Mes jeune années ou mon adolescence

hier j’ai écouté une chanteuse qui a traversé ses 60 ans avec de bons et de mauvais moment mas avec la conviction que si elle devait la recommencer elle referait la même chose – et elle a parlé de sa vie très simplement et sans animosité, sur le mal que certains lui ont fait

j’ai vu et entendu des émissions de télé concernant l’homosexualité – la difficulté de s’admettre et et de supporter les regards des autres et d’orienter sa vie en fonction de son éducation, de son milieu familial et des contraintes qui lui sont attachées – j’ai pensé dans ce blog que je veux le plus simple possible raconter ma vie depuis ma prime jeunesse car je reste persuadé que malgré l’évolution des moeurs on se heurte toujours aux mêmes préjugés

A ce jour ou bientôt j’irai rejoindre les êtres qui m’ont été chers qui m’ont quitté fauchés par la grande dame blanche, mes copains qui m’ont tiré leur révérence soit naturellement soit parce qu’ils n’ont pas pu supporter le regard et le jugement des autres du fait de leur différence. En 1948/1950 l’homosexualité était durement réprimée et par la loi et par la religion et par voie de conséquence par la famille et l’entourage.

Pour me situer….

je suis né dans une famille issue d’un milieu à principe, propriétaires terriens ou l’on devait se marier entre parents ou voisins pour avoir sa ferme et préserver le domaine familial ou alors avoir une profession libérale avec la promesse de ne par porter atteinte au domaine et de ne jamais rien faire qui puisse amener à sa « dislocation » – milieux également très religieux ou chez nous la destinée était mariage ou religion, Ma mère y avait été plus ou moins bien accueillie car elle était enseignante et qui plus est dans le Laïc…même si issue d’un milieu intellectuel et petite bourgeoisie.

Ainé de 8 enfants très vite je me suis senti attiré par les garçons et les jeux des filles ..je devais avoir 7/8 ans quand je m’en suis rendu compte et 11/12 ans quand cela s’est révélé comme une réalité à mon esprit ..même si bien sur je ne savais pas tout ..je ne cherchais pas à savoir – j’aimais me trouver contre un garçon, m’isoler avec lui, caresser son visage, son corps son sexe … regarder sa virilité naissante , mais sans admettre que lui aussi puisse me toucher …. je ne crois pas qu’il y ait eu du vice dans mes gestes non pour moi c’était quelque chose de très naturel.

A l’école communale, mes copains de CM2 qui le jeudi venait jouer chez nous – à la ferme – avaient remarqué ma différence et certains me recherchaient et me découvraient , tout comme moi, dans le cadre gestuels propres à des enfants de notre âge, avec certains attouchements que les parents veulent ignorer, anodins certes bien souvent mais particuliers ….(petite caresse , attouchements etc….)

je dois dire ici que je n’ai jamais été touché par un adulte et que moi même je ne l’ai jamais recherché je tenais à le préciser.

En 6 étant naturellement doué intellectuellement et en avance … pas taillé physiquement pour que mon père puisse un jour envisager me faire reprendre » la ferme » comme cela aurait du l’être pour le fils aîné, je fut envoyé dans un grand lycée de LILLE. J’ai très vite été attiré par mon voisin de pupitre – Il s’appelait Georges – autant j’étais menu, androgyne, effémine, un physique d’éphèbe, un visage angélique avec des beaux cheveux blonds – bref très beau ( c’est ce qu’on me disait) lui était déjà..un « mec » de un an mon aîné, bien bâtit physiquement mesurant presque 1 m70 charpenté comme un gars de 15/16 ans , viril, musclé, pas matcho mais prévenant et protecteur avec moi – bien dans sa peau, sportif pratiquant la gymnastique et le foot alors que moi j’étais danse classique et que je pratiquais . il a jeté sur moi un regard nouveau, un peu dominateur, protecteur, très prévenant bref en un mot amoureux … Moi j’en étais fier et flatté et ce qui devait arriver arriva nous nous sommes découverts, rapprochés, touchés, caressés et embrassés … tout d’abord dans les WC – puis en nous donnant rendez vous dehors sur un banc public dans un grand jardin de la ville ..

