Onzième récit : CARNAVAL
DING-DONG
Dès que le carillon de mon interphone retentit, je vois le visage hilare de ma copine Candice apparaître à l'écran.
-Vite ! Descends ! Notre chauffeur nous attend, et il est très pressé !
Candice est une jeune femme qui a une dizaine d'années de plus que moi et que j'ai rencontrée dans le cadre professionnel. Bien que n'appartenant pas à la même entreprise, nous avons épisodiquement des missions communes et nous nous entendons très bien car elle est rigoureuse et efficace. Notre mutuelle estime professionnelle s'est muée en sincère sympathie.
Ce qui me plaît aussi en elle, c'est qu'en dehors du travail elle se métamorphose totalement. Elle aime me pousser à faire la fête, à collectionner les aventures et à faire la fofolle .
Et moi qui suis plutôt timorée de nature, j'adore la suivre.
Lorsque je la rejoins dans le hall de mon immeuble, je la découvre dans une tenue qui tranche avec le strict tailleur d'executive woman qu'elle porte en semaine.
Pour se rendre à la soirée où elle est invitée et où elle m’a demandé de l'accompagner, elle porte une magnifique veste en (fausse) fourrure de léopard par-dessus une robe spectaculairement courte, en lamé mauve très foncé. Ses jambes galbées sont valorisées par des escarpins à hauts talons. A ma vue, son beau visage encadré d'une chevelure courte, de la même teinte caramel que sa veste tachetée de noir, s'éclaire d'un franc sourire.
- Eh bien Anna, dis-moi, tu vas faire des ravages dans ta tenue tout cuir hyper-moulante !
- Et toi, avec ton style fauve, qui veux-tu dévorer ?
- Humm, on verra… En tout cas, pas le grincheux conducteur de VTC qui nous attend. Il n’est pas du tout à mon goût ! Figure-toi que Monsieur « n'aime pas les nanas qui lui font perdre son temps, et son argent » !
Ce chauffeur peu aimable a dû changer d'avis car je trouve qu'il ne se presse guère pour nous conduire à destination. Il semble davantage fixer son rétroviseur braqué sur ses passagères sexy que la chaussée. D'ailleurs Candice l'a aussi remarqué et, par provocation, se colle amoureusement à moi et vient m'embrasser langoureusement sur la bouche. Puis ma complice saisit ma main et la glisse d'autorité sous sa courte robe. Je découvre alors que la coquinette a omis de porter une culotte pour aller en soirée.
Comment résister à la tentation ? Je lui offre de douces caresses qui tantôt s'attardent sur son clito bien ferme, tantôt sur ses larges lèvres vaginales. Candice semble avoir progressivement oublié son jeu provocateur vis-à-vis de notre chauffeur et commence à soupirer de plaisir sous les attouchements que mes doigts s'appliquent à lui procurer. S’ils ne l’accompagnent malheureusement pas jusqu'à l'orgasme, en revanche ses halètements de plus en plus sonores déclenchent une brutale embardée de notre véhicule, rattrapé de justesse par son conducteur, ce qui nous rend quant à nous étonnamment plus sages jusqu'à la fin du parcours !
Heureusement, le rendez-vous n'est pas très éloigné de chez moi, sur une immense péniche fixée à un quai de la Seine, avec vue sur la Tour Eiffel. Fidèle à ses origines, Candice m'a conviée à une soirée antillaise à l'occasion du carnaval.
La fête de Vaval semble battre son plein depuis un moment car nombreux sont ceux et celles qui dansent au rythme entraînant de la musique des îles, jouée par un petit orchestre à la joie communicative. Alors que certains participants, comme mon amie et moi, sont vêtus d’habits de soirée conventionnels, d'autres ont choisi de jouer le jeu du carnaval en portant des costumes traditionnels des îles de la Caraïbe ou bien en arborant des déguisements purement fantaisistes, parfois très réussis. Ce qui est sûr, c'est qu'une bonne humeur communicative unit toute l'assemblée.
Dès notre arrivée, nous sommes accueillies par l'organisateur qui nous offre un grand verre rempli d'une boisson aux fruits exotiques. En fait, il s'agit d'un planteur particulièrement aromatisé au rhum.
N'étant pas une grande adepte de l'alcool, j'en bois quelques gorgées pour être agréable à notre hôte. Puis, comme les effets du breuvage risquent de se faire sentir trop rapidement sur moi, je préfère par prudence ne pas rester l'estomac vide et me diriger vers le buffet garni de multiples gourmandises. Évidemment, étant donné que je suis une des rares filles à ne pas être originaire des Antilles, je suis particulièrement chouchoutée par le cuisinier qui me fait goûter ses spécialités et qui semble même admirer ma résistance aux mets très épicés.
- Anna, Anna ! Avec nous !
Tout un chœur mené par Candice m'interrompt soudain dans ma dégustation. Il semblerait qu'après le test culinaire, je doive réussir celui de la danse…
Je m'avance prudemment vers la piste et je suis immédiatement happée par une succession de partenaires, tantôt féminins, tantôt masculins, qui m'entrainent dans des rythmes euphorisants. Une fois lancée, gagnée par les airs des tropiques, je ne peux plus m'arrêter. Je me trouve guidée par un grand gaillard qui peu à peu donne une connotation très suggestive à nos déhanchements et à nos étreintes. Autour de nous les autres couples s'interrompent progressivement et forment un attroupement de spectateurs assez exaltés. Ceux-ci commentent bruyamment notre danse en puisant leurs exclamations (je l’apprendrai plus tard) dans la chanson leste d'un célèbre chanteur originaire de la Guadeloupe :
- Vas-y Franky, c'est bon !
