Explication du Candaulisme
A la base un principe simple, la comprĂ©hension du besoin psychologique de la femme dâavoir une variĂ©tĂ© de partenaires. Psychologiquement nous sommes diffĂ©rentes des hommes.âšUne femme a un comportement sexuel dualiste. Le premier est centrĂ© sur le fait de trouver un compagnon pour nous soutenir dans la vie. Câest pourquoi lâamour est si important dans le dĂ©sir sexuel fĂ©minin.
âšLe second câest le dĂ©sir dâobtenir le meilleur matĂ©riel gĂ©nĂ©tique pour produire le meilleur enfant. Ce second dĂ©sir commence Ă croĂźtre lorsquâune femme a trouvĂ© son compagnon pour la vie et va croĂźtre de plus en plus fort au fur et Ă mesure que le temps passe avec son compagnon.âšParfois ce comportement peut devenir plus puissant et lâemporter sur le dĂ©sir sexuel pour son compagnon. Câest pourquoi le dĂ©sir sexuel fĂ©minin pour son mari diminue avec le temps. Dans le mĂȘme temps son dĂ©sir sexuel dâun autre homme augmente.
âšSouvent ce dĂ©sir dâautres hommes devient si fort quâelle ne peut le dĂ©nier.âšCela ne la rend pas immorale, ou ne signifie pas quâelle nâaime plus son mari, câest tout simplement inscrit dans son code gĂ©nĂ©tique.âšLes diffĂ©rences physiologiques entre hommes et femmes rendent aussi le candaulisme comme idĂ©al pour le mariage. Les femmes nâatteignent pas leur « sommet » sexuel avant la trentaine, souvent mĂȘme Ă la qarantaine, alors que les hommes lâatteignent dans leur vingtaine.âšDans un mariage « typique » une femme est gĂ©nĂ©ralement plus jeune que son mari, ou du mĂȘme Ăąge. DĂšs lors lâappĂ©tit sexuel de la femme sâaccroit, cela Ă©tant dĂ» Ă son comportement sexuel biologique, lui donnant de plus grands besoins que son mari.
âšElle a besoin de relations physiques en plus grand nombre, plus longues, et de plus dâorgasmes. Son mari (du mĂȘme Ăąge ou plus ĂągĂ©) en demande moins que sa femme, et le temps de son orgasme diminue en perdant intĂ©rĂȘt pour le sexe, ce qui laisse la femme insatisfaite et frustrĂ©e.âšLe mariage se poursuivant, le fossĂ© des besoins sexuels augmente en gĂ©nĂ©ral jusquâau moment ou la femme trouve secrĂštement un amant en dehors du mariage.
âšEn dehors des deux points citĂ©s ci-dessus, la femme a Ă©galement capacitĂ© Ă expĂ©rimenter en bien plus grande quantitĂ© lâintensitĂ© et la variĂ©tĂ© du plaisir sexuel et de lâorgasme.âšLa femme peut donc expĂ©rimenter une large palette de plaisirs sexuels, et de diversitĂ©s dâorgasmes. Le plaisir et les orgasmes proviennent de stimulations manuelles, orales, et coĂŻtales du clitoris fĂ©minin, les trois sont nettement diffĂ©rents, permettant Ă une femme dâatteindre des sensations de plaisir complĂštement diffĂ©rentes, et des orgasmes diffĂ©rents.âšUne femme peut mĂȘme atteindre lâorgasme en stimulant de maniĂšre appropriĂ©e ses tĂ©tons si elle a atteint lâexcitation suffisante de la rĂ©gion clitoridienne. La stimulation du clitoris et des tĂ©tons en mĂȘme temps va lui procurer un orgasme intense.
âšLe sommet du plaisir est trouvĂ© dans la titillation orale ou manuelle de son clitoris, tout en connaissant une pĂ©nĂ©tration profonde. Câest la manifestation de la supĂ©rioritĂ© sexuelle de la femme, sa capacitĂ© Ă connaĂźtre de multiples orgasmes, et des expĂ©riences orgasmiques dans tout le corps.âšLes hommes sont plus simples sexuellement. Stimuler leur gland suffit Ă lâĂ©jaculation. Les hommes atteignent le mĂȘme niveau de satisfaction en se masturbant quâen accomplissant lâacte sexuel.âšLa masturbation nâapporte Ă la femme quâun soulagement temporaire. Les femmes ont besoin de relations sexuelles pour ĂȘtre pleinement satisfaites, y compris psychologiquementâšLe mĂąle a aussi un comportement sexuel plus simple. Il veut simplement sâaccoupler avec nâimporte quelle femme quâil trouve dĂ©sirable. Plus on lui refuse les relations sexuelles, plus son dĂ©sir grandit, et plus les critĂšres selon lesquels il trouve une femme dĂ©sirable baissent.âšPuisque la femme dĂ©cide si elle lâautorise Ă avoir des relations sexuelles avec elle ou non, son dĂ©sir dâelle est Ă©galement liĂ© Ă son approbation. En devenant plus interessĂ© Ă elle, le dĂ©sir de lui plaire pour obtenir une relation sexuelle va sâaccroĂźtre jusquâĂ lâemporter sur toute autre considĂ©ration pour lui.âšCâest pourquoi vous voyez des hommes agir si stupidement devant les femmes quâils dĂ©sirent, mĂȘme sâils nâont aucune chance dâavoir avec elle des rapports sexuels.