puis pour rester plus longuement ensemble il a raté son bus qui le ramenait chez lui dans une proche banlieue sud de Lille et moi mon tram qui me ramenait chez un oncle et tante de ma mère , parents de mon parrain qui avait été déporté et mort à DACHAU et qui avaient décidé d’assurer ma scolarité en souvenir de ce fils unique perdus dans de si cruelles conditions.

Nous nous arrangions ainsi pour passer quelques moment ensemble – assis sur notre banc quelque peu enlacé ou nous passions des heures à discuter de tout et de nos cours car on envisageais un avenir commun qui nous aurait soustrait à nos parents et ou ailleurs on aurait pu rester ensemble là ou on ne serait pas connu …On rêve vite à cet âge – que de projets n’avons nous pas échafaudé. Je le disais ci-avant j’avais une figure très angélique et une allure très androgyne personne ne nous a jamais fait de réflexions sur notre banc persuadés que nous étions un gars et une fille mes jeunes année ou ma folle jeunesse.

Nous habitions à plus de 30 kms l’un de l’autre et pour nous les vacances était quelque chose de pénible car nous étions séparés et à cette époque le téléphone n’existait pratiquement pas , il était cher . quelle joie nous procurait alors la fin des vacances

Cela dura deux années pendant notre 6ème et notre 5ème puis, en fin de 5ème , au moment de passer notre « complémentaire » notre manège a été repéré par certains de ses copains qui n’admettaient pas notre amitié particulière et qui nous ont dénoncé … Je passe sur les moments difficiles que nous avons alors vécus, en attendant la fin de l’année scolaire compte tenu de l’interdiction de nous parler? de nous regarder etc….

Les adultes ne savent pas alors le mal qu’ils peuvent nous faire

Rassurez vous notre amitié à cette époque était encore platonique quelques baisers volés çà et là à la dérobée
il me tenait la main, je mettais ma jambe sous la sienne qu’il serrait comme pour me faire sentir qu’il était là – nous lisions le même livre – parfois il me mettait la main autour de mon épaule me rapprochant de lui mais en faisant attention à ce que les passants ne nous remarquent pas trop …sur que cela allait de plus en plus vers une véritable relation d’amants dont le terme a été mis par notre séparation sur intervention du proviseur et de nos familles et de ses copains…

l’année d’après il a été mis en pension et moi rapproché de chez moi « et descendu » du lycée en CES ..pour entamer ma 4éme – j’avais à cette époque 12 ans 1/2..

voila ce furent mes années à l’éveil de mon homosexualité – chose très répréhensible à cette époque et durement réprimée comme une tare …. tout cela m’a laissé l’amertume d’une belle histoire finie trop tôt, mêlée d’une grande tendresse envers ce garçon que je devais quitter mais que je me jurai de ne jamais oublier et avec la certitude que j’étais attiré par les garçons …. au début des vacances j’en ai versé des larmes sur cet amour perdu car je savais que Georges étaient fini pour moi … même si on s’était promis de se revoir, de s’écrire, de se téléphoner et je ne sais quoi encore – j’avais conscience que ses parents encore plus durs et strictes que ma mère et mon père ne le permettaient jamais – mon désir de vengeance envers la société fur grand à cette époque dans ma révolte mais bien peu efficace dans les faits – mais je crois que c’est de cette époque que j’ai pris la décision que jamais personne ne m’imposerai sa loi quel qu’il en soit le prix à payer.