- Tiens, voilà un étalon !
- C'est bon, bon, bon !
- C'est le fruit de la passion !
- Vas-y Franky, c'est bon !
Mon cavalier, encouragé par ce tohu-bohu, se frotte lascivement à moi et il m'est maintenant difficile de ne pas sentir sur mon bas-ventre, malgré l'épaisseur des vêtements, son sexe gonflé par l'excitation de notre contact maintes fois renouvelé. Pourtant l'ambiance bon enfant et le sourire désarmant de mon partenaire ne donnent aucun caractère ambigu ou malsain à ce jeu de séduction chaloupé en musique.
Lorsque l'orchestre s'arrête enfin, nous avons droit à une véritable ovation et, main dans la main, nous venons saluer notre public qui nous applaudit et lance des hourrahs. Je remercie mon cavalier en lui faisant un gentil baiser sur la joue. Lui me chuchote alors à l'oreille :
- Bon, maintenant il va falloir que je gère ma fiancée !
Et il éclate d'un rire tonitruant au moment où nous nous séparons.
L'orchestre débute un nouveau morceau et je me dirige quant à moi vers le buffet pour m'hydrater. Mais un homme d'une quarantaine d'années, au visage anguleux et au regard brûlant, se dresse soudain devant moi :
-Viens zouker avec moi, ma belle !
-Désolée, une autre fois peut-être…
Il me saisit alors violemment par les deux poignets :
- Viens, je t'ai dit ! Tu as bien allumé l'autre type avec qui tu t'es trémoussée tout à l'heure, tu peux donc faire la pute avec moi !
J'essaie en vain de me dégager et je lis une vraie fureur dans ses yeux. Apeurée, je lui demande d'un ton suppliant :
- Non, non ! Laissez-moi, vous me faites *** !
C'est à ce moment qu'une véritable masse de chair humaine s'interpose et m’enveloppe comme une chaude et douillette carapace protectrice. Mais la voix qui s'échappe de ce corps féminin particulièrement impressionnant n'a rien de tendre quand elle s'écrie :
- Dégage, sale porc, ôte tes pattes de là !
L'individu, d'abord surpris, tente de protester en nous lançant des insultes, mais il obtempère finalement lorsque ma sauveuse répète :
- Tu dégages, ou je t'éclate ta sale gueule !
Puis, c'est la même jeune femme qui prend une intonation d'une douceur infinie pour me rassurer et me conduire au milieu du groupe de ses copines rassemblées près du buffet.
-Tu sais, ma chérie, ici tu ne risques rien car nous, le Martiniquaises, on sait se défendre et défendre nos invitées !
Pendant tout ce temps, cherchant très gentiment à m'apaiser, la jeune Antillaise me tient bien serrée contre son corps si accueillant. Mais je dois avouer que, malgré moi, je sens une satisfaction presque coupable à tant apprécier cette étreinte protectrice car, à la sensation de réconfort, se mêle un plaisir un peu trouble, une forme d'enivrante sensualité. Cette femme bien en chair est vraiment séduisante : elle m'offre, sans même s'en douter, non seulement un refuge mais elle stimule aussi en moi la naissance d'un désir, celui de nous retrouver enlacées et nues, partageant des caresses très intimes…
Je dois faire un effort sur moi-même pour me détacher d'elle et retrouver mon calme après tant d'émotions contradictoires.
Je prends prétexte des origines de me interlocutrice pour évoquer des souvenirs de vacances antillaises passées avec mes parents :
- En fait, tu sais, je suis déjà allée en Martinique ! C’était magique ! Nous logions au Nord-est de l'île, à Sainte-Marie. Je me rappelle de notre petite maison blanche et bleu ciel, dans un jardin tropical en surplomb d'une mer souvent déchaînée. Pourtant, au bout du chemin, un pêcheur qui l'avait courageusement affrontée venait presque tous les jours nous vendre ses poissons. Et je me souviens aussi que j’adorais aller au marché car les dames me câlinaient et m'offraient des fruits ou des gâteaux savoureux… Tu connais peut-être ?
- Eh, les filles ! Elle me demande si je connais ! Mais je suis née à Sainte-Marie, ma chérie ! Toi et moi, nous étions sûrement faites pour nous rencontrer !
Alors, toutes les autres copines se mettent à égrener le nom de leur lieu de naissance pour savoir si j'en ai également mémorisé les beautés.
Au bout d'un moment, cependant, je dois les quitter car tous les jus et les sodas qu'elles m'ont offerts commencent à peser sur ma vessie.
Lorsque j’entre dans les lavabos des toilettes, je ne peux éviter de remarquer deux filles qui, dans un angle de la pièce, sont enlacées et s'embrassent avec passion. L'une d'entre elles a son bustier en madras presque entièrement déboutonné sur le devant, ce qui a libéré l'un de ses seins nus. Elles me jettent un regard rapide puis reprennent leurs étreintes.