âšCâest aussi pourquoi, une fois mariĂ©, lâhomme tient sa femme pour une garantie, maintenant quâil a une opportunitĂ© facile dâobtenir des relations sexuelles elle devient moins dĂ©sirable.âšOn pourrait penser que câest un bon argument pour un mariage « ouvert » dans lequel lâhomme et la femme trouvent des partenaires sexuels en dehors de leur mariage. Les interviews de couples dans cette situation ont montrĂ© que ces mariages conduit le plus souvent Ă une compĂ©tition entre les Ă©poux.âšUne femme la gagnera toujours dâailleurs, parce quâil est plus facile Ă une femme de trouver un partenaire sexuel que pour un homme. Mais cela peut devenir dĂ©gradant, et souvent cruel.âšOn peut dĂ©passer sa volontĂ© pour gagner la compĂ©tition et avoir plus de relations sexuelles quâon ne le souhaite, lâhomme va sentir grandir un sentiment dâinutilitĂ© puisquâil ne peut lutter avec sa femme. Cette sorte de compĂ©tition dĂ©truit pratiquement toujours un mariage.âšCette idĂ©e prend en compte une notion erronĂ©e selon laquelle lâhomme a besoin de partenaires variĂ©es. Tout Ă lâĂ©vidence indique quâune femme mariĂ©e a ce besoin, alors quâun homme mariĂ© non. Le code gĂ©nĂ©tique dâun homme câest lâexcitation de la conquĂȘte, pas la variĂ©tĂ©.
âšLors dâĂ©tudes cliniques on a pu dĂ©montrer que les hommes sont subjuguĂ©s par leurs Ă©pouses dĂšs quâelles utilisent lâexcitation et la dĂ©nĂ©gation sur eux. Ces techniques instillent lâincertitude chez le mari, ne sachant plus sâil pourra accomplir lâacte sexuel avec elle ou non.âšEtude aprĂšs Ă©tude, les dĂ©sirs des maris se concentrent sur leurs femmes, exclusivement, perdant tout intĂ©rĂȘt pour les autres femmes. Les femmes furent mĂȘme capables de faire varier le niveau dâintĂ©rĂȘt de leur mari en augmentant ou diminuant lâapplication et lâeffet des techniques dâexcitation et de dĂ©nĂ©gation.âšIl fut mĂȘme dĂ©montrĂ© que lorsque ces mĂȘmes femmes revenaient aux pratiques sexuelles dâavant avec leurs maris, leurs maris perdaient Ă nouveau leur intĂ©rĂȘt pour elles, et recommençaient Ă regarder les autres femmes comme des partenaires sexuels possibles.âšCâest pendant lâĂšre victorienne que fut employĂ© un mĂ©lange de candaulisme et dâexcitation et dĂ©nĂ©gation sexuelle sur les mĂąles. On croyait Ă cette Ă©poque que des Ă©jaculations excessives Ă©taient cause de maladies.âšSelon eux la perte de sperme contribuait Ă lâĂ©closion de maladies comme lâasthme, tout comme Ă des maladies mentales. On observe Ă cette Ă©poque la prescription de ceintures de chastetĂ© masculines.âšCette pratique prit tant dâampleur quâil fut dĂ©posĂ© prĂšs de 200 brevets de ceintures de chastetĂ© masculine pendant cette pĂ©riode. Dans le mĂȘme temps on pensait que la femme par manque de satisfaction sexuelle pouvait souffrir dâhystĂ©rie.
âšUne thĂ©rapie orgasmique Ă©tait prescrite pour le traitement et la prĂ©vention de lâhystĂ©rie fĂ©minine. Les mĂ©decins procuraient manuellement, oĂč par dâautres moyens des orgasmes Ă lâĂ©pouse.âšLe plus souvent câĂ©tait la femme mariĂ©e qui avait recours Ă cette thĂ©rapie, parfois trois fois par semaine. Des journaux de mĂ©decin de lâĂ©poque, notent que la demande grandissait tant quâils durent dĂ©lĂ©guer cette tĂąche Ă des assistants.âšUne pratique structurĂ©e de la satisfaction sexuelle fĂ©minine et de la dĂ©nĂ©gation masculine grandit rapidement. Les femmes avaient du temps libre, et tiraient tous les bĂ©nĂ©fices de la thĂ©rapie « orgasmique » et de la chastetĂ© de leur Ă©poux.âšLes hommes nâĂ©tant pas capables dâauto-discipline les femmes dĂ©tenaient les clĂ©s de leur ceinture.âšUne sociĂ©tĂ© secrĂšte sâest mĂȘme crĂ©Ă©e : les dĂ©tentrices de clĂ©s (Key Holders). Les femmes dĂ©tenant les clĂ©s pouvaient refuser des activitĂ©s sexuelles Ă leurs maris, pendant que les mĂ©decins, ou leurs assistants, ou un autre homme avec qui elles avaient une liaison les soulageaient, ce genre de situations Ă©taient trĂ©s frĂ©quentes, dirigĂ©es par les mĂ©decins de l'Ă©poque ou leurs assisants, cela dĂ©butait par une masturbation de l'Ă©pouse par l'assisant, le mari n'Ă©tant bien pas lĂ , puis au fur et a mesure des sĂ©ances, il y avait pĂ©nĂ©tration de l'Ă©pouse hystĂ©rique par l'assistant, et de vraies relations de type candaulistes ou cuckolding se sont crĂ©es .