Puis vint 1952, la classe de 4ème j’y ait fait la connaissance de 3 beaux gars – redoublants… Jean Pierrejeanpierreuneattirancephysiqueincontrole1.
et Christian jumeaux fils d’un banquier de la ville ou était le collège et Pierre

pierre mon copain de collège.fils d’un fondé de pouvoir à la banque tous trois larrons inséparables – je faisais 13 ans mes copains 14 ans 1/2 presque 15 – ils étaient amis depuis la maternelle. j’ai très vite compris que les regards que posaient Jean Pierre et Pierre sur moi étaient différents – Ils étaient matures et dans leur « milieu » – très vite j’ai été attiré physiquement par Jean Pierre qui ressemblait tellement à Georges tandis que Pierre m’attirait par sa gentillesse, sa prévenance son allure protectrice … Jean pierre a très vite vu en moi un « objet » de plaisir » tandis que Pierre m’aimait avec la candeur de ses 15 ans – quand à Christian il me devint très vite hostile – jaloux de l’intérêt que me portait son jumeau et jaloux également de l’affection que me portait Pierre – cela je l’ai compris au fils des mois qui ont suivi mon arrivée au collège -il devait le considérer comme sa chose même si ce n’était pas avoué !…

très vite j’ai sentis que leurs désirs étaient différents de ceux que j’avais connu avant avec George et c’est ainsi qu’en fin de ma 4ème je devins l’amant (ou la maîtresse) de Jean Pierre occasionnellement pour des étreintes sauvages et passionnées et de Pierre pratiquement journellement en fonction de nos possibilités et de nos envies

Jean pierre était une attirance physique et charnelle, le goût du pêché …une relation sauvage et secrète… physiquement c’était la bête ..

Pierre fut une attirance faite de douceur de complicité une relation amoureuse …. des sentiments qui me venaient du plus profond de moi – de mon ventre, de ma poitrine et de ma tête…avec le recul je dus admettre que je l’aimais plus que tout …tout comme lui qui ne cessais de me le dire et le redire …. il était également bien fait pour son age et n’avait rien à envier à Jean Pierre qui aurait pu expliquer cette attirance physique que j’avais pour lui
Tandis que Jean Pierre je le désirai presque bestialement …Pierre état ma force tranquille …ces deux sentiments se bousculaient en moi et ni l’un ni l’autre n’en ont jamais rien su … sauf Christian qui pressentait et qui me faisait régulièrement du chantage car je crois qu’il était aussi quelque part amoureux de Pierre – ce dernier n’étant pas intéressé tout entier attiré vers moi – Comme il avait de la famille prés de chez mes parents il était très facile de nous voir pendant les vacances, ce qu’il ne ratait jamais …. notre famille n’en a jamais rien su.!

14/16 ans c‘était l’époque et l’âge ou nous les adolescents, commencions à subir nos influx hormonaux et à nous éveiller à notre sexualité et nos désirs et les collèges et les lycées qui ne ne connaissaient pas encore la mixité il y a avait des amitiés particulières fréquentes dans les classes de 5-4 et 3ème …. ceci expliquait peut être que des garçons parfaitement hétéros par la suite avaient quelques tendresses et faiblesses pour nous …. ceux qui les préférions au filles et prés de qui il leur était possible de s’éveiller quelque peu à leur sexualité avant d’aller affronter le sexe féminin et ses inconnus

Par la force des chose et envers et contre tous après le BEPC que nous avions passé ensemble j’ai quitté Jean Pierre qui est parti dans une école de Banque et Pierre qui lui est également parti vers d’autres études..si ce dernier je l’ai revu pendant les vacances et un pendant l’année de notre seconde – le charme était rompu – je suis resté très lié avec les deux …l’un s’est marié – a eut deux enfants et est mort d’une crise cardiaque à 45 ans – l’autre je l’ai appris peu de temps après que cela s’est produit..il s’est suicidé n’ayant pu supporté la pression de sa famille ( frères et sœurs ) sur ses orientation sexuelles – il m’avait écrit quelques mois auparavant me disant ses doutes et ses angoisses mais pris par ma vie je ne lui avais même pas répondu – je l’ai bien regretté ensuite.