Troublée, je reste immobile à admirer ce couple d'amoureuses décomplexées se caresser sans la moindre pudeur devant moi. Pourtant, malgré ma propre excitation face à ce spectacle torride, je dois les abandonner pour faire pipi. J'entre alors dans une cabine dont le portillon très léger ne les isole que très symboliquement de moi.
D'ailleurs, à peine ai-je fini d'uriner que je perçois distinctement les gémissements de l'une d'elles ainsi que les expressions assez imagées que l'autre emploie en guise de stimulation supplémentaire. Manifestement, cette dernière veut assumer le rôle de dominatrice et semble alterner des gestes de douceur avec d'autres procurant une certaine douleur à sa partenaire.
- Alors ma petite souris apprivoisée, ça te plait bien de souffrir avant de jouir ?
- Oui, oui, continue… Traite-moi comme ta soumise !
Assise sur la lunette des WC, les cuisses largement écartées, essayant de deviner sans les voir les attitudes respectives des deux filles, j'ai le réflexe de plonger mes doigts vers ma minette que je trouve encore humide de l'urine que n'ai même pas pris le temps d'essuyer. Peu importe ! La montée de mon excitation semble suivre celle des deux filles qui sont prises d'une sorte de fièvre érotique incontrôlée. Stimulée par leur délire des sens mais aussi par l'ambiance de licence carnavalesque, qui suppose l'abolition de toute entrave morale, j’assume mon envie quelque peu puérile d'accélérer le rythme de mes caresses intimes afin de pouvoir partager à distance l’instant magique de leur orgasme.
Mais, alors que je sens venir en moi la jouissance espérée, j'entends soudain le claquement brutal d'une porte, le grondement de nombreux pas sur le sol et des cris de stupeur, voire de fureur. Je ne comprends pas les paroles exactes du groupe féminin qui est entré dans les lavabos car elles sont prononcées en créole, mais je peux témoigner de la violence verbale, et même physique semble-t-il, qu'endure le couple des jeunes amantes. Pourquoi les persécuter ainsi, alors qu'elles ne font que chercher à leur façon un moment de bonheur ?
Pour moi, en tout cas, tout espoir de satisfaction personnelle est aboli : je suis prise de la même frayeur que lorsque l'homme de tout à l'heure a voulu me saisir sur la piste de danse et il me faut un certain temps pour reprendre mes esprits. Lâchement, j'attends que le calme revienne pour sortir des WC. Alors que je me lave rapidement les mains, je remarque mon visage encore livide dans le miroir.
Quand je retrouve les autres invités, je n'ai plus vraiment l'esprit à la fête, mais de voir Candice s'approcher de moi me rassure et me redonne un semblant de gaîté.
- Ah ! Te voilà, Anna ? Je te présente Jean-Patrick qui nous propose de prolonger la fête dans son studio. Ça te dit ? Je n'accepte que si tu viens avec moi, sinon tant pis pour lui…
Le Jean-Patrick en question est un beau garçon au visage avenant, mais il ne doit pas avoir plus de 20 ans et mon amie approche les 35… Je me prépare à glisser une remarque un peu ironique à ce sujet quand je réalise soudain, toute honteuse, que je vais à mon tour incarner l'intolérance, alors même je viens d’être précisément témoin de toute la violence qu'elle peut engendrer. Face à ce beau couple d'adultes consentants, j'adopte alors mon visage le plus radieux pour répondre :
- Ce qui te fait plaisir me fait toujours plaisir !
Après un voyage un peu chaotique dans la Twingo hors d’âge de Jean-Patrick, nous voilà enfin rendus dans son studio. Nous déposons nos vestes en entrant et découvrons un logement d'étudiant assez typique ; mais l'ordre et la propreté exemplaires des lieux traduisent le sérieux du jeune homme. D’ailleurs, si celui-ci semble très flatté par notre venue, il n'en paraît pas moins embarrassé car il ne sait pas trop comment se comporter avec nous.
Qu'à cela ne tienne, Candice déborde d'idées !
- Je vous propose de jouer tous les trois à prolonger le carnaval. Mais comme ici il n'y a pas de masque pour nous déguiser, nous allons transformer Jean-Patrick en un Zorro privé de la vue, en lui bandant les yeux avec le foulard noir qu'Anna porte autour du cou.
Pour faire bonne mesure, elle lui lie aussi les deux poignets derrière le dos, avec un rouleau d'adhésif trouvé sur le bureau du jeune étudiant. Celui-ci devra préciser laquelle de nous deux agit à chaque fois que la question lui sera posée. Peu importe son taux de réussite dans cette devinette car, en fait, c'est une véritable transformation du garçon en jouet sexuel qui est envisagée par Candice. Voici les principales étapes du jeu:
déboutonner sa chemise et caresser son buste imberbe et joliment musclé,
lui offrir un baiser passionné et le prolonger par d'intenses jeux de langues,
faire descendre son pantalon jusqu'aux chevilles et caresser son membre à travers le tissu du boxer,
baisser son boxer et palper ses fesses nues et bien fermes,
lécher consciencieusement sa verge dressée et les testicules.
Et comme Candide et moi souhaitons non seulement partager équitablement le sexe de notre victime consentante mais aussi le lui montrer, c'est d'un commun accord que nous le délivrons de son foulard sur les yeux, mais pas encore du lien qui entrave ses poignets… Il peut donc nous observer sucer alternativement son gland, lécher ensemble sa tige, gober ses bourses, tout ceci entrecoupé de baisers sensuels et baveux que nous nous donnons, ma complice et moi-même.
