Le chalet près du lac - 3

Attachée à quatre pattes sur un lit, avec un foulard sur les yeux, j’étais réduite à un état de vulnérabilité total et à la merci des caprices de mes deux partenaires.
Une situation qui m’a toujours procuré beaucoup d’émotion.

Cette émotion se manifeste généralement par une élévation de ma température. J’ai de plus en plus chaud et je sens perler la sueur sur ma peau.
L’humidité qui suintait entre mes cuisses n’était pas de la sueur par contre. Je mouillais, comme folle de désir et d’impatience et anxieuse de savoir à quelle sauce elles allaient me manger.

De ses ongles, Rose me labourait le dos, insistant sur le creux de mes reins, afin de les faire cambrer encore plus. Puis, son doigt glissait entre mes fesses, pour enfin découvrir mon sexe, totalement accessible puisque mes cuisses étaient écartées presqu’au maximum.

- Cette salope mouille comme une grosse cochonne ! fit-elle en riant.
- Tant mieux, elle sera plus facile à dilater ! répondit Charlie.

Bâillonnée, je ne pouvais ni répliquer, ni questionner. Je devais juste attendre leur bon plaisir, totalement soumise. Et j’aimais ça, être écartelée entre mon désir de jouissance immédiate et devoir attendre, alors que j’étais pantelante de désir, l’expression de leur volonté sur la mienne.

Un son s’éleva dans la pièce devenue silencieuse. Une sorte de gros insecte bourdonnait. Il se posa au creux de mes reins, vibrant et froid.

- On approche de Pâques, fit Rose. Aussi, avons-nous pensé à organiser une chasse aux œufs. Qu’en dis-tu, Chan ?
- Mmhmhmhmhm ! répondis-je, bâillonnée.
- Tu grognes comme une truie en rut ! Je considère que c’est un oui.

Elle promenait l’œuf vibrant sur mon corps pour, finalement, arriver à l’objectif. Elle le posa sur ma vulve trempée et je crus que j’allais jouir instantanément. Mais elle le retira, lorsqu’elle vit l’effet produit.

- Tsssss ! fit-elle. Tu ne croyais pas que ça serait si facile, n’est-ce pas ?
- Mmhmhmhmhm ! répondis-je, toujours bâillonnée.
- On va faire retomber un peu la pression….
- Tu es sadique ! rigolait Charlie.
- Elle aime ça, j’en suis sûre !

Rose avait raison. La frustration de plaisir interrompu ne faisait qu’augmenter ma tension sexuelle. J’étais prête à tout accepter pourvu qu’elle me fasse monter au paradis !

Après un moment d’attente, l’œuf se posa à nouveau sur ma chatte. Je serrais les dents et je me contenais afin de ne pas jouir trop vite.

- C’est bien ! fit Rose. Tu as compris qu’il fallait prendre son temps… Tu mérites une récompense.

Alors, elle enfonça l’œuf dans mon vagin. Et il rentra sans aucun effort. Pourtant il me semblait de bon diamètre, la taille d’un œuf.
Les vibrations de l’œuf étaient moins audibles dans la pièce, mais elles se répercutaient désormais dans tout mon ventre et mon corps, comme si le gros insecte était en moi et me mangeait de l’intérieur.

Je me tortillais et je gémissais. J’imaginais que Charlie et Rose m’observaient attentivement afin de ne rien perdre de cette torture qu’elles m’infligeaient. Il me semblait entendre le cliquetis du téléphone de Charlie, en fonction caméra.

J’essayais de rapprocher mes cuisses, mais je ne faisais qu’endolorir mes chevilles entravées. Mes muscles tiraient à hue et à dia, comme un animal qu’on est en train de découper vivant.
Enfin, mon ventre explosa. Le plaisir, comme une bombe à fragmentation, se propagea dans tout mon corps. J’émis quelques hoquets, étouffés par le bâillon. Et je montais enfin au septième ciel, épuisée par mon voyage.