âšCes clubs de femmes introduisirent dans ces pratiques dâautres femmes insatisfaites par leurs maris pour leur recommander la ceinture de chastetĂ© pour leurs Ă©poux, et le traitement contre lâhystĂ©rie pour elles mĂȘmes, Ă cette Ă©poque c'Ă©tait vraiment un traitement mĂ©dical, prescript par les mĂ©decins.âšUn mĂ©decin trouvant une femme dĂ©sirable pouvait aussi prescrire la mĂȘme chose afin dâaccĂ©der Ă elle. Des journaux intimes de cette Ă©poque racontent leurs exploits avec leurs mĂ©decins, assistants, ou dâautres hommes, puis la notion d'Ă©talon est arrivĂ©e, certains hommes Ă©taient choisis en fonction de leur capacitĂ©s sexuelles, et des dimensions de leurs sexes afin de satisfaire les Ă©pouses hystĂ©riquesâšLa lĂ©gende du postier et du laitier, livrant plus que du lait ou du courrier sâenracinent Ă cette Ă©poque. Toute une sociĂ©tĂ© sâest dĂ©veloppĂ©e autour du fait que des femmes avaient des relations sexuelles avec dâautres hommes pendant que leurs maris devaient leur rester fidĂšles et Ă©taient interdit dâĂ©jaculation.âšOn trouve des extraits tels que : « Merveilleuse journĂ©e aujourdâhui. AprĂšs une visite des plus satisfaisantes de lâassistant du Docteur Elbridge. Jâai passĂ© ensuite dĂ©licieusement le temps Ă observer mon pauvre mari et son dĂ©sir au pinacle alors quâil doit sâabstenir de perdre sa semence.âšSes suppliques mâont amusĂ©, et ont augmentĂ© mon dĂ©sir. Comme toujours il mâa prouvĂ© sa dĂ©votion en me procurant du plaisir de cette maniĂšre si dĂ©licieusement française. »
âšUn autre journal raconte lâexcitation dâune femme dont le mari faisait les tĂąches mĂ©nagĂšres, une pratique peu courante dans cette Ă©poque ou les rĂŽles entre hommes et femmes Ă©taient si rigides, illustrant ainsi comment lâexcitation et la dĂ©nĂ©gation sexuelle peuvent complĂštement modifier le comportement masculin.âšDâautres racontent lâattention nouvelle de leurs maris, et le plaisir de connaĂźtre le plaisir leur mari Ă©tant « verrouillĂ© dans sa cage ».âšLes mĂ©decins de lâĂ©poque victorienne avaient mis le doigt sur le besoin fĂ©minin de relations sexuelles avec diffĂ©rents partenaires. Sans surprise puisque les structures sociĂ©tales humaines sont matriarcales, les sociĂ©tĂ©s qui vivent selon des mĂ©thodes proches de nos rĂŽles fĂ©minins et masculins ne souffrent pas des dommages physiques et psychologiques du stress.âšCes sociĂ©tĂ©s, loin du monde moderne, sont encore proches du matriarcat. Câest la femme qui contrĂŽle la propriĂ©tĂ©, les affaires familiales, et lâactivitĂ© sexuelle dans ces sociĂ©tĂ©s. Ces femmes ont plusieurs maris et amants. Un ou deux des hommes apportent la nourriture, la sĂ©curitĂ©, la protection, dâautres leur procurent les relations sexuelles.âšCe genre dâaccouplements est non seulement acceptĂ©s, mais normal. Dans certaines sociĂ©tĂ©s des mĂąles Ă©talons servent exclusivement une femme, dans dâautres les femmes partagent, Ă©changent et parfois font commerce de ces Ă©talons.
âšLes hommes de ces sociĂ©tĂ©s sont heureux de leur rĂŽle subordonnĂ© aux femmes. Il y a quelques incidents de jalousie, mais ni v******e, ni crime, ou de perversion sexuelle. Les hommes se concentrent sur la satisfaction de leurs femmes au lieu de vouloir impressionner les autres femmes, ou dâentrer en compĂ©tition avec les autres hommes.âšLa seule subsistant Ă©tant la capacitĂ© Ă donner du plaisir Ă qui les femmes conservent un caractĂšre plaisant. Les hommes concentrĂ©s sur ce genre de compĂ©titions ne concourent pas avec dâautres, conduisant Ă des amitiĂ©s mĂąle/mĂąle plus solides.âšUne confirmation du caractĂšre appropriĂ© du cocufiage dans les relations humaines, a Ă©tĂ© dĂ©couvert dans lâĂ©tude des primates. Les chercheurs sont parvenus Ă trouver deux influenceurs anatomiques de la fidĂ©litĂ© chez les primates.âšLâune Ă©tait la diffĂ©rence de taille entre les sexes, lâautre le ratio entre la taille du sexe, et la masse du corps.
âšChez ces espĂšces la femelle est plus grande que le mĂąle, et elle a de nombreux partenaires sexuels et de liens avec aucun. Lorsque la taille de la femme et du mĂąle se rapproche la femelle se lie avec un mĂąle.âšCe mĂąle lui reste fidĂšle mais elle continue Ă entretenir des relations sexuelles avec les mĂąles avec qui elle nâest pas liĂ©e. Cela ne se confirme pas dans lâautre sens lorsque le mĂąle est plus grand que la femelle.âšEn ce qui concerne le ratio entre la taille du pĂ©nis, et la masse corporelle, dans les espĂšces oĂč la taille physique a une diffĂ©rence lĂ©gĂšre entre les sexes (comme chez les humains) le ratio de la taille du pĂ©nis sur la masse corporelle augmente le comportement sexuel dominant de la femelle.âšPlus petit est le pĂ©nis par rapport Ă la taille du corps, plus les mĂąles sont restreints Ă des activitĂ©s avec leur compagne, alors que les femelles se lient avec les petits pĂ©nis, et ont des activitĂ©s sexuelles avec des mĂąles mieux pourvus, et non liĂ©s.âšLâactivitĂ© la plus courante entre femelles et leurs compagnons est le nettoyage et les repas, les activitĂ©s sexuelles surviennent plus frĂ©quemment entre femelles dotĂ©s dâun compagnon, et des mĂąles sans compagnes.