Il faut avouer qu'en dépit de sa relative inexpérience, Jean-Patrick s'avère être plutôt endurant car nous ne ménageons pas nos efforts pour lui faire lâcher prise.
Soudain, nous le voyons fermer les yeux et pousser un râle discret : une série de jets s'extraient de son phallus orienté d'une main habile par Candice…
Pour ma part, j'apprécie énormément la sensation d'être ainsi aspergée sur mon visage car cela stimule tous mes sens : douce chaleur sur ma peau, parfum capiteux, spectacle de l’éruption liquide, sonorité attendrissante d'un gémissement *** maîtrisé et finalement gourmandise partagée…
Même si nos langues ont largement effacé la présence du sperme sur nos visages, Candice et moi éprouvons le besoin de compléter cela par une rapide toilette. Mais lorsque nous revenons de la minuscule salle de bain, nous avons la surprise de retrouver notre hôte nu, debout à la même place où nous l'avons laissé, à la seule différence que ses vêtements sont maintenant parfaitement pliés sur une chaise et qu'il a libéré ses poignets. Et bien sûr, son sexe n'a plus la vigueur qu'il avait lors de nos premiers assauts…
- Oh, le gentil garçon bien ordonné ! Cela mérite une nouvelle récompense ! Qu'en penses-tu, Anna ?
- Parfaitement d'accord ! D'ailleurs je suis bien sûre que tu as déjà une petite idée derrière la tête ?
- Pas vraiment derrière la tête, ma chérie…
Alors, d'un geste rapide, elle soulève le bas de sa robe moulante jusqu'à sa taille et dévoile aux yeux ébahis du jeune homme sa nudité agrémentée d'une petite zone de poils artistiquement délimitée au niveau du pubis. Cependant, ce n'est pas sur cette partie de son anatomie qu'elle souhaite concentrer l'attention car, opérant un rapide demi-tour sur elle-même, elle pose ses mains sur le haut du dossier de la chaise et se penche, jambes ouvertes, pour dévoiler une croupe particulièrement accueillante.
Comme dans une situation telle que celle-ci, j'ai toujours la volonté d'aider, je saisis la verge de Jean-Patrick, que je caresse délicatement afin de lui redonner une rigidité satisfaisante. Je dois admettre que cette manœuvre (au sens exact du terme !) se réalise sans difficulté aucune. C'est pourquoi, ayant l'engin bien en main, je le guide pour qu'il se frotte d'abord aux douces rotondités de Candice, puis qu'il suive par de lents mouvements la raie de ses fesses avant de s'introduire sans heurts dans le vagin de mon amie qui de sa propre main titille son clitoris. Je les laisse alors librement profiter de langoureux va-et-vient en levrette, tout en trouvant moi-même les satisfactions d'une voyeuse observant la sensualité des corps en mouvement et la concentration des visages animés par la quête d'un plaisir partagé.
Les gémissements de Candice deviennent de plus en plus rapprochés et sonores, jusqu'au moment où elle s'exclame :
- Anna, Anna ! Je veux du cul !
Alors, servante attentive de ses plaisirs, j’extrais la verge gluante de cyprine du vagin pour la diriger vers l'ouverture anale légèrement dilatée. Et là encore, je ne constate guère de difficulté pour opérer la pénétration. En revanche, je vois une étrange expression sur le visage de Jean-Patrick, une sorte d'inquiétude mêlée de fierté…
Je lui glisse discrètement à l'oreille :
- C'est ta première fois, n'est-ce pas ?
Son extrême émotion l'empêche d'articuler distinctement une réponse. Il se contente d'un rapide hochement de tête affirmatif.
Dans de telles circonstances, il est compréhensible que l'accouplement anal ne puisse beaucoup se prolonger. C'est pourtant Candice qui exprime sa jouissance en premier. Elle est presque immédiatement suivie par son partenaire qui semble un instant perdre l'équilibre lors du coït.
Il se couche alors littéralement sur le dos courbé de sa partenaire, son corps épousant les formes de celle-ci, ses bras serrant étroitement sa taille, sa bouche offrant des baisers passionnés à sa nuque…
Lorsque les amants se séparent, ils semblent tous deux fourbus mais pleinement satisfaits.
Pendant que Candice retourne un moment dans la salle de bain, je me prépare quant à moi à les quitter pour leur offrir plus d'intimité.
Je commande un VTC pour rentrer chez moi, en espérant ne pas retrouver le chauffeur de notre première course. Puis je vois Candice revenir, offrir un long baiser à Jean-Patrick et lui déclarer à ma plus grande stupéfaction, et à la sienne :
- Tu t’es un montré un amant formidable et nous te remercions toutes les deux pour l'expérience que tu nous as fait vivre. Mais, bas les masques, pour toi seul le carnaval s'achève… Car afin de prolonger cette nuit de fête, Anna a besoin d'autres étreintes, et moi également… Et pour cela, je dois la suivre dans l'intimité de sa chambre en te laissant fantasmer pour le restant de ta nuit aux extases hors du commun que nous allons toutes deux partager…
En écoutant mon amie, je m'interroge alors : ces délices auxquels elle me convie à présent, aurai-je un jour le talent de les raconter ?
