Effarant
Hier est apparut dans mon fil d’actualité une histoire d’abus. Je ne compte pas revenir sur cette histoire en particulier, mais elle est le déclencheur qui cause l’écriture de cette article. J’ai lu les témoignages des victimes et de l’accusé et j’ai lu les commentaires de tout ce beau monde que regroupe internet. Tout ce que j’ai lu est effrayant, effarant, comment peut-on dire ce genre de chose sans avoir honte ?
Alors bien entendu, déjà il faut précisé que des abus il y en a partout. Et bien entendu ils peuvent être de toute sorte, abus sexuel, abus de force, abus de confiance... Et aussi que chaque victime réagira différemment face à ces divers abus.
Je dis toujours que la base du BDSM c’est le SSC, mais au final on pourrait dire que la base de la vie en communauté c’est le SSC (oui, oui je vis dans le monde des Bisounours ^^). Il ne devrait pas y avoir d’acte qui est dangereux pour l’autre, qui est fait dans un but malsain ou sans le consentement des autres. Et quand il s’agit d’abus, que ce soit BDSM ou vanille je ne vois pas vraiment de différence.
Alors hier une histoire d’abus divers et répété à été mise en avant. Et j’ai bien entendu commencé par lire les témoignages des victimes. Donc oui déjà parlé de victimes c’est normal. Les gens qui réagissent en sortant que ce sont tout de suite des grands mots et qu’il n’y a pas de quoi fouetté un chat j’ai juste envie de vous insulté. Qu’il y aie eu attouchement, pénétration, dépassement des limites, v******e on s’en fou. La personne qui a subi cela est une victime et on ne va pas dire qu’il y en a des plus graves que d’autres. Car à partir du moment où il y a abus il faut bien se dire que tout dommage physique (si la personne est toujours en vie) est réparable, mais qu’au niveau psychologique ce n’est pas la même chose. Ce geste, effectué consciemment ou non va changer la vie de la victime à jamais. Que celle-ci se remette de l’agression ou non, ce moment de sa vie influencera tout le reste pour toujours.
Alors on va peut-être définir à partir de quand il y a abus. L’évidence est qu’a partir du moment où la personne dit “non” et que l’acte continue malgré cela il y a abus. On peut aussi ajouter qu’à partir du moment où la personne n’est pas en état de protester et qu’on agis malgré cela, il y a abus. Et à partir du moment où on doit insisté et “convaincre” la personne (ce qui se résume plus à de la résignation qu’autre chose) il y a abus.
J’aime beaucoup cette vidéo qui explique de manière absurde ce qui se fait ou ne se fait pas et donc à partir de quand il y a abus : https://youtu.be/5davRVQB0Lk
Alors hier j’ai lu “la “victime” elle même n’est pas sur qu’il y aie eu abus”. Alors non, la victime en fait elle le sait, si elle en parle publiquement c’est qu’elle en est certaine, c’est que ca la hante. Mais il y a une chose à connaitre c’est l’amnésie traumatique. Donc notre cerveaux étant plutôt bien fait, quand on vit un moment comme cela pour éviter qu’on ne rentre en dépression, pète un câble ou devienne totalement cinglé, il va effacer temporairement notre mémoire. En gros on va être capable de vivre normalement, de penser que tout cela est faut, voir de ne pas s’en souvenir et ça va nous permettre de nous reconstruire, de reprendre le dessus, mais les souvenirs ils sont là, ils sont juste enfoui très profondément en nous en attendant qu’on soit capable de les affronter. Alors quand ça revient il y a deux possibilités. Soit tout est une évidence, soit on passe dans un déni et pour se protégé on espère profondément que tout soit faux et c’est ce qui fait que quand on va expliqué qu’on est pas sur de ce qu’il s’est passé, qu’on hésite et ce genre de chose tout en étant capable de donner des détails sur la scène qui nous semble si floue. C’est ce qui va causer du tort à de nombreuse victime d’abus car le discourt va semble hésitant et faux alors qu’il est totalement réel.