et puis après le BEPC il y a eu l;a rentrée d’octobre – je devais retourner au Lycée de Lille, pour préparer mon bac et là j’ai fait quelques jours auparavant la connaissance d’Émile, emilea19581.en fait c’est une découverte que j’ai faite car Émile était une de mes voisins, le fils d’un fermier proche de chez moi mais de 3 ans mon ainé.. second d’une famille de 3 enfants – il faisait des études d’ingénieur en mécanique dans un établissement de Lille – compte tenu de notre écart d’age on ne se fréquentait pas et de ce fait j’ignorai que je l’attirai et que depuis quelques années il avait eu un regard particulier sur moi, sans oser me l’avouer ( m’a- t-il dit plus tard )

j’ai fais sa connaissance à l’occasion d’une Ducasse ( fête foraine dans le Nord) d’un village voisin ou nous étions allés en vélo… une bande de jeunes – nous avons quitté la fête un peu plus tôt que les autres restés au bal du village. C’était début Octobre – il était 1 heure du matin – il commençais à faire froid dans le nord à cette époque et nous étant arrêtés pour nous dire au revoir .. je lui murmurai « j’ai froid » et il m’a proposé de me réchauffer – ce que je me suis vu accepter et c’est ainsi que débuta notre relation et nous nous sommes retrouvés dans le fenil de ses parents à nous réchauffer, et nous caresser et nous aimer et c’est ainsi que ma relation avec Émile a débuté – cette relation par la suite et quelques années plus tard m’a laissé un gout d’amertume très profond , d’abandon car Émile fut mon premier grand amour homosexuel mais il est celui qui m’a laissé au cœur les plus doux souvenirs – je le voyais très souvent et le fait d’être voisin et du même milieu nous permettait de nous rencontrer chaque jour pendant cette fin de vacance ou nous allions voir ses pigeons

dont je m’étais pris d’une soudaine passion !1957emileetmoimomentsintimes2.

ah que d’heures nous avons passé dans ce pigeonnier à attendre le retour des pigeons de concours – ses parents n’ont jamais compris pourquoi nous aimions tant passer notre temps au pigeons !

A cette époque (les cours reprenant en secondaire, en octobre ) je devais aller au lycée de Lille pour poursuivre mes études n’ayant pas voulu au grand dam de ma mère rentrer à l’école Normale ou j’avais réussi le concours d’entrée.

La première année lui et moi prenions »le bus » tous les matins et tous les soirs 30 kms nous séparaient de notre domicile aux établissements scolaires donc nous avions le temps de nous voir le matin et le soir..

le premier bus à 6 h30 pour être à nos lieux de classe vers 8 heures et le soir retour vers 18 heures pour rentrer chez nous vers 20 heures – c’était agréable, le bus presque vide le matin nous prenait devant chez moi et nous pouvions prendre la même banquette – moi contre la vitre lui a coté et le soir presque à l’identique puisque le bus démarrait de son bahut ce qui lui permettait de réserver ma place – ceci était un fait acquis dans ce bus d’étudiants qui-pour la plupart faisaient semblant de ne rien voir à notre manège – même s’il nous arrivait dans le noir d’avoir une relation sexuelle ..

on s’est aimé comme des fous…follement épris, en parfaite communion de gout, d’esprit et de sens et là il nous arriva quelque chose de merveilleux pour la rentrée suivante

Émile devait participer à des heures de cours, le soir, aux beaux arts

moi je devais participer à des cours de danse à l’opéra également le soir

une cousine éloignée d’Émile proposa de nous louer à petit prix (moins cher que le prix du bus) un studio prés de nos bahuts et nos parents après concertation estimant que le trajet était perturbant pour nos études admirent que nous emménagions en commun dans ce studio de deux chambres ( dont l’une ne servit que très rarement pour dépanner un copain) et c’est ainsi qu’à 16 ans j’emménageais avec Émile et la bénédiction de nos parents et ceci pendant 5 ans.

il en avait presque 19 et nous eûmes dans ce studio …nos années bonheur,découvertes morales,physiques et amoureuses

ma vie amoureuse avec Émile fut celle d’un adolescent follement épris – bien initié – dans les mains d’un garçon très porté par « la chose » superbement membré – qui savait en user et en abuser et qui était avide d’apprendre et de faire apprendre et de découvrir « l’art et les manières » et c’est ainsi que nous avons appris et que nous nous sommes découverts… Nous avons appris à nous découvrir, à découvrir nos corps et nos plaisirs, à savoir en donner et à savoir en recevoir et ces 5 années furent les plus expérimentales de ma jeunesse !