Dès que le carillon de mon interphone retentit, je vois le visage hilare de ma copine Candice apparaître à l'écran.
-Vite ! Descends ! Notre chauffeur nous attend, et il est très pressé !
Candice est une jeune femme qui a une dizaine d'années de plus que moi et que j'ai rencontrée dans le cadre professionnel. Bien que n'appartenant pas à la même entreprise, nous avons épisodiquement des missions communes et nous nous entendons très bien car elle est rigoureuse et efficace. Notre mutuelle estime professionnelle s'est muée en sincère sympathie.
Ce qui me plaît aussi en elle, c'est qu'en dehors du travail elle se métamorphose totalement. Elle aime me pousser à faire la fête, à collectionner les aventures et à faire la fofolle .
Et moi qui suis plutôt timorée de nature, j'adore la suivre.
Lorsque je la rejoins dans le hall de mon immeuble, je la découvre dans une tenue qui tranche avec le strict tailleur d'executive woman qu'elle porte en semaine.
Pour se rendre à la soirée où elle est invitée et où elle m’a demandé de l'accompagner, elle porte une magnifique veste en (fausse) fourrure de léopard par-dessus une robe spectaculairement courte, en lamé mauve très foncé. Ses jambes galbées sont valorisées par des escarpins à hauts talons. A ma vue, son beau visage encadré d'une chevelure courte, de la même teinte caramel que sa veste tachetée de noir, s'éclaire d'un franc sourire.
- Eh bien Anna, dis-moi, tu vas faire des ravages dans ta tenue tout cuir hyper-moulante !
- Et toi, avec ton style fauve, qui veux-tu dévorer ?
- Humm, on verra… En tout cas, pas le grincheux conducteur de VTC qui nous attend. Il n’est pas du tout à mon goût ! Figure-toi que Monsieur « n'aime pas les nanas qui lui font perdre son temps, et son argent » !
Ce chauffeur peu aimable a dû changer d'avis car je trouve qu'il ne se presse guère pour nous conduire à destination. Il semble davantage fixer son rétroviseur braqué sur ses passagères sexy que la chaussée. D'ailleurs Candice l'a aussi remarqué et, par provocation, se colle amoureusement à moi et vient m'embrasser langoureusement sur la bouche. Puis ma complice saisit ma main et la glisse d'autorité sous sa courte robe. Je découvre alors que la coquinette a omis de porter une culotte pour aller en soirée.
Comment résister à la tentation ? Je lui offre de douces caresses qui tantôt s'attardent sur son clito bien ferme, tantôt sur ses larges lèvres vaginales. Candice semble avoir progressivement oublié son jeu provocateur vis-à-vis de notre chauffeur et commence à soupirer de plaisir sous les attouchements que mes doigts s'appliquent à lui procurer. S’ils ne l’accompagnent malheureusement pas jusqu'à l'orgasme, en revanche ses halètements de plus en plus sonores déclenchent une brutale embardée de notre véhicule, rattrapé de justesse par son conducteur, ce qui nous rend quant à nous étonnamment plus sages jusqu'à la fin du parcours !
Heureusement, le rendez-vous n'est pas très éloigné de chez moi, sur une immense péniche fixée à un quai de la Seine, avec vue sur la Tour Eiffel. Fidèle à ses origines, Candice m'a conviée à une soirée antillaise à l'occasion du carnaval.
La fête de Vaval semble battre son plein depuis un moment car nombreux sont ceux et celles qui dansent au rythme entraînant de la musique des îles, jouée par un petit orchestre à la joie communicative. Alors que certains participants, comme mon amie et moi, sont vêtus d’habits de soirée conventionnels, d'autres ont choisi de jouer le jeu du carnaval en portant des costumes traditionnels des îles de la Caraïbe ou bien en arborant des déguisements purement fantaisistes, parfois très réussis. Ce qui est sûr, c'est qu'une bonne humeur communicative unit toute l'assemblée.
Dès notre arrivée, nous sommes accueillies par l'organisateur qui nous offre un grand verre rempli d'une boisson aux fruits exotiques. En fait, il s'agit d'un planteur particulièrement aromatisé au rhum.
N'étant pas une grande adepte de l'alcool, j'en bois quelques gorgées pour être agréable à notre hôte. Puis, comme les effets du breuvage risquent de se faire sentir trop rapidement sur moi, je préfère par prudence ne pas rester l'estomac vide et me diriger vers le buffet garni de multiples gourmandises. Évidemment, étant donné que je suis une des rares filles à ne pas être originaire des Antilles, je suis particulièrement chouchoutée par le cuisinier qui me fait goûter ses spécialités et qui semble même admirer ma résistance aux mets très épicés.
- Anna, Anna ! Avec nous !
Tout un chœur mené par Candice m'interrompt soudain dans ma dégustation. Il semblerait qu'après le test culinaire, je doive réussir celui de la danse…
Je m'avance prudemment vers la piste et je suis immédiatement happée par une succession de partenaires, tantôt féminins, tantôt masculins, qui m'entrainent dans des rythmes euphorisants. Une fois lancée, gagnée par les airs des tropiques, je ne peux plus m'arrêter. Je me trouve guidée par un grand gaillard qui peu à peu donne une connotation très suggestive à nos déhanchements et à nos étreintes. Autour de nous les autres couples s'interrompent progressivement et forment un attroupement de spectateurs assez exaltés. Ceux-ci commentent bruyamment notre danse en puisant leurs exclamations (je l’apprendrai plus tard) dans la chanson leste d'un célèbre chanteur originaire de la Guadeloupe :
- Vas-y Franky, c'est bon !