Alors oui il y a des gens qui profite toujours de la situation, oui il y a des accusations fausses, mais “elle est pas sur” c’est pas une preuve.
J’ai aussi lu “pourquoi c’est aujourd’hui qu’elles en parlent ?” Ben déjà parce qu’il faut le temps pour digérer, le temps pour assumer, le temps de se dire qu’on a pas à avoir honte de s’être retrouvé dans cette situation. Et une fois qu’on à vraiment passé cette étape on à le choix entre vivre avec sans le dire à personne ou désirer que les choses changent et qu’il n’y aie pas d’autre victime. Parfois c’est de découvrir d’autre victime qui va pousser la première à parler, parfois c’est un simple besoin de faire connaitre la vérité ou la peur que ça se reproduise. Ce besoin de temps, c’est ce qui sauve beaucoup d’agresseur. Si on regarde chez les pédophiles c’est souvent vingts ans plus tard que l’enfant, devenu adulte comprend tout ce qui lui est arrivé et que la plainte est posée. Mais c’est souvent trop tard, il y a prescription et donc la personne va s’en sortir sans aucun problème.
Alors le joli coup aussi du “si c’était vrai elle porterait plainte”. Bah non elle ne porterait pas plainte. Un abus c’est une accusation très grave et étant donné que lorsque le temps à passé il n’y a que la parole de l’un contre la parole de l’autre il y a une enquête à faire qui joue sur le psychologique. Porté plainte, pour la victime sa signifie répété des dizaines de fois son histoire qui est douloureuse, honteuse. Et c’est voir des psychologues, se faire examiner intérieurement, laissé quelqu’un rentré dans votre intimité. C’est aussi revoir l’agresseur, se retrouver à nouveaux face à celui qui nous a détruit. C’est aussi savoir qu’étant donné que ces sa parole contre la nôtre on sait déjà les mensonges qu’il pourra dire pour contrer notre vérité et on sait qu’il faudra se battre pour cela. C’est aussi faire connaitre cela à sa famille, aux gens qu’on ne veut pas blesser et vu qu’on a honte on imagine forcément que c’est leur faire du mal. Et souvent c’est tout cela pour des résultat assez décevant... Alors internet c’est plus anonyme, c’est un pseudonyme, ça touchera des gens plus extérieure, moins attaché.
Il y a aussi eu la remarque du “c’est pour le buzz du balance ton porc”... Vraiment ? Vous y croyez vraiment à celle la ? Alors, oui il y a eu dans la série des meetoo et balance ton porc des gens qui écrivait dans le seul but de se rendre intéressant, dans le seul but de descendre des gens précis. Oui il y a eu du négatif dans cette action, mais on peut aussi en ressortir le positif. Et du coup on comprend pourquoi la personne à écrit cela sur internet. Parfois, on passe simplement à autre chose, on veut pas d’emmerde on veut juste continuer à vivre notre vie. Mais en même temps on sait que si on ne parle pas, personne ne saura, quand on ne parle pas on permet aux gens de continuer à agir. Si on parle par contre, si on dit les choses on va pouvoir avec de la chance, avec l’association de tout le monde dénoncer des comportements qui ne sont pas correcte. Quand on sait que plusieurs personnes sont au courant des agissements de votre agresseur et que vous êtes tombé entre ses mains, parce que c’est personnes quand vous les avez rencontré ne vous on pas dit tout ca... vous êtes juste dégouté. Alors si vous vous en parlez, peut-être que la prochaine fera attention, peut-être qu’elle n’offrira pas l’occasion à cette personne d’abuser à nouveaux. Peut-être que les gens réaliseront ce que vous avez vécu et agiront la prochaine fois que quelques chose cloche. Moi-même j’ai hésité quand le #metoo est apparut, mais j’ai aussi comprit que dire ce que j’ai vécu, c’est montré au gens que ce n’est pas anecdotique, ce n’est pas de temps en temps, c’est une chose vécue au quotidien, c’est une chose qui se passe dans nos foyer, c’est dans la vie de tout les jours et on en croise tout le temps sans réaliser parfois ce qu’on à sous les yeux... (https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=373085179787047&id=100012567032837)