âšLes femelles ont Ă©galement des relations sexuelles avec des mĂąles ayant une compagne, mais nâĂ©tant pas leur propre compagnon. LâactivitĂ© sexuelle la plus frĂ©quente des mĂąles avec compagne est la masturbation.âšCette Ă©tude mâintrigue particuliĂšrement parce quâelle est en corrĂ©lation avec ma propre expĂ©rience. Jâai aidĂ© bien des couples dans des relations candaulistes. Parmi mes patients, les maris avec de petits pĂ©nis nâĂ©taient pas seulement plus en accord avec le candaulisme, mais le suggĂ©rait mĂȘme. Ils Ă©taient parfaitement conscients de leur incapacitĂ© Ă satisfaire leurs femmes sexuellement.âšEn acceptant les liaisons de leurs femmes avec dâautres hommes ils Ă©taient dĂ©barrassĂ©s de la pression de la rĂ©ussite.âšCe comportement est prĂ©sent chez les humains depuis quâils sont des primates dont la diffĂ©rence de taille entre les sexes est faible, et que le pĂ©nis masculin est petit comparĂ© Ă la masse corporelle.âšLes femmes, comme les autres femelles primates sâengagent rarement dans des liaisons sexuelles avec des hommes mariĂ©s. Pour un mari le mariage agit comme une ceinture de chastetĂ© fĂ©Ă©rique.âšEn contrepartie le mariage dâune femme compte peu, et quelquefois mĂȘme encourage la recherche par les hommes. Cela illustre bien la propension humaine pour des relations tenant compte du candaulisme, sachant que gĂ©nĂ©tiquement cela vient de trĂšs loin.
âšNotre morale moderne, et les rĂŽles imposĂ©s (aux mĂąles et aux femelles) par notre sociĂ©tĂ© ne sont pas seulement aberrants du point de vue du comportement par rapport Ă nos donnĂ©es gĂ©nĂ©tiques, mais psychologiquement malsaine, et moralement manquant dâĂ©thique.âšIl nâest pas juste quâune femme soit forcĂ©e de rĂ©primer un comportement sexuel qui est ancrĂ© gĂ©nĂ©tiquement dans sa psychĂ©. La plupart des femmes mariĂ©es ne peuvent tout simplement pas le faire.âšOn ne peut mesurer combien de femmes ont de relations sexuelles avec des hommes en secret parce que notre sociĂ©tĂ© nâaccepte pas leurs besoins naturels.âšA quel point sommes-nous passĂ©s dâune sociĂ©tĂ© matriarcale Ă une sociĂ©tĂ© patriarcale qui a tant perverti nos rĂŽles sexuels masculins et fĂ©minins ?âšNous avons tant inversĂ© la sexualitĂ© humaine que nous en sommes venus Ă penser que les femmes ont peu dâintĂ©rĂȘt sexuel par rapport aux hommes alors que câest lâinverse qui est vrai.âšNous pensons que les hommes devraient ĂȘtre libres dâavoir des relations sexuelles, alors que ce sont les femmes qui devraient lâĂȘtre. Nous avons crĂ©Ă© une sociĂ©tĂ© dans laquelle les femmes luttent contre la culpabilitĂ© et la frustration.âšCe comportement mĂšne au stress, la dĂ©nĂ©gation de notre programmation sexuelle naturelle nous conduit Ă des Ă©motions cachĂ©es ou non-dites gĂ©nĂ©rant des problĂšmes comportementaux.
âšCombien de divorces sont causĂ©s par lâinjustice faite aux femmes concernant leurs besoins sexuels ? Pour protĂ©ger lâhomme de lâhumiliation, on ne dit pas dans notre sociĂ©tĂ© policĂ©e que la raison du divorce dâun couple tient au fait que la femme a trouvĂ© de la satisfaction sexuelle en dehors de son mariage.âšSi nous pouvions ĂȘtre honnĂȘte, et ouvert, Ă propos des besoins fĂ©minins, et que ce nâest pas la faute des maris si elles doivent satisfaire ces besoins en dehors du mariage, alors nous pourrions titrer profit du candaulisme comme une norme sociale saine, et sauver ainsi beaucoup plus de mariages.âšcertains couples ont Ă©tĂ© sauvĂ©s, quand une tierce personne a rĂ©ussit Ă introduire lâidĂ©e et la pratique du cocufiage dans des couples se dĂ©chirant. Jâai connue des femmes qui avaient des liaisons hors mariage avec lâacceptation de leurs maris et lâassurance que leurs maris leur restaient fidĂšles devenir plus calme, confiante, et Ă©quilibrĂ©e.âšDe la mĂȘme maniĂšre, les maris, une fois dĂ©passĂ©s les affres de la jalousie, et la peur de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur, devenaient plus calmes, plus mĂ»rs, et nâadoptant pas de comportements juvĂ©niles.âšMĂȘme leur intĂ©rĂȘt pour la pornographie reculait alors que leurs femmes leur racontaient leurs exploits. Leur participation Ă ces rencontres lorsque câĂ©tait le cas, les excitaient plus que lâexcitation artificielle de la pornographie.âšLorsque des femmes ajoutaient le principe dâincertitude liĂ©e Ă lâexcitation et Ă la dĂ©nĂ©gation, elles parvenaient Ă rappeler Ă leurs maris les premiers jours de leur rencontre.
âšLes maris Ă©taient mieux concentrĂ©s sur leurs femmes et ne souffraient plus de sentiments frustrants causĂ©s par le dĂ©sir dâune femme inatteignable.âšUne union candauliste peut Ă©voluer dans un grand nombre de prĂ©fĂ©rences.âšPersonnellement jâai vu des mariages ou les femmes apprĂ©cient dâassujettir leurs maris Ă lâhumiliation et Ă la punition, ceux dans lesquels les femmes ont des relations sexuelles devant leur mari, jusquâĂ ce qui se situe entre ces deux extrĂȘmes.âšLa plupart des couples candaulistes ont des mariages pleins dâamour, avec des jeux dâexcitation et de dĂ©nĂ©gation, qui semble une convention sauf au moment des rendez-vous.âšIl est regrettable que les relations basĂ©es sur le cocufiage, comme aux temps victoriens nâaient pu Ă©voluer comme une maniĂšre ouverte de vivre dans notre sociĂ©tĂ© moderne. JâespĂšre quâun jour ce sera le cas.