- Tiens, voilà un étalon !
- C'est bon, bon, bon !
- C'est le fruit de la passion !
- Vas-y Franky, c'est bon !
Mon cavalier, encouragé par ce tohu-bohu, se frotte lascivement à moi et il m'est maintenant difficile de ne pas sentir sur mon bas-ventre, malgré l'épaisseur des vêtements, son sexe gonflé par l'excitation de notre contact maintes fois renouvelé. Pourtant l'ambiance bon enfant et le sourire désarmant de mon partenaire ne donnent aucun caractère ambigu ou malsain à ce jeu de séduction chaloupé en musique.
Lorsque l'orchestre s'arrête enfin, nous avons droit à une véritable ovation et, main dans la main, nous venons saluer notre public qui nous applaudit et lance des hourrahs. Je remercie mon cavalier en lui faisant un gentil baiser sur la joue. Lui me chuchote alors à l'oreille :
- Bon, maintenant il va falloir que je gère ma fiancée !
Et il éclate d'un rire tonitruant au moment où nous nous séparons.
L'orchestre débute un nouveau morceau et je me dirige quant à moi vers le buffet pour m'hydrater. Mais un homme d'une quarantaine d'années, au visage anguleux et au regard brûlant, se dresse soudain devant moi :
-Viens zouker avec moi, ma belle !
-Désolée, une autre fois peut-être…
Il me saisit alors violemment par les deux poignets :
- Viens, je t'ai dit ! Tu as bien allumé l'autre type avec qui tu t'es trémoussée tout à l'heure, tu peux donc faire la pute avec moi !
J'essaie en vain de me dégager et je lis une vraie fureur dans ses yeux. Apeurée, je lui demande d'un ton suppliant :
- Non, non ! Laissez-moi, vous me faites *** !
C'est à ce moment qu'une véritable masse de chair humaine s'interpose et m’enveloppe comme une chaude et douillette carapace protectrice. Mais la voix qui s'échappe de ce corps féminin particulièrement impressionnant n'a rien de tendre quand elle s'écrie :
- Dégage, sale porc, ôte tes pattes de là !
L'individu, d'abord surpris, tente de protester en nous lançant des insultes, mais il obtempère finalement lorsque ma sauveuse répète :
- Tu dégages, ou je t'éclate ta sale gueule !
Puis, c'est la même jeune femme qui prend une intonation d'une douceur infinie pour me rassurer et me conduire au milieu du groupe de ses copines rassemblées près du buffet.
-Tu sais, ma chérie, ici tu ne risques rien car nous, le Martiniquaises, on sait se défendre et défendre nos invitées !
Pendant tout ce temps, cherchant très gentiment à m'apaiser, la jeune Antillaise me tient bien serrée contre son corps si accueillant. Mais je dois avouer que, malgré moi, je sens une satisfaction presque coupable à tant apprécier cette étreinte protectrice car, à la sensation de réconfort, se mêle un plaisir un peu trouble, une forme d'enivrante sensualité. Cette femme bien en chair est vraiment séduisante : elle m'offre, sans même s'en douter, non seulement un refuge mais elle stimule aussi en moi la naissance d'un désir, celui de nous retrouver enlacées et nues, partageant des caresses très intimes…
Je dois faire un effort sur moi-même pour me détacher d'elle et retrouver mon calme après tant d'émotions contradictoires.
Je prends prétexte des origines de me interlocutrice pour évoquer des souvenirs de vacances antillaises passées avec mes parents :
- En fait, tu sais, je suis déjà allée en Martinique ! C’était magique ! Nous logions au Nord-est de l'île, à Sainte-Marie. Je me rappelle de notre petite maison blanche et bleu ciel, dans un jardin tropical en surplomb d'une mer souvent déchaînée. Pourtant, au bout du chemin, un pêcheur qui l'avait courageusement affrontée venait presque tous les jours nous vendre ses poissons. Et je me souviens aussi que j’adorais aller au marché car les dames me câlinaient et m'offraient des fruits ou des gâteaux savoureux… Tu connais peut-être ?
- Eh, les filles ! Elle me demande si je connais ! Mais je suis née à Sainte-Marie, ma chérie ! Toi et moi, nous étions sûrement faites pour nous rencontrer !
Alors, toutes les autres copines se mettent à égrener le nom de leur lieu de naissance pour savoir si j'en ai également mémorisé les beautés.
Au bout d'un moment, cependant, je dois les quitter car tous les jus et les sodas qu'elles m'ont offerts commencent à peser sur ma vessie.
Lorsque j’entre dans les lavabos des toilettes, je ne peux éviter de remarquer deux filles qui, dans un angle de la pièce, sont enlacées et s'embrassent avec passion. L'une d'entre elles a son bustier en madras presque entièrement déboutonné sur le devant, ce qui a libéré l'un de ses seins nus. Elles me jettent un regard rapide puis reprennent leurs étreintes.
Troublée, je reste immobile à admirer ce couple d'amoureuses décomplexées se caresser sans la moindre pudeur devant moi. Pourtant, malgré ma propre excitation face à ce spectacle torride, je dois les abandonner pour faire pipi. J'entre alors dans une cabine dont le portillon très léger ne les isole que très symboliquement de moi.
D'ailleurs, à peine ai-je fini d'uriner que je perçois distinctement les gémissements de l'une d'elles ainsi que les expressions assez imagées que l'autre emploie en guise de stimulation supplémentaire. Manifestement, cette dernière veut assumer le rôle de dominatrice et semble alterner des gestes de douceur avec d'autres procurant une certaine douleur à sa partenaire.
- Alors ma petite souris apprivoisée, ça te plait bien de souffrir avant de jouir ?
- Oui, oui, continue… Traite-moi comme ta soumise !
Assise sur la lunette des WC, les cuisses largement écartées, essayant de deviner sans les voir les attitudes respectives des deux filles, j'ai le réflexe de plonger mes doigts vers ma minette que je trouve encore humide de l'urine que n'ai même pas pris le temps d'essuyer. Peu importe ! La montée de mon excitation semble suivre celle des deux filles qui sont prises d'une sorte de fièvre érotique incontrôlée. Stimulée par leur délire des sens mais aussi par l'ambiance de licence carnavalesque, qui suppose l'abolition de toute entrave morale, j’assume mon envie quelque peu puérile d'accélérer le rythme de mes caresses intimes afin de pouvoir partager à distance l’instant magique de leur orgasme.
Mais, alors que je sens venir en moi la jouissance espérée, j'entends soudain le claquement brutal d'une porte, le grondement de nombreux pas sur le sol et des cris de stupeur, voire de fureur. Je ne comprends pas les paroles exactes du groupe féminin qui est entré dans les lavabos car elles sont prononcées en créole, mais je peux témoigner de la violence verbale, et même physique semble-t-il, qu'endure le couple des jeunes amantes. Pourquoi les persécuter ainsi, alors qu'elles ne font que chercher à leur façon un moment de bonheur ?
Pour moi, en tout cas, tout espoir de satisfaction personnelle est aboli : je suis prise de la même frayeur que lorsque l'homme de tout à l'heure a voulu me saisir sur la piste de danse et il me faut un certain temps pour reprendre mes esprits. Lâchement, j'attends que le calme revienne pour sortir des WC. Alors que je me lave rapidement les mains, je remarque mon visage encore livide dans le miroir.
Quand je retrouve les autres invités, je n'ai plus vraiment l'esprit à la fête, mais de voir Candice s'approcher de moi me rassure et me redonne un semblant de gaîté.
- Ah ! Te voilà, Anna ? Je te présente Jean-Patrick qui nous propose de prolonger la fête dans son studio. Ça te dit ? Je n'accepte que si tu viens avec moi, sinon tant pis pour lui…
Le Jean-Patrick en question est un beau garçon au visage avenant, mais il ne doit pas avoir plus de 20 ans et mon amie approche les 35… Je me prépare à glisser une remarque un peu ironique à ce sujet quand je réalise soudain, toute honteuse, que je vais à mon tour incarner l'intolérance, alors même je viens d’être précisément témoin de toute la violence qu'elle peut engendrer. Face à ce beau couple d'adultes consentants, j'adopte alors mon visage le plus radieux pour répondre :
- Ce qui te fait plaisir me fait toujours plaisir !
Après un voyage un peu chaotique dans la Twingo hors d’âge de Jean-Patrick, nous voilà enfin rendus dans son studio. Nous déposons nos vestes en entrant et découvrons un logement d'étudiant assez typique ; mais l'ordre et la propreté exemplaires des lieux traduisent le sérieux du jeune homme. D’ailleurs, si celui-ci semble très flatté par notre venue, il n'en paraît pas moins embarrassé car il ne sait pas trop comment se comporter avec nous.
Qu'à cela ne tienne, Candice déborde d'idées !
- Je vous propose de jouer tous les trois à prolonger le carnaval. Mais comme ici il n'y a pas de masque pour nous déguiser, nous allons transformer Jean-Patrick en un Zorro privé de la vue, en lui bandant les yeux avec le foulard noir qu'Anna porte autour du cou.
Pour faire bonne mesure, elle lui lie aussi les deux poignets derrière le dos, avec un rouleau d'adhésif trouvé sur le bureau du jeune étudiant. Celui-ci devra préciser laquelle de nous deux agit à chaque fois que la question lui sera posée. Peu importe son taux de réussite dans cette devinette car, en fait, c'est une véritable transformation du garçon en jouet sexuel qui est envisagée par Candice. Voici les principales étapes du jeu:
déboutonner sa chemise et caresser son buste imberbe et joliment musclé,
lui offrir un baiser passionné et le prolonger par d'intenses jeux de langues,
faire descendre son pantalon jusqu'aux chevilles et caresser son membre à travers le tissu du boxer,
baisser son boxer et palper ses fesses nues et bien fermes,
lécher consciencieusement sa verge dressée et les testicules.
Et comme Candide et moi souhaitons non seulement partager équitablement le sexe de notre victime consentante mais aussi le lui montrer, c'est d'un commun accord que nous le délivrons de son foulard sur les yeux, mais pas encore du lien qui entrave ses poignets… Il peut donc nous observer sucer alternativement son gland, lécher ensemble sa tige, gober ses bourses, tout ceci entrecoupé de baisers sensuels et baveux que nous nous donnons, ma complice et moi-même.