Et puis il y a les témoins de ces scènes qui sont accusé d’être aussi horrible que l’agresseur, car il n’ont pas agis... Franchement vous exagérer. C’est une situation délicate, compliquée. On en sait pas ce qui a été dit avant, on ne sait pas si il y a mise en scène, on ne sait pas ce que la victime ressent réellement. Alors oui on peut intervenir, oui on peut tenter de dire “stop”. Mais on peut aussi mal comprendre les choses. Et si la victime n’a pas la force de témoigner, il ne faut pas demander à des gens extérieures d’oser le faire alors qu’ils doutent de ce qu’ils voient. Le doute est notre pire ennemi dans ce cas et il ne faut pas mettre au pilori tout ces gens qui n’ont pas osé intervenir. Franchement quand je vois un mec engueuler sa copine dans la rue je n’interviens pas. Il peut l’insulter et avoir un comportement anormal je n’interviens pas. Vous voulez que je fasse quoi ? Avec mon 1m60 je me pointe devant le gars et j’attends qu’il me refile la droite qu’il destinait à sa copine ? Alors oui je peux appeler les flics car il insulte une fille dans la rue, mais dites-moi, vous le faites vous ? Et puis j’attends l’arrivée des flics en admirant la scène ? Alors avant d’aller dire aux témoins qu’ils sont tout aussi coupable que l’agresseur, admettez que c’est facile de dire que vous, vous auriez agis alors que vous n’avez jamais vécu la situation. Oui quand on est victime on aimerait que quelqu’un bouge. Oui quand je me suis retrouvée chez moi sous les coups de mon compagnon et que j’ai hurlé à l’aide, j’aurai aimé que la voisine arrête de me fixer et intervienne. J’aurai aimé qu’elle me dise de courir chez elle et qu’elle soigne ma main en sang, mais je vais pas l’accusé d’être aussi coupable que mon agresseur. C’était une femme seul, plus âgée face à un type qui à l’évidence était violent et on ne sait pas comment il allait réagir. La peur ça nous paralyse, ça paralyse les victimes et les témoins et c’est normal. Donc oui, si vous avez l’occasion d’agir en sécurité, si vous pouvez intervenir, faites le. Il vaut mieux intervenir pour rien que ne pas agir si vous pouviez le faire, mais on comprend si vous bougez pas. Personnellement je n’agis que si on m’appelle au secoure et je sais que c’est déjà trop peu car beaucoup de victime n’arrive pas à demander de l’aide...
Je pense que lorsque ce genre d’histoire est révélée au grand jour, il n’y a pas à intervenir. La personne concernée si elle n’est pas nommée se reconnaitra et agira en conséquence. Les témoins se reconnaitront et agirons en conséquence. Vous, vous pouvez partager le message de la victime et vous pouvez vous faire votre propre opinion. Mais ne jugez pas. Vous ne savez pas tout, vous n’avez pas de sentiment dans l’histoire étant donné que vous n’avez pas vécu cela et que tout le monde vit les choses à sa manière. Vous n’avez pas toutes les informations. Et souvent, les histoires sont plus complexe qu’elles n’en ont l’air réellement.
Ce n’est pas par plaisir qu’on parle d’un abus, c’est par besoin et par espoir que notre témoignage change les choses, même si ce n’est pas un grand changement, on espère pouvoir ouvrir un ou deux esprits sur ce problème récurent...
EDIT : Je rajouterai qu’on ne peut pas excuser un attouchement non désiré. Que la personne soit habillée de façon sexy n’est pas une excuse. On respecte la personne, elle ne s’habille pas comme cela pour vous, mais pour elle et ce n’est pas une invitation. La mini-jupe n’a pas été créer pour que vous puissiez plus facilement viser les fesses.