âšLe second câest le dĂ©sir dâobtenir le meilleur matĂ©riel gĂ©nĂ©tique pour produire le meilleur enfant. Ce second dĂ©sir commence Ă croĂźtre lorsquâune femme a trouvĂ© son compagnon pour la vie et va croĂźtre de plus en plus fort au fur et Ă mesure que le temps passe avec son compagnon.âšParfois ce comportement peut devenir plus puissant et lâemporter sur le dĂ©sir sexuel pour son compagnon. Câest pourquoi le dĂ©sir sexuel fĂ©minin pour son mari diminue avec le temps. Dans le mĂȘme temps son dĂ©sir sexuel dâun autre homme augmente.
âšSouvent ce dĂ©sir dâautres hommes devient si fort quâelle ne peut le dĂ©nier.âšCela ne la rend pas immorale, ou ne signifie pas quâelle nâaime plus son mari, câest tout simplement inscrit dans son code gĂ©nĂ©tique.âšLes diffĂ©rences physiologiques entre hommes et femmes rendent aussi le candaulisme comme idĂ©al pour le mariage. Les femmes nâatteignent pas leur « sommet » sexuel avant la trentaine, souvent mĂȘme Ă la qarantaine, alors que les hommes lâatteignent dans leur vingtaine.âšDans un mariage « typique » une femme est gĂ©nĂ©ralement plus jeune que son mari, ou du mĂȘme Ăąge. DĂšs lors lâappĂ©tit sexuel de la femme sâaccroit, cela Ă©tant dĂ» Ă son comportement sexuel biologique, lui donnant de plus grands besoins que son mari.
âšElle a besoin de relations physiques en plus grand nombre, plus longues, et de plus dâorgasmes. Son mari (du mĂȘme Ăąge ou plus ĂągĂ©) en demande moins que sa femme, et le temps de son orgasme diminue en perdant intĂ©rĂȘt pour le sexe, ce qui laisse la femme insatisfaite et frustrĂ©e.âšLe mariage se poursuivant, le fossĂ© des besoins sexuels augmente en gĂ©nĂ©ral jusquâau moment ou la femme trouve secrĂštement un amant en dehors du mariage.
âšEn dehors des deux points citĂ©s ci-dessus, la femme a Ă©galement capacitĂ© Ă expĂ©rimenter en bien plus grande quantitĂ© lâintensitĂ© et la variĂ©tĂ© du plaisir sexuel et de lâorgasme.âšLa femme peut donc expĂ©rimenter une large palette de plaisirs sexuels, et de diversitĂ©s dâorgasmes. Le plaisir et les orgasmes proviennent de stimulations manuelles, orales, et coĂŻtales du clitoris fĂ©minin, les trois sont nettement diffĂ©rents, permettant Ă une femme dâatteindre des sensations de plaisir complĂštement diffĂ©rentes, et des orgasmes diffĂ©rents.âšUne femme peut mĂȘme atteindre lâorgasme en stimulant de maniĂšre appropriĂ©e ses tĂ©tons si elle a atteint lâexcitation suffisante de la rĂ©gion clitoridienne. La stimulation du clitoris et des tĂ©tons en mĂȘme temps va lui procurer un orgasme intense.
âšLe sommet du plaisir est trouvĂ© dans la titillation orale ou manuelle de son clitoris, tout en connaissant une pĂ©nĂ©tration profonde. Câest la manifestation de la supĂ©rioritĂ© sexuelle de la femme, sa capacitĂ© Ă connaĂźtre de multiples orgasmes, et des expĂ©riences orgasmiques dans tout le corps.âšLes hommes sont plus simples sexuellement. Stimuler leur gland suffit Ă lâĂ©jaculation. Les hommes atteignent le mĂȘme niveau de satisfaction en se masturbant quâen accomplissant lâacte sexuel.âšLa masturbation nâapporte Ă la femme quâun soulagement temporaire. Les femmes ont besoin de relations sexuelles pour ĂȘtre pleinement satisfaites, y compris psychologiquementâšLe mĂąle a aussi un comportement sexuel plus simple. Il veut simplement sâaccoupler avec nâimporte quelle femme quâil trouve dĂ©sirable. Plus on lui refuse les relations sexuelles, plus son dĂ©sir grandit, et plus les critĂšres selon lesquels il trouve une femme dĂ©sirable baissent.âšPuisque la femme dĂ©cide si elle lâautorise Ă avoir des relations sexuelles avec elle ou non, son dĂ©sir dâelle est Ă©galement liĂ© Ă son approbation. En devenant plus interessĂ© Ă elle, le dĂ©sir de lui plaire pour obtenir une relation sexuelle va sâaccroĂźtre jusquâĂ lâemporter sur toute autre considĂ©ration pour lui.âšCâest pourquoi vous voyez des hommes agir si stupidement devant les femmes quâils dĂ©sirent, mĂȘme sâils nâont aucune chance dâavoir avec elle des rapports sexuels.