Une période de bonheur que je ne pourrai jamais oublier – j’ai appris il y a peu de temps que pour lui aussi cela est resté les plus beau moment de sa vie car m’avoua-t-il « on ne peut pas oublier son premier grand amour et tu as été le seul, le vrai et l’unique amour de ma vie «

Même si les pressions de la vie, du milieux familial et religieux nous ont séparés lorsque son sursis fut cassé et qu’il du partir faire son service militaire prés de Brive …il pouvait revenir très souvent et comme j’étais toujours « en étude » on se retrouvait dès le vendredi soir et il ne rentrait que très aléatoirement chez ses parents. Lorsqu’il eu terminé son service …. qu’il revint à la ferme familiale pour un temps… pour des problèmes de santé de sa sœur moi je du aussi partir en coopération en Algérie pour 30 mois …. pendant cette année il s’avéra qu’il mit une fille, amie de sa sœur enceinte et qu’il du réparer… j’ai appris son mariage par une de mes sœurs et cela me déstabilisa et je jurai de me venger c’est comme cela qu’en Algérie j’ai fait la connaissance de RÉGIS …relation que je raconterai dans un autre chapitre – il m’a expliqué depuis comment il s’était fait piéger mais …les faits étaient là

quand j’ai eu terminé mes 30 mois – ou je n’avais pas pris de permission ne me sentant pas le courage de le revoir ..

je rentrai chez moi – lui avait repris son travail à LILLE – sa femme était restée au village, il rentrait toutes les fins de semaines – il m’a proposé de reprendre la vie commune – mais blessé..d’une part, ayant connu d’autres bras en Algérie (Régis) regis1961.d’autre part… j’ai décliné la proposition invoquant le principe moral et religieux – j’ai souffert d’avoir eu à prendre cette décision – bien que quelque part j’étais content de le faire souffrir aussi ..Ai je eu tord ou raison aujourd’hui encore je me le demande – ce fut une décision très difficile à prendre et qui m’a profondément marqué – je ne l’ai pas revu par la suite pendant prés de 50 ans jusqu’au jour…. un soir de 30 janvier 2004 pour son anniversaire que je n’avais jamais oublié je lui ai téléphoné et ou nous sommes retrouvés il était très heureux d’entendre ma voix on s’est remémoré le passé, redis notre amour – lui étant divorcé depuis 15 ans et vivant seul avec sa sœur handicapée moi également seul mais nous ne pouvions reprendre la vie commune trop de choses s’étant produites au cours de ce temps ..on a préféré laisser les 800 kms nous séparant …entre nous – on se téléphone régulièrement.. il est arrière grand père maintenant -

voila je ne donne pas plus de détail le but de mon histoire étant de faire connaître aux plus jeunes, ceux qui doutent et redoutent….. que d’autres avant eu et qui n’avaient pas eu les même possibilités qu’actuellement ont connus de très belles histoires…bien sur à cette époque on ne parlait pas de préservatifs on n’en avait pas besoin.

Parfois, fouillant mon jardin secret il m’arrive à me souvenir et à me replonger dans ces instants idylliques ou j’ai connu l’extase des plaisir amoureux et ou mon éducation a été faite de façon très approfondie
Diterbitkan oleh BAISEMONQ
9 tahun lalu
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2306Ariel
2306Ariel 7 tahun lalu
encore une fois merci de tes récits :smile:
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