Il faut avouer qu'en dépit de sa relative inexpérience, Jean-Patrick s'avère être plutôt endurant car nous ne ménageons pas nos efforts pour lui faire lâcher prise.
Soudain, nous le voyons fermer les yeux et pousser un râle discret : une série de jets s'extraient de son phallus orienté d'une main habile par Candice…
Pour ma part, j'apprécie énormément la sensation d'être ainsi aspergée sur mon visage car cela stimule tous mes sens : douce chaleur sur ma peau, parfum capiteux, spectacle de l’éruption liquide, sonorité attendrissante d'un gémissement *** maîtrisé et finalement gourmandise partagée…
Même si nos langues ont largement effacé la présence du sperme sur nos visages, Candice et moi éprouvons le besoin de compléter cela par une rapide toilette. Mais lorsque nous revenons de la minuscule salle de bain, nous avons la surprise de retrouver notre hôte nu, debout à la même place où nous l'avons laissé, à la seule différence que ses vêtements sont maintenant parfaitement pliés sur une chaise et qu'il a libéré ses poignets. Et bien sûr, son sexe n'a plus la vigueur qu'il avait lors de nos premiers assauts…
- Oh, le gentil garçon bien ordonné ! Cela mérite une nouvelle récompense ! Qu'en penses-tu, Anna ?
- Parfaitement d'accord ! D'ailleurs je suis bien sûre que tu as déjà une petite idée derrière la tête ?
- Pas vraiment derrière la tête, ma chérie…
Alors, d'un geste rapide, elle soulève le bas de sa robe moulante jusqu'à sa taille et dévoile aux yeux ébahis du jeune homme sa nudité agrémentée d'une petite zone de poils artistiquement délimitée au niveau du pubis. Cependant, ce n'est pas sur cette partie de son anatomie qu'elle souhaite concentrer l'attention car, opérant un rapide demi-tour sur elle-même, elle pose ses mains sur le haut du dossier de la chaise et se penche, jambes ouvertes, pour dévoiler une croupe particulièrement accueillante.
Comme dans une situation telle que celle-ci, j'ai toujours la volonté d'aider, je saisis la verge de Jean-Patrick, que je caresse délicatement afin de lui redonner une rigidité satisfaisante. Je dois admettre que cette manœuvre (au sens exact du terme !) se réalise sans difficulté aucune. C'est pourquoi, ayant l'engin bien en main, je le guide pour qu'il se frotte d'abord aux douces rotondités de Candice, puis qu'il suive par de lents mouvements la raie de ses fesses avant de s'introduire sans heurts dans le vagin de mon amie qui de sa propre main titille son clitoris. Je les laisse alors librement profiter de langoureux va-et-vient en levrette, tout en trouvant moi-même les satisfactions d'une voyeuse observant la sensualité des corps en mouvement et la concentration des visages animés par la quête d'un plaisir partagé.
Les gémissements de Candice deviennent de plus en plus rapprochés et sonores, jusqu'au moment où elle s'exclame :
- Anna, Anna ! Je veux du cul !
Alors, servante attentive de ses plaisirs, j’extrais la verge gluante de cyprine du vagin pour la diriger vers l'ouverture anale légèrement dilatée. Et là encore, je ne constate guère de difficulté pour opérer la pénétration. En revanche, je vois une étrange expression sur le visage de Jean-Patrick, une sorte d'inquiétude mêlée de fierté…
Je lui glisse discrètement à l'oreille :
- C'est ta première fois, n'est-ce pas ?
Son extrême émotion l'empêche d'articuler distinctement une réponse. Il se contente d'un rapide hochement de tête affirmatif.
Dans de telles circonstances, il est compréhensible que l'accouplement anal ne puisse beaucoup se prolonger. C'est pourtant Candice qui exprime sa jouissance en premier. Elle est presque immédiatement suivie par son partenaire qui semble un instant perdre l'équilibre lors du coït.
Il se couche alors littéralement sur le dos courbé de sa partenaire, son corps épousant les formes de celle-ci, ses bras serrant étroitement sa taille, sa bouche offrant des baisers passionnés à sa nuque…
Lorsque les amants se séparent, ils semblent tous deux fourbus mais pleinement satisfaits.
Pendant que Candice retourne un moment dans la salle de bain, je me prépare quant à moi à les quitter pour leur offrir plus d'intimité.
Je commande un VTC pour rentrer chez moi, en espérant ne pas retrouver le chauffeur de notre première course. Puis je vois Candice revenir, offrir un long baiser à Jean-Patrick et lui déclarer à ma plus grande stupéfaction, et à la sienne :
- Tu t’es un montré un amant formidable et nous te remercions toutes les deux pour l'expérience que tu nous as fait vivre. Mais, bas les masques, pour toi seul le carnaval s'achève… Car afin de prolonger cette nuit de fête, Anna a besoin d'autres étreintes, et moi également… Et pour cela, je dois la suivre dans l'intimité de sa chambre en te laissant fantasmer pour le restant de ta nuit aux extases hors du commun que nous allons toutes deux partager…
En écoutant mon amie, je m'interroge alors : ces délices auxquels elle me convie à présent, aurai-je un jour le talent de les raconter ?
לפני 8 חודשים
It ends with an erotic sexual game Candice has planned with your help on the young and willing Jean-Patrick. Splendid!