âšCâest aussi pourquoi, une fois mariĂ©, lâhomme tient sa femme pour une garantie, maintenant quâil a une opportunitĂ© facile dâobtenir des relations sexuelles elle devient moins dĂ©sirable.âšOn pourrait penser que câest un bon argument pour un mariage « ouvert » dans lequel lâhomme et la femme trouvent des partenaires sexuels en dehors de leur mariage. Les interviews de couples dans cette situation ont montrĂ© que ces mariages conduit le plus souvent Ă une compĂ©tition entre les Ă©poux.âšUne femme la gagnera toujours dâailleurs, parce quâil est plus facile Ă une femme de trouver un partenaire sexuel que pour un homme. Mais cela peut devenir dĂ©gradant, et souvent cruel.âšOn peut dĂ©passer sa volontĂ© pour gagner la compĂ©tition et avoir plus de relations sexuelles quâon ne le souhaite, lâhomme va sentir grandir un sentiment dâinutilitĂ© puisquâil ne peut lutter avec sa femme. Cette sorte de compĂ©tition dĂ©truit pratiquement toujours un mariage.âšCette idĂ©e prend en compte une notion erronĂ©e selon laquelle lâhomme a besoin de partenaires variĂ©es. Tout Ă lâĂ©vidence indique quâune femme mariĂ©e a ce besoin, alors quâun homme mariĂ© non. Le code gĂ©nĂ©tique dâun homme câest lâexcitation de la conquĂȘte, pas la variĂ©tĂ©.
âšLors dâĂ©tudes cliniques on a pu dĂ©montrer que les hommes sont subjuguĂ©s par leurs Ă©pouses dĂšs quâelles utilisent lâexcitation et la dĂ©nĂ©gation sur eux. Ces techniques instillent lâincertitude chez le mari, ne sachant plus sâil pourra accomplir lâacte sexuel avec elle ou non.âšEtude aprĂšs Ă©tude, les dĂ©sirs des maris se concentrent sur leurs femmes, exclusivement, perdant tout intĂ©rĂȘt pour les autres femmes. Les femmes furent mĂȘme capables de faire varier le niveau dâintĂ©rĂȘt de leur mari en augmentant ou diminuant lâapplication et lâeffet des techniques dâexcitation et de dĂ©nĂ©gation.âšIl fut mĂȘme dĂ©montrĂ© que lorsque ces mĂȘmes femmes revenaient aux pratiques sexuelles dâavant avec leurs maris, leurs maris perdaient Ă nouveau leur intĂ©rĂȘt pour elles, et recommençaient Ă regarder les autres femmes comme des partenaires sexuels possibles.âšCâest pendant lâĂšre victorienne que fut employĂ© un mĂ©lange de candaulisme et dâexcitation et dĂ©nĂ©gation sexuelle sur les mĂąles. On croyait Ă cette Ă©poque que des Ă©jaculations excessives Ă©taient cause de maladies.âšSelon eux la perte de sperme contribuait Ă lâĂ©closion de maladies comme lâasthme, tout comme Ă des maladies mentales. On observe Ă cette Ă©poque la prescription de ceintures de chastetĂ© masculines.âšCette pratique prit tant dâampleur quâil fut dĂ©posĂ© prĂšs de 200 brevets de ceintures de chastetĂ© masculine pendant cette pĂ©riode. Dans le mĂȘme temps on pensait que la femme par manque de satisfaction sexuelle pouvait souffrir dâhystĂ©rie.
âšUne thĂ©rapie orgasmique Ă©tait prescrite pour le traitement et la prĂ©vention de lâhystĂ©rie fĂ©minine. Les mĂ©decins procuraient manuellement, oĂč par dâautres moyens des orgasmes Ă lâĂ©pouse.âšLe plus souvent câĂ©tait la femme mariĂ©e qui avait recours Ă cette thĂ©rapie, parfois trois fois par semaine. Des journaux de mĂ©decin de lâĂ©poque, notent que la demande grandissait tant quâils durent dĂ©lĂ©guer cette tĂąche Ă des assistants.âšUne pratique structurĂ©e de la satisfaction sexuelle fĂ©minine et de la dĂ©nĂ©gation masculine grandit rapidement. Les femmes avaient du temps libre, et tiraient tous les bĂ©nĂ©fices de la thĂ©rapie « orgasmique » et de la chastetĂ© de leur Ă©poux.âšLes hommes nâĂ©tant pas capables dâauto-discipline les femmes dĂ©tenaient les clĂ©s de leur ceinture.âšUne sociĂ©tĂ© secrĂšte sâest mĂȘme crĂ©Ă©e : les dĂ©tentrices de clĂ©s (Key Holders). Les femmes dĂ©tenant les clĂ©s pouvaient refuser des activitĂ©s sexuelles Ă leurs maris, pendant que les mĂ©decins, ou leurs assistants, ou un autre homme avec qui elles avaient une liaison les soulageaient, ce genre de situations Ă©taient trĂ©s frĂ©quentes, dirigĂ©es par les mĂ©decins de l'Ă©poque ou leurs assisants, cela dĂ©butait par une masturbation de l'Ă©pouse par l'assisant, le mari n'Ă©tant bien pas lĂ , puis au fur et a mesure des sĂ©ances, il y avait pĂ©nĂ©tration de l'Ă©pouse hystĂ©rique par l'assistant, et de vraies relations de type candaulistes ou cuckolding se sont crĂ©es .