Et la pratique d’un élément qui touche au corps, sport, BDSM, shibari, massage n’est pas une invitation à pénétré plus profondément non plus. C’est à la personne pratiquant sur l’autre de se limiter et à moins d’une demande explicite et d’une réponse clair et positive cela ne doit pas aller plus loin que ce qui a été déterminé à la base !
http://taniafay.over-blog.com/2018/05/effarant.html
Alors bien entendu, déjà il faut précisé que des abus il y en a partout. Et bien entendu ils peuvent être de toute sorte, abus sexuel, abus de force, abus de confiance... Et aussi que chaque victime réagira différemment face à ces divers abus.
Je dis toujours que la base du BDSM c’est le SSC, mais au final on pourrait dire que la base de la vie en communauté c’est le SSC (oui, oui je vis dans le monde des Bisounours ^^). Il ne devrait pas y avoir d’acte qui est dangereux pour l’autre, qui est fait dans un but malsain ou sans le consentement des autres. Et quand il s’agit d’abus, que ce soit BDSM ou vanille je ne vois pas vraiment de différence.
Alors hier une histoire d’abus divers et répété à été mise en avant. Et j’ai bien entendu commencé par lire les témoignages des victimes. Donc oui déjà parlé de victimes c’est normal. Les gens qui réagissent en sortant que ce sont tout de suite des grands mots et qu’il n’y a pas de quoi fouetté un chat j’ai juste envie de vous insulté. Qu’il y aie eu attouchement, pénétration, dépassement des limites, v******e on s’en fou. La personne qui a subi cela est une victime et on ne va pas dire qu’il y en a des plus graves que d’autres. Car à partir du moment où il y a abus il faut bien se dire que tout dommage physique (si la personne est toujours en vie) est réparable, mais qu’au niveau psychologique ce n’est pas la même chose. Ce geste, effectué consciemment ou non va changer la vie de la victime à jamais. Que celle-ci se remette de l’agression ou non, ce moment de sa vie influencera tout le reste pour toujours.
Alors on va peut-être définir à partir de quand il y a abus. L’évidence est qu’a partir du moment où la personne dit “non” et que l’acte continue malgré cela il y a abus. On peut aussi ajouter qu’à partir du moment où la personne n’est pas en état de protester et qu’on agis malgré cela, il y a abus. Et à partir du moment où on doit insisté et “convaincre” la personne (ce qui se résume plus à de la résignation qu’autre chose) il y a abus.
J’aime beaucoup cette vidéo qui explique de manière absurde ce qui se fait ou ne se fait pas et donc à partir de quand il y a abus : https://youtu.be/5davRVQB0Lk
Alors hier j’ai lu “la “victime” elle même n’est pas sur qu’il y aie eu abus”. Alors non, la victime en fait elle le sait, si elle en parle publiquement c’est qu’elle en est certaine, c’est que ca la hante. Mais il y a une chose à connaitre c’est l’amnésie traumatique. Donc notre cerveaux étant plutôt bien fait, quand on vit un moment comme cela pour éviter qu’on ne rentre en dépression, pète un câble ou devienne totalement cinglé, il va effacer temporairement notre mémoire. En gros on va être capable de vivre normalement, de penser que tout cela est faut, voir de ne pas s’en souvenir et ça va nous permettre de nous reconstruire, de reprendre le dessus, mais les souvenirs ils sont là, ils sont juste enfoui très profondément en nous en attendant qu’on soit capable de les affronter. Alors quand ça revient il y a deux possibilités. Soit tout est une évidence, soit on passe dans un déni et pour se protégé on espère profondément que tout soit faux et c’est ce qui fait que quand on va expliqué qu’on est pas sur de ce qu’il s’est passé, qu’on hésite et ce genre de chose tout en étant capable de donner des détails sur la scène qui nous semble si floue. C’est ce qui va causer du tort à de nombreuse victime d’abus car le discourt va semble hésitant et faux alors qu’il est totalement réel.
Alors oui il y a des gens qui profite toujours de la situation, oui il y a des accusations fausses, mais “elle est pas sur” c’est pas une preuve.
