, il me prend, va et vient, glisse dans mon vagin, déclenche mon désir, mon excitation, je plane, il pilote le navire entre les récifs, m’écartelant à son gré, me soulevant, me plantant sa queue comme une ancre dans le sable…
Il crache son venin de mâle en rut, de quoi rire…
Il est à sec, heureux et je suis gagnante ! Je l’ai pompé !
On s’allonge enlacés, on s’endort quelques heures…

Au retour, j’ai droit à 150 km de pilotage, sur l’autoroute… Un rêve pour moi, bercée par ces autos de rêve, les stars du monde entier, je me prends pour une princesse au volant en bois…

La fin est plus difficile, reprendre ma voiture, le chemin de mon univers matrimonial et familial…

Ils sont là, coloriage, étalés dans le salon, télé en fond sonore, il me sourit, me demande si tout est bien allé…
J’ai oublié de lui envoyer des SMS…
Ma fille me fait tendresse, je la berce, câline et heureuse de retrouver sa maman.
Maman… J’ai oublié pendant ces heures, ne pensant qu’à moi…
Ni maman, ni épouse, mais jeune femme, bien sous tout rapport, qui se lâche, devient cougar, saute sur toutes les occasions pour s’en prendre plein le sexe, hors circuit, hors du temps, jouissante…

Le lendemain, après une nuit calme, au bureau, branle-bas de combat, nouvelle impensable, des bruits circulent… Pour l’instant c’est top secret…

Au tribunal, une consœur me parle…
Il y aurait eu des viols au palais !
Oh ? Quand ? Qui ? Où ?

On m’a dit que…
C’est une avocate qui a parlé…
A midi, au restaurant du Palais, je scrute la salle, mais pas de crâne dégarni, de voix de stentor… Je suis déçue, un peu triste… J’avais besoin de réconfort, de me dire que j’ai craqué par désir, désir d’un homme avec une aura magique, qui attire les abeilles…

L’avocate a parlé… Sarah :

Mariée, 2 enfants, puis divorcée, elle a subi des outrages sexuels depuis 3 ans…
Cela a contribué à sa séparation…
Oui, par le même type…
Oui, viol… Enfin, pas tout à fait, au début, il me plaisait bien…
J’ai craqué une fois…Un feu d’artifice comme j’en avais jamais connu !
24 heures de baise acharnée…
Pour moi, c’était une porte ouverte vers la liberté…
Retrouver ma libido, mon corps, le désir, après un sevrage de plusieurs mois…
C’était trop beau, et j’ai marché, j’ai même couru !
Je bâclais mes dossiers pour me retrouver dans son lit…

Son sexe devenait ma raison de vivre… Je le vénérais, le voyais partout, je m’imaginais, le chevauchant, emportée par mes orgasmes et sa soif de moi, de me défoncer, de me prendre de partout, n’importe où, revivant mes séances de pré-ado, allant en boîte pour me dévergonder…
Un jour, il m’a demandé si j’étais chaude pour un plan à 3, avec un copain à lui en panne de sexe…
Ils m’ont démontée, et j’ai adoré, je rentrais dans un univers inconnu, le pluralisme…
Et ce fut grandiose… J’étais devenue nymphomane, je trompais mon mari… Puis ce fut le degré au-dessus, des partouzes et parallèlement je découvris le sexe féminin…
J’y regoûtais seule, au sein du Tribunal, rencontre de qualité qui dura quelques temps, j’avais quitté mon mari…
Je jouissais encore mieux, avec une femme… C’était très sensuel, moins physique, plus en sensualité, en partage, en émotions, en intimité…

Il continua à m’initier, aux soirées privées, paillettes et tralala… Du beau linge, je baissais en qualité, gagnais en quantité… Chaque samedi soir c’était ma fête… Il ne se gênait pas pour baiser avec une autre, devant moi, il me partageait avec ses copains, j’étais la pute de service, on me sodomisait sans précaution, je tombais malade…

Deux mois d’antibiotiques, de lit d’hôpital, de protocoles divers, de régime…

- Mais qui c’était, tu le revois ?
- Oui, il est là souvent, il m’embrasse quelquefois, il a baisé toutes les avocates du Tribunal… 6 autres femmes que je croise tous les jours, qui couchent avec lui, 5 mariées ou en couple, dont 2 bourgeoises, une lesbienne, plus moi…
- C’est qui la lesbienne ?
- Evelyne Sucre, pénaliste, c’est avec elle que…

Je la connais, on mange parfois ensemble au Snack… Lesbienne ?
Les femmes cachent bien leur jeu…

Elle me dit qu’il est intouchable, que cela ne sert à rien de vouloir le dénoncer, il ne fait rien de mal, que du bien même ! Pour lui c’est un jeu qu’elles partagent désormais…

- Elles le savent, qu’elles sont plusieurs ?
- Certaines, les 2 bourges, il fait leur cinq à sept… Un amant facile, beau, puissant, éreintant, épuisant qui les sort du train-train quotidien de leurs maris plus très en forme… Se faire baiser dans sa villa de rêve, un palace, redevenir jeune fille pour quelques heures, en prendre plein la chatte et le cul, pour certaines c’était nouveau… Il les a décoincées… Il paraitrait qu’elles font des orgies ensemble maintenant, avec la crème de la crème…
- Karine et Mylène, deux bourges… Oui…
- Et c’est qui alors ?
- Tu le connais… Tu étais à Monaco avec y pas longtemps, tu as conduit sa Ferrari…
- Mais comment tu sais ?
- J’ai mes contacts, et j’aime le scandale… Maintenant la rumeur est lancée… Ils vont parier sur lequel, ils sont 18 sur la place ! Va y avoir du sport dans les chaumières…

Du sexe dans les parloirs, du sexe dans les toilettes, du sexe dans les alcôves, les bureaux, les salles fermées, les parties techniques… Un gruyère…

- Au fait ? C’était bien ? Ton mari le sait ? Ça va vite faire le tour de la ville… Prépare-toi, conseil d’amie, tu reviens souvent sur les pronostics…
- Moi, cela fait 3 ans, il m’a confié que c’était un deal que de coucher avec toutes les avocates… Et la plus inaccessible, son graal, c’était toi, il te réservait pour la fin…
- Oui… Un feu d’artifice…
- Combien de fois par nuit ?
- Oh, douze, et pareil le jour, un vrai pistolet, une mitrailleuse même !
- Tu as beaucoup joui ?
- On s’est vus 2 fois, 24 heures non-stop, ça laisse des traces et je l’ai fait, je l’ai vidé…

Elle me regarde…

- Ne m’en veux pas si je te dis la vérité… N’importe comment on ne peut rien révéler au grand jour… Tu ne devineras jamais comment il peut tenir… Moi, je le sais, je l’ai vu…
- Un secret ? Un jumeau ?
- Oh ! Tu as de la jugeotte toi… Bravo ! Oui, un jumeau, trait pour trait, et ils sont connectés… Ils s’échangent même les plaidoiries… L’autre n’est pas inscrit…

Oh, le salaud !... Trahie, baisée, et dire que j’ai failli craquer pour de bon !...
S’il m’avait invitée à m’installer chez lui après ce week-end torride, j’aurais dit oui, je laissais tout, pour me retrouver femme libre, désirée, baisée à qui-mieux-mieux…
J’avais vraiment envie de ne plus le quitter…

FIN de la première partie
発行者 marika842010
9ヶ月前
コメント数
1
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ccandau
Marika ma douce comme toujours tu me transportes au paradis cette première partie est très érotique c'est vrai qu'il se passe beaucoup de choses au barreau gros bisous ton Christian
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