âšCes clubs de femmes introduisirent dans ces pratiques dâautres femmes insatisfaites par leurs maris pour leur recommander la ceinture de chastetĂ© pour leurs Ă©poux, et le traitement contre lâhystĂ©rie pour elles mĂȘmes, Ă cette Ă©poque c'Ă©tait vraiment un traitement mĂ©dical, prescript par les mĂ©decins.âšUn mĂ©decin trouvant une femme dĂ©sirable pouvait aussi prescrire la mĂȘme chose afin dâaccĂ©der Ă elle. Des journaux intimes de cette Ă©poque racontent leurs exploits avec leurs mĂ©decins, assistants, ou dâautres hommes, puis la notion d'Ă©talon est arrivĂ©e, certains hommes Ă©taient choisis en fonction de leur capacitĂ©s sexuelles, et des dimensions de leurs sexes afin de satisfaire les Ă©pouses hystĂ©riquesâšLa lĂ©gende du postier et du laitier, livrant plus que du lait ou du courrier sâenracinent Ă cette Ă©poque. Toute une sociĂ©tĂ© sâest dĂ©veloppĂ©e autour du fait que des femmes avaient des relations sexuelles avec dâautres hommes pendant que leurs maris devaient leur rester fidĂšles et Ă©taient interdit dâĂ©jaculation.âšOn trouve des extraits tels que : « Merveilleuse journĂ©e aujourdâhui. AprĂšs une visite des plus satisfaisantes de lâassistant du Docteur Elbridge. Jâai passĂ© ensuite dĂ©licieusement le temps Ă observer mon pauvre mari et son dĂ©sir au pinacle alors quâil doit sâabstenir de perdre sa semence.âšSes suppliques mâont amusĂ©, et ont augmentĂ© mon dĂ©sir. Comme toujours il mâa prouvĂ© sa dĂ©votion en me procurant du plaisir de cette maniĂšre si dĂ©licieusement française. »
âšUn autre journal raconte lâexcitation dâune femme dont le mari faisait les tĂąches mĂ©nagĂšres, une pratique peu courante dans cette Ă©poque ou les rĂŽles entre hommes et femmes Ă©taient si rigides, illustrant ainsi comment lâexcitation et la dĂ©nĂ©gation sexuelle peuvent complĂštement modifier le comportement masculin.âšDâautres racontent lâattention nouvelle de leurs maris, et le plaisir de connaĂźtre le plaisir leur mari Ă©tant « verrouillĂ© dans sa cage ».âšLes mĂ©decins de lâĂ©poque victorienne avaient mis le doigt sur le besoin fĂ©minin de relations sexuelles avec diffĂ©rents partenaires. Sans surprise puisque les structures sociĂ©tales humaines sont matriarcales, les sociĂ©tĂ©s qui vivent selon des mĂ©thodes proches de nos rĂŽles fĂ©minins et masculins ne souffrent pas des dommages physiques et psychologiques du stress.âšCes sociĂ©tĂ©s, loin du monde moderne, sont encore proches du matriarcat. Câest la femme qui contrĂŽle la propriĂ©tĂ©, les affaires familiales, et lâactivitĂ© sexuelle dans ces sociĂ©tĂ©s. Ces femmes ont plusieurs maris et amants. Un ou deux des hommes apportent la nourriture, la sĂ©curitĂ©, la protection, dâautres leur procurent les relations sexuelles.âšCe genre dâaccouplements est non seulement acceptĂ©s, mais normal. Dans certaines sociĂ©tĂ©s des mĂąles Ă©talons servent exclusivement une femme, dans dâautres les femmes partagent, Ă©changent et parfois font commerce de ces Ă©talons.
âšLes hommes de ces sociĂ©tĂ©s sont heureux de leur rĂŽle subordonnĂ© aux femmes. Il y a quelques incidents de jalousie, mais ni v******e, ni crime, ou de perversion sexuelle. Les hommes se concentrent sur la satisfaction de leurs femmes au lieu de vouloir impressionner les autres femmes, ou dâentrer en compĂ©tition avec les autres hommes.âšLa seule subsistant Ă©tant la capacitĂ© Ă donner du plaisir Ă qui les femmes conservent un caractĂšre plaisant. Les hommes concentrĂ©s sur ce genre de compĂ©titions ne concourent pas avec dâautres, conduisant Ă des amitiĂ©s mĂąle/mĂąle plus solides.âšUne confirmation du caractĂšre appropriĂ© du cocufiage dans les relations humaines, a Ă©tĂ© dĂ©couvert dans lâĂ©tude des primates. Les chercheurs sont parvenus Ă trouver deux influenceurs anatomiques de la fidĂ©litĂ© chez les primates.âšLâune Ă©tait la diffĂ©rence de taille entre les sexes, lâautre le ratio entre la taille du sexe, et la masse du corps.
âšChez ces espĂšces la femelle est plus grande que le mĂąle, et elle a de nombreux partenaires sexuels et de liens avec aucun. Lorsque la taille de la femme et du mĂąle se rapproche la femelle se lie avec un mĂąle.âšCe mĂąle lui reste fidĂšle mais elle continue Ă entretenir des relations sexuelles avec les mĂąles avec qui elle nâest pas liĂ©e. Cela ne se confirme pas dans lâautre sens lorsque le mĂąle est plus grand que la femelle.âšEn ce qui concerne le ratio entre la taille du pĂ©nis, et la masse corporelle, dans les espĂšces oĂč la taille physique a une diffĂ©rence lĂ©gĂšre entre les sexes (comme chez les humains) le ratio de la taille du pĂ©nis sur la masse corporelle augmente le comportement sexuel dominant de la femelle.âšPlus petit est le pĂ©nis par rapport Ă la taille du corps, plus les mĂąles sont restreints Ă des activitĂ©s avec leur compagne, alors que les femelles se lient avec les petits pĂ©nis, et ont des activitĂ©s sexuelles avec des mĂąles mieux pourvus, et non liĂ©s.âšLâactivitĂ© la plus courante entre femelles et leurs compagnons est le nettoyage et les repas, les activitĂ©s sexuelles surviennent plus frĂ©quemment entre femelles dotĂ©s dâun compagnon, et des mĂąles sans compagnes.
âšLes femelles ont Ă©galement des relations sexuelles avec des mĂąles ayant une compagne, mais nâĂ©tant pas leur propre compagnon. LâactivitĂ© sexuelle la plus frĂ©quente des mĂąles avec compagne est la masturbation.âšCette Ă©tude mâintrigue particuliĂšrement parce quâelle est en corrĂ©lation avec ma propre expĂ©rience. Jâai aidĂ© bien des couples dans des relations candaulistes. Parmi mes patients, les maris avec de petits pĂ©nis nâĂ©taient pas seulement plus en accord avec le candaulisme, mais le suggĂ©rait mĂȘme. Ils Ă©taient parfaitement conscients de leur incapacitĂ© Ă satisfaire leurs femmes sexuellement.âšEn acceptant les liaisons de leurs femmes avec dâautres hommes ils Ă©taient dĂ©barrassĂ©s de la pression de la rĂ©ussite.âšCe comportement est prĂ©sent chez les humains depuis quâils sont des primates dont la diffĂ©rence de taille entre les sexes est faible, et que le pĂ©nis masculin est petit comparĂ© Ă la masse corporelle.âšLes femmes, comme les autres femelles primates sâengagent rarement dans des liaisons sexuelles avec des hommes mariĂ©s. Pour un mari le mariage agit comme une ceinture de chastetĂ© fĂ©Ă©rique.âšEn contrepartie le mariage dâune femme compte peu, et quelquefois mĂȘme encourage la recherche par les hommes. Cela illustre bien la propension humaine pour des relations tenant compte du candaulisme, sachant que gĂ©nĂ©tiquement cela vient de trĂšs loin.
âšNotre morale moderne, et les rĂŽles imposĂ©s (aux mĂąles et aux femelles) par notre sociĂ©tĂ© ne sont pas seulement aberrants du point de vue du comportement par rapport Ă nos donnĂ©es gĂ©nĂ©tiques, mais psychologiquement malsaine, et moralement manquant dâĂ©thique.âšIl nâest pas juste quâune femme soit forcĂ©e de rĂ©primer un comportement sexuel qui est ancrĂ© gĂ©nĂ©tiquement dans sa psychĂ©. La plupart des femmes mariĂ©es ne peuvent tout simplement pas le faire.âšOn ne peut mesurer combien de femmes ont de relations sexuelles avec des hommes en secret parce que notre sociĂ©tĂ© nâaccepte pas leurs besoins naturels.âšA quel point sommes-nous passĂ©s dâune sociĂ©tĂ© matriarcale Ă une sociĂ©tĂ© patriarcale qui a tant perverti nos rĂŽles sexuels masculins et fĂ©minins ?âšNous avons tant inversĂ© la sexualitĂ© humaine que nous en sommes venus Ă penser que les femmes ont peu dâintĂ©rĂȘt sexuel par rapport aux hommes alors que câest lâinverse qui est vrai.âšNous pensons que les hommes devraient ĂȘtre libres dâavoir des relations sexuelles, alors que ce sont les femmes qui devraient lâĂȘtre. Nous avons crĂ©Ă© une sociĂ©tĂ© dans laquelle les femmes luttent contre la culpabilitĂ© et la frustration.âšCe comportement mĂšne au stress, la dĂ©nĂ©gation de notre programmation sexuelle naturelle nous conduit Ă des Ă©motions cachĂ©es ou non-dites gĂ©nĂ©rant des problĂšmes comportementaux.
âšCombien de divorces sont causĂ©s par lâinjustice faite aux femmes concernant leurs besoins sexuels ? Pour protĂ©ger lâhomme de lâhumiliation, on ne dit pas dans notre sociĂ©tĂ© policĂ©e que la raison du divorce dâun couple tient au fait que la femme a trouvĂ© de la satisfaction sexuelle en dehors de son mariage.âšSi nous pouvions ĂȘtre honnĂȘte, et ouvert, Ă propos des besoins fĂ©minins, et que ce nâest pas la faute des maris si elles doivent satisfaire ces besoins en dehors du mariage, alors nous pourrions titrer profit du candaulisme comme une norme sociale saine, et sauver ainsi beaucoup plus de mariages.âšcertains couples ont Ă©tĂ© sauvĂ©s, quand une tierce personne a rĂ©ussit Ă introduire lâidĂ©e et la pratique du cocufiage dans des couples se dĂ©chirant. Jâai connue des femmes qui avaient des liaisons hors mariage avec lâacceptation de leurs maris et lâassurance que leurs maris leur restaient fidĂšles devenir plus calme, confiante, et Ă©quilibrĂ©e.âšDe la mĂȘme maniĂšre, les maris, une fois dĂ©passĂ©s les affres de la jalousie, et la peur de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur, devenaient plus calmes, plus mĂ»rs, et nâadoptant pas de comportements juvĂ©niles.âšMĂȘme leur intĂ©rĂȘt pour la pornographie reculait alors que leurs femmes leur racontaient leurs exploits. Leur participation Ă ces rencontres lorsque câĂ©tait le cas, les excitaient plus que lâexcitation artificielle de la pornographie.âšLorsque des femmes ajoutaient le principe dâincertitude liĂ©e Ă lâexcitation et Ă la dĂ©nĂ©gation, elles parvenaient Ă rappeler Ă leurs maris les premiers jours de leur rencontre.
âšLes maris Ă©taient mieux concentrĂ©s sur leurs femmes et ne souffraient plus de sentiments frustrants causĂ©s par le dĂ©sir dâune femme inatteignable.âšUne union candauliste peut Ă©voluer dans un grand nombre de prĂ©fĂ©rences.âšPersonnellement jâai vu des mariages ou les femmes apprĂ©cient dâassujettir leurs maris Ă lâhumiliation et Ă la punition, ceux dans lesquels les femmes ont des relations sexuelles devant leur mari, jusquâĂ ce qui se situe entre ces deux extrĂȘmes.âšLa plupart des couples candaulistes ont des mariages pleins dâamour, avec des jeux dâexcitation et de dĂ©nĂ©gation, qui semble une convention sauf au moment des rendez-vous.âšIl est regrettable que les relations basĂ©es sur le cocufiage, comme aux temps victoriens nâaient pu Ă©voluer comme une maniĂšre ouverte de vivre dans notre sociĂ©tĂ© moderne. JâespĂšre quâun jour ce sera le cas.
7 years ago