Mon cœur battait la chamade, des battements désordonnés qui contrastaient avec le bourdonnement régulier de l’œuf, toujours plongé dans mon ventre.

Une main parcourut mon dos, depuis les omoplates jusqu’à la rie des fesses. Je réalisais que j’étais entièrement trempée de sueur et, comme un animal soumis, je m’inclinais sous la caresse.

- Un œuf, c’est peu pour une bonne omelette… fit Rose.

Le rire de Charlie lui répondit, en même temps qu’un nouveau bourdonnement se faisait entendre dans la pièce.

- Tu crois que deux œufs vont rentrer dans sa chatte ? demanda Charlie.
- Qui a parlé de sa chatte ? répondit Rose.

Ses doigts déposèrent un liquide froid entre mes fesses. Du gel. C’était froid et piquant. Elle en enduisit mon trou du cul et, petit à petit, fit s’ouvrir le muscle rond qui garde l’accès de mes entrailles.

Elle poussait l’œuf, préalablement enduit du même gel. Ca ne voulait pas rentrer. Pourtant, je faisais de mon mieux pour me détendre et accepter ce nouvel intrus.
Et, soudain, mon anus goba l’œuf. Le gros insecte ovoïde se cala dans la zone entre les deux sphincters et il répondait maintenant à son frère, toujours dans mon vagin.

- Je veux l’entendre ! fit Charlie.

On défit mon bâillon. La main de rose caressa mon bouton et j’explosais à nouveau, hurlante comme celle qui a été longtemps privée de parole. Et lorsque j’eus joui une seconde fois, je réalisais que les œufs continuaient à vibrer, innervant mon ventre et mes entrailles avec une régularité de métronome.

- Sais-tu qu’on peut mour.ir de plaisir ? demanda Rose Il suffit pour cela de laisser assez longtemps deux œufs vibrants dans le corps de quelqu’un et d’attendre le vingtième orgasme, celui qui sera fatal.

Je ne répondais rien, tous mes sens concentrés dans le triangle situé entre mon nombril, mon vagin et mon anus. J'étais prête à mo.urir de plaisir. Ca me semblait une mort enviable.

Je n’ai finalement eu droit qu’à quatre orgasmes avant que les doigts experts de Rose n’extraient l’œuf de mon vagin.

- Pour le second, il te faudra pousser ! fit-elle, un sourire dans la voix.

C’est ce que je fis et j’expulsais l’œuf comme… enfin bref, vous m’avez comprise.

Elles me détachèrent et je basculais sur le dos. J’étais épuisée.
Rose me fit lécher un œuf. J’espérais que ce soit celui de mon vagin, mais je n’en étais pas vraiment sûre…

Elle promenait l’œuf sur mon corps trempé de sueur. Mes tétons réagissaient, presque malgré moi et devinrent durs comme de la pierre.
Charlie les pinça entre ses ongles et je criais de douleur. Ne douleur atténuée par les vibrations de l’œuf sur mon clitoris.
Oh non… pas encore une fois ?

Mais si. Rose, inflexible, laissa l’œuf accomplir sa mission et je jouis à nouveau, gémissante et me tordant dans tous les sens.

Alors, elles se jetèrent littéralement sur moi, comme deux lionnes affamées. Leurs bouches, leurs langues et leurs dents me dévorèrent pendant de longues minutes et je ne pus rien faire d’autre que capituler et leur donner à nouveau cette ration de plaisir qu’elles avaient décidé de m’arracher.

Je crois que j’ai perdu connaissance. Ou, simplement, me suis-je endor.mie sous la fatigue.
Lorsque je me réveillais, nous étions au cœur de la nuit. J’étais au milieu des deux filles qui dormaient.
Mon corps me faisait mal et, en même temps, je sentais le bienfait des endorphines du plaisir.

Je n’avais plus envie de dormir.
Il n’y avait aucune raison qu’elles dorment, alors que j’étais éveillée…

(à suivre)