Le désir n'a pas de légende

Passé le genou où la main se creuse
comme une semence qui germe
en soulevant un peu la terre,
je vais vers ton ventre comme vers une ruche endormie.

Plus haut ta peau est si claire
que les jambes en sont nues pour tout le corps
et mon regard s'y s'use
comme au plus tranchant d'un éclat de soleil.

Au-delà il y a ta lingerie qui sert à t'offrir
et à colorer mon désir.
Tes cuisses, lisibles de toute leur soie, se desserrent
et je vois la ligne de partage de ta chair.

Géants de la sensation,
mes doigts vont se fermer
sur le seul point du monde
où se carbonisent des hauteurs entières de jour.

Et c'est enfin la pleine rivière
que je remonte sans effort,
parce que tes seins s'y élèvent
comme deux cailloux à fleur d'eau.

L. Becker
Publicado por octave69
há 7 anos
Comentários
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Rien compris.
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julieplume
De tes hanches à tes pieds
je veux faire un long voyage

Moi, plus petit qu’un insecte

Je vais parmi ces collines,
elles sont couleur d’avoine
avec des traces légères
que je suis seul à connaître,
des centimètres roussis
de blafardes perspectives.
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nice
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