Le Fouet

Delphine avait fait le plus vite qu’elle avait pu. A 17h30 précises elle avait filé aux toilettes avec son baise en ville.

Elle en avait sorti tout le nécessaire. Des collants, un porte-jaretelles, un body tout en dentelle et deux pinces pour les tétons.

Elle s’était déshabillée rapidement, fourrant ses affaires dans son sac. Elle avait grimacé en positionnant les pinces, mais le picotement qui s’en suivit, le léger engourdissement du sein frottant contre la dentelle étaient terriblement sensuels.

Elle se regarda dans le miroir. Une pute, elle avait l’air d’une pute.

Un peu honteuse elle enfila son trench coat et zippa son sac avant de sortir rapidement des bureaux et se jeter dans la rue.

Elle regardait autour d’elle. Elle était persuadée que les gens devinaient. Que les hommes posaient leur regard poisseux sur son corps, se retournaient. Ils savaient elle en était certaine, et à son grand étonnement ça l’excitait.

La bouche de métro l’avait engloutie, elle et ses centaines de compagnons de route.

Serrée dans la rame elle sentait les corps moites contre elle. Elle était excitée à l’idée de ce qui l’attendait. Elle trouvait les mouvements de la rame d’une étonnante sensualité.

Elle arriva enfin au pied de son immeuble et gravit les quatre étages au pas de course.

A peine la porte fut-elle refermée derrière elle, une voix retentit depuis l’une des pièces : "Tu es en retard."

Elle se hâta jusque dans la chambre. Il l’attendait. Assis sur une chaise à côté du lit. Des cordes à la main.

"Allonge-toi sur le ventre."

Elle s’exécuta, après avoir enlevé le trench et l’avoir laissé glisser sur le sol

Une fois allongée, il se leva. Il attrapa délicatement son poignet gauche et referma un nœud coulant autour de lui. Il attacha ensuite la corde à la tête du lit. Il fit de même pour les quatre membres de sorte que Delphine était immobilisée, le corps en étoile, sur le lit.

Il se pencha et glissa la main sous elle pour vérifier que les pinces étaient en place. Il les fit tourner un peu, doucement, les dents de métal mordaient le téton, Delphine gémit. Il fit glisser sa main sur la dentelle du body, sur les jambes gainées de soie, avant de remonter vers le body. Ils tata l’entrejambe et gronda : "Alors Delphine on a souillé son entrejambe avec ses pensées impures ?"

Delphine rougit en disant : "oui Monsieur, pardon Monsieur."

"J’ai bien peur que ce soit un peu court."

Il alla vers la commode. Il tira d’un tiroir un fouet court. Les brins de cuir luisant étaient tressés serrés. Il le faisait crisser en le pliant.

Delphine commençait à serrer les dents, impatiente et anxieuse.

Il effleurait le corps de Delphine du bout de l’instrument, soulevait les cheveux de son visage, caressait sa joue. Il le présenta à sa bouche, elle le suça en fermant les yeux, le goût du cuir âcre était déplaisant, mais elle sentait le plaisir qu’il y prenait. Il retira le fouet. Il le fit virevolter dans l’air et s’abattre une première fois sur sa fesse. Elle ressenti une décharge, la chair mordue par le choc.

Elle étouffa un cri.

« Silence ! » s’écria t-il.

Il avança sa main et dégrafa le body. Il glissa ses doigts en elle, pour vérifier que le fouet remplissait bien son office. Elle était trempée, mordant le drap pour ne pas rompre le silence qu’on lui avait ordonné de respecter.

Un autre coup s’abattit sur l’autre fesse. Il avait fendu l’air dans un sifflement avant de claquer comme un pétard. Delphine n’avait presque rien dit. Elle pleurait, mais les picotements de douleurs du fessier se confondaient avec la chaleur qui envahissait son bas-ventre, avec la moiteur de son sexe, les fourmillements de son clitoris, l’ankylose délicieuse de ses tétons.

Il se mit à quatre pattes derrière elle. Elle le sentait mais ne tournait pas la tête, elle savait qu’il aurait horreur de ça.

Il la pénétra avec le fouet. Lentement. Il entra en elle comme un serpent. Puis il le fit ressortir, donna une tape sur la vulve, asticota le clitoris puis pénétra à nouveau.

Il ressorti la verge et la fit glisser le long des cuisses, clac ! Sur la cuisse gauche, clac ! Sur la droite.

Delphine souriait en mordant le drap. Elle sentait son excitation monter.

Il se releva et obligea Delphine à lécher le fouet.

« Nettoie ça ! »

Elle léchait l’instrument de son supplice avec avidité.

Il dégrafa son pantalon et dégagea son sexe en érection. Ils s'agenouilla devant Delphine et le lui présenta sans un mot. Elle l'engloutit, il étouffa un grognement, machinalement son bassin imprima un mouvement de va et vient, il baisa sa bouche, il abattit le fouet contre le cul. Delphine mordilla le sexe dans un mouvement réflexe. Il ne broncha pas, et donna un autre coup, nouveau mordillement.

Il se retira et repassa derrière. Il frottait le bout de son gland contre la vulve, le clitoris, il suivait les grandes lèvres, frottait contre l'anus, puis redescendait.

Le frottement de la peau était d'une douceur exquise parfois contrebalancée par une morsure du fouet sur les cuisses. Elles étaient lardées de marques rouges, les fesses étaient carmin par endroit.

C'est avec un nouveau claquement qu'il accompagna la pénétration. Il la prit brusquement, en un coup de rein, Delphine gémit.

Il alternait les coups de boutoir et les les oscillations lentes, lancinantes.

Il se coucha sur Delphine, il l'écrasait, elle était entravée et avait des difficultés à respirer, mais le poids de son homme, ses liens qui cisaillaient ses poignets, son cul tuméfié, tout l'excitait. Le poids écrasait ses seins lourds contre le matelas, les pinces mordaient cruellement ses seins.

Elle le sentait accélérer la cadence en elle, elle était prête, elle l'était depuis qu'elle avait enfilé son body. Chaque coup l'avait rapprochée de l'extase, elle voulait qu'il explose en elle, elle voulait fondre sous lui, elle voulait rester toujours attachée à ce lit, asservie à son plaisir.

Il cessa de bouger et avança la main pour caresser ses cheveux, sa joue. Il se retira. La détacha lentement, tendrement. Couvrant ses blessures de baisers, l'embrassant tendrement.

Il resta un moment la tenant dans ses bras.

"Viens Delphine, mon amour, je vais te donner un bain."
Diterbitkan oleh banbino84
3 tahun lalu
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