J’ai aussi lu “pourquoi c’est aujourd’hui qu’elles en parlent ?” Ben déjà parce qu’il faut le temps pour digérer, le temps pour assumer, le temps de se dire qu’on a pas à avoir honte de s’être retrouvé dans cette situation. Et une fois qu’on à vraiment passé cette étape on à le choix entre vivre avec sans le dire à personne ou désirer que les choses changent et qu’il n’y aie pas d’autre victime. Parfois c’est de découvrir d’autre victime qui va pousser la première à parler, parfois c’est un simple besoin de faire connaitre la vérité ou la peur que ça se reproduise. Ce besoin de temps, c’est ce qui sauve beaucoup d’agresseur. Si on regarde chez les pédophiles c’est souvent vingts ans plus tard que l’enfant, devenu adulte comprend tout ce qui lui est arrivé et que la plainte est posée. Mais c’est souvent trop tard, il y a prescription et donc la personne va s’en sortir sans aucun problème.
Alors le joli coup aussi du “si c’était vrai elle porterait plainte”. Bah non elle ne porterait pas plainte. Un abus c’est une accusation très grave et étant donné que lorsque le temps à passé il n’y a que la parole de l’un contre la parole de l’autre il y a une enquête à faire qui joue sur le psychologique. Porté plainte, pour la victime sa signifie répété des dizaines de fois son histoire qui est douloureuse, honteuse. Et c’est voir des psychologues, se faire examiner intérieurement, laissé quelqu’un rentré dans votre intimité. C’est aussi revoir l’agresseur, se retrouver à nouveaux face à celui qui nous a détruit. C’est aussi savoir qu’étant donné que ces sa parole contre la nôtre on sait déjà les mensonges qu’il pourra dire pour contrer notre vérité et on sait qu’il faudra se battre pour cela. C’est aussi faire connaitre cela à sa famille, aux gens qu’on ne veut pas blesser et vu qu’on a honte on imagine forcément que c’est leur faire du mal. Et souvent c’est tout cela pour des résultat assez décevant... Alors internet c’est plus anonyme, c’est un pseudonyme, ça touchera des gens plus extérieure, moins attaché.
Il y a aussi eu la remarque du “c’est pour le buzz du balance ton porc”... Vraiment ? Vous y croyez vraiment à celle la ? Alors, oui il y a eu dans la série des meetoo et balance ton porc des gens qui écrivait dans le seul but de se rendre intéressant, dans le seul but de descendre des gens précis. Oui il y a eu du négatif dans cette action, mais on peut aussi en ressortir le positif. Et du coup on comprend pourquoi la personne à écrit cela sur internet. Parfois, on passe simplement à autre chose, on veut pas d’emmerde on veut juste continuer à vivre notre vie. Mais en même temps on sait que si on ne parle pas, personne ne saura, quand on ne parle pas on permet aux gens de continuer à agir. Si on parle par contre, si on dit les choses on va pouvoir avec de la chance, avec l’association de tout le monde dénoncer des comportements qui ne sont pas correcte. Quand on sait que plusieurs personnes sont au courant des agissements de votre agresseur et que vous êtes tombé entre ses mains, parce que c’est personnes quand vous les avez rencontré ne vous on pas dit tout ca... vous êtes juste dégouté. Alors si vous vous en parlez, peut-être que la prochaine fera attention, peut-être qu’elle n’offrira pas l’occasion à cette personne d’abuser à nouveaux. Peut-être que les gens réaliseront ce que vous avez vécu et agiront la prochaine fois que quelques chose cloche. Moi-même j’ai hésité quand le #metoo est apparut, mais j’ai aussi comprit que dire ce que j’ai vécu, c’est montré au gens que ce n’est pas anecdotique, ce n’est pas de temps en temps, c’est une chose vécue au quotidien, c’est une chose qui se passe dans nos foyer, c’est dans la vie de tout les jours et on en croise tout le temps sans réaliser parfois ce qu’on à sous les yeux... (https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=373085179787047&id=100012567032837)
