Idées noires : j'ai joué ... partie 1

Cette histoire a commencé l'année dernière, c'était la soirée de la St Sylvestre, au café de l'écluse. Avec Annie (ma meilleure amie), nous y sommes allées fleur au fusil, sourire aux lèvres et confiantes … très confiantes. Trop évidement.
Superbe soirée. On a parlé, rigolé, dansé, flirté aussi avec les deux beaux mâles de la table d'à côté. Au petit matin nous étions sur la péniche d'Alain. Moi à l'avant, cuisses écartées et la chatte pleine du sperme de mon bellâtre, Aline à l'arrière dans une autre cabine et dans le même état que moi mais aux côtés de Stéphane. Le début de deux idylles très différentes.
J'avais 24 ans, fraîchement diplômée et très naïve contrairement à ce que je pensais. La péniche, fut ce jour-là ma nouvelle demeure. Première semaine idyllique, puis sans m'en rendre compte, Aline et Stéphane se sont éloignés de nous et j'ai entamé une histoire rocambolesque avec Maître Alain. Oui, je l'appel Maître, ça vous choque ?
Rapidement je fus sous son emprise, celle du Maître dominant. Ce que je pris pour un jeu puéril fut mon nouveau mode de vie. Une relation toxique. J'ai bu le poison lentement jusqu'à cette fameuse journée cauchemardesque où … je m'éloigne, je vous dois des explications.

Janvier : Alain est romantique. Dominant oui, mais rien d'exceptionnel. Je suis sur un nuage, il me couvre de baisers, je suis sa princesse, vivant à ses crochets. Je n'honore pas mes entretiens d'embauche, donne de mes nouvelles à ma mère, ma copine Aline, quelques amis de fac aussi. Avec 2 autres de ma promotions, nous sommes les seules à ne pas avoir trouvé entreprise à notre pied. Peut-être suis-je un peu trop difficile. Ceci dit, je ne suis pas major de ma promotion comme Aline et les multinationales ne m'ont pas courtisées.

Février ; Alain nous organise quelques week-ends en province. Des hôtels discret en campagne, des gîtes. Nous passons le plus clair de nos journées à baiser comme des bêtes, manger, boire et quand on sort de la chambre c'est pour aller flâner dans les campagnes environnantes. J'apprends à connaître mon corps. Maître Alain est un Dieu au lit, mes précédents amants (oh ils ne sont pas nombreux, ni très réguliers) ne lui arrivent pas à la cheville. Ma mère s'inquiète pour moi, je ne cesse de la rassurer et de lui expliquer que je suis sur un nuage. J'ai hâte de lui présenter Alain, pas lui.

Mars : Alain est soucieux. Ses affaires lui prennent de plus en plus de temps en journée. Un soir où je le sentais soucieux nous avons eu une discussion sérieuse. Il n'était pas bien. Je voulais lui faire plaisir mais ne savais pas comment l'aider.
Tu sais ce qui pourrait me détendre ?
Dis-moi. Un mot de toi et je m’exécute.
Habilles-toi sexy ma puce, on va sortir.
Ce fut ma première sortie en club libertin. Je connaissais l'attrait du sexe qu'il avait, mais je ne pensais pas que c'était à ce point. On a fait l'amour dans un petit salon à côté d'un autre couple. Je me suis demandé s'ils ne se connaissaient pas déjà avant, j'ai douté. Marc et Bénédicte étaient agréable à regarder. Un beau couple. A un moment donné, Marc a proposé à Alain d'échanger les places. Je me suis senti comme une