Post confinement. Récit d'anticipation.
Suite…
Je suis à genoux. Mon corps et mon esprit tout entiers sont dévolus à ma tâche. Ma langue va et vient le long de sa verge, s’enroule tout autour. Mes lèvres caressent son gland avant que ma bouche ne l’engloutisse jusqu’à la garde. J’adore l’avaler tout entier, le sentir dans ma gorge, bien profondément à presque m’étouffer et me provoquer des hauts le cœur. J’aime le sexe profond, intense, me donner entièrement. J’alterne ainsi les caresses. Doucement, pour faire grimper son plaisir. Puis de plus en plus rapidement, m’aidant de mes mains pour lui soutirer quelques soupirs et faire gicler son foutre sur ma langue. Alors que je le sens venir, il se retire. Mon regard interdit provoque un sourire satisfait. Je suis frustrée. Il adore me voir dans cet état.
Il s’avance doucement jusqu’au fauteuil. D’un petit coup sur ma laisse, il me fait comprendre que je dois le suivre, à quatre pattes. Je m’exécute avec plaisir. J’aime ramper devant lui. Faire dandiner mes fesses pour qu’il profite du spectacle. Je m’arrête à ses pieds, attendant ses ordres, docile, les mains posées sur mes cuisses. J’oublie très facilement mes propres désirs en sa présence. Certainement parce que je sais qu’il les comblera sans que j’aie à prononcer le moindre mot. Mais depuis ces longues semaines je n’ai qu’une envie : qu’il me prie de le déshabiller. Alors, je lui ôterai ses chaussures et déposerai un baiser sur ses pieds nus, retirerai sa ceinture, qui servira, qui sait, à me corriger. Je glisserai son pantalon le long de ses cuisses et découvrirai à nouveau son sexe gorgé de sang de n’avoir pas encore été soulagé.
Une fois ce cérémonial accompli il me prie, de grimper sur le lit. Je suis à nouveau à quatre pattes, immobile cette fois, bien cambrée, prête pour la saillie. Mes lèvres dégoulinent. Je n’attends qu’une chose : sa queue. Bien dure, entreprenante, endurante. Je la sens me frôler. Il joue encore avec mon désir, aime que je le supplie de me pénétrer. Je me tortille. Je rapproche mon bassin du sien pour provoquer la rencontre de nos sexes et je récolte une magistrale claque sur mon fessier, qui me rappelle à ma place. Je crie de surprise, me les lèvres et absorbe la douleur qui se mue rapidement en de puissantes vagues de plaisir. C’est le moment qu’il choisi pour me pénétrer, fort et profondément. Je vais jouir, vite et intensément. Je demande l’autorisation. Il tarde à me la donner. Il s’amuse encore à me frustrer et dans ces moments-là, ça ne m’amuse plus du tout ! Je veux jouir, je veux jouir maintenant, je veux crier mon plaisir, arracher les draps... Une fois revenue à moi, je prends conscience de ses mains cramponnées à mes hanches, de ma laisse qui se tend à nouveau, de son sexe me besognant avec plus de vigueur encore. Passé le plaisir de la pénétration, cette mise en scène vient chercher doucement la deuxième vague. Ses assauts se font plus rapides et plus vigoureux, je sens le plaisir m’envahir à nouveau. Cette fois-ci je peux contrôler. Je demande bien sagement l’autorisation et attend de l’obtenir avant de lâcher les vannes. Cet orgasme est bien plus long. Je le savoure pleinement, en toute conscience.
Il se retire aussi soudainement qu’il était entré en moi. Tire violement sur ma laisse et introduit son sexe empli de sperme dans ma bouche. Je recueille avec dévotion sa liqueur sans en perdre une seule goutte. Lapant et nettoyant sa queue comme la bonne petite chienne que je suis.