Et puis il y a les témoins de ces scènes qui sont accusé d’être aussi horrible que l’agresseur, car il n’ont pas agis... Franchement vous exagérer. C’est une situation délicate, compliquée. On en sait pas ce qui a été dit avant, on ne sait pas si il y a mise en scène, on ne sait pas ce que la victime ressent réellement. Alors oui on peut intervenir, oui on peut tenter de dire “stop”. Mais on peut aussi mal comprendre les choses. Et si la victime n’a pas la force de témoigner, il ne faut pas demander à des gens extérieures d’oser le faire alors qu’ils doutent de ce qu’ils voient. Le doute est notre pire ennemi dans ce cas et il ne faut pas mettre au pilori tout ces gens qui n’ont pas osé intervenir. Franchement quand je vois un mec engueuler sa copine dans la rue je n’interviens pas. Il peut l’insulter et avoir un comportement anormal je n’interviens pas. Vous voulez que je fasse quoi ? Avec mon 1m60 je me pointe devant le gars et j’attends qu’il me refile la droite qu’il destinait à sa copine ? Alors oui je peux appeler les flics car il insulte une fille dans la rue, mais dites-moi, vous le faites vous ? Et puis j’attends l’arrivée des flics en admirant la scène ? Alors avant d’aller dire aux témoins qu’ils sont tout aussi coupable que l’agresseur, admettez que c’est facile de dire que vous, vous auriez agis alors que vous n’avez jamais vécu la situation. Oui quand on est victime on aimerait que quelqu’un bouge. Oui quand je me suis retrouvée chez moi sous les coups de mon compagnon et que j’ai hurlé à l’aide, j’aurai aimé que la voisine arrête de me fixer et intervienne. J’aurai aimé qu’elle me dise de courir chez elle et qu’elle soigne ma main en sang, mais je vais pas l’accusé d’être aussi coupable que mon agresseur. C’était une femme seul, plus âgée face à un type qui à l’évidence était violent et on ne sait pas comment il allait réagir. La peur ça nous paralyse, ça paralyse les victimes et les témoins et c’est normal. Donc oui, si vous avez l’occasion d’agir en sécurité, si vous pouvez intervenir, faites le. Il vaut mieux intervenir pour rien que ne pas agir si vous pouviez le faire, mais on comprend si vous bougez pas. Personnellement je n’agis que si on m’appelle au secoure et je sais que c’est déjà trop peu car beaucoup de victime n’arrive pas à demander de l’aide...
Je pense que lorsque ce genre d’histoire est révélée au grand jour, il n’y a pas à intervenir. La personne concernée si elle n’est pas nommée se reconnaitra et agira en conséquence. Les témoins se reconnaitront et agirons en conséquence. Vous, vous pouvez partager le message de la victime et vous pouvez vous faire votre propre opinion. Mais ne jugez pas. Vous ne savez pas tout, vous n’avez pas de sentiment dans l’histoire étant donné que vous n’avez pas vécu cela et que tout le monde vit les choses à sa manière. Vous n’avez pas toutes les informations. Et souvent, les histoires sont plus complexe qu’elles n’en ont l’air réellement.
Ce n’est pas par plaisir qu’on parle d’un abus, c’est par besoin et par espoir que notre témoignage change les choses, même si ce n’est pas un grand changement, on espère pouvoir ouvrir un ou deux esprits sur ce problème récurent...
EDIT : Je rajouterai qu’on ne peut pas excuser un attouchement non désiré. Que la personne soit habillée de façon sexy n’est pas une excuse. On respecte la personne, elle ne s’habille pas comme cela pour vous, mais pour elle et ce n’est pas une invitation. La mini-jupe n’a pas été créer pour que vous puissiez plus facilement viser les fesses.
Et la pratique d’un élément qui touche au corps, sport, BDSM, shibari, massage n’est pas une invitation à pénétré plus profondément non plus. C’est à la personne pratiquant sur l’autre de se limiter et à moins d’une demande explicite et d’une réponse clair et positive cela ne doit pas aller plus loin que ce qui a été déterminé à la base !
http://taniafay.over-blog.com/2018/05/effarant.html
6 years ago