L’île

Sur ce bateau de solitude, je saluais
De très loin, son habita, rempli de beauté.
Ses gorge profondes, verdure décolletée
Et d’une faille de redonné chaude m’enivrais.

À la nage, j’arrivais le long de ses cotes nette,
J’embrassais alors, remué, cette plage
D’un sable blond. Déesse ou diable de mirage,
Puis m’aventurer dans cette foret bleue-verte.

La nuit venue, dans sa vallée sacrée, j’enlace,
Les deux plaine lune bleues d’un regard las.
Je m’assoupis pour mieux rêvasser de la belle.

Soudain, la bête sauvage se réveilla,
Je la prends solidement, passion, je l’abats,
Des coups, la mord, l’empale pour l’épuiser.

Cette démence, liée a cette folie,
Celle de l’amour, de la passion qui file.

De l’amour pour la beauté, simple et jolie.
D’avoir, enfin quitter le bateau pour mon île.

Dgiau2013
Published by dgiau
11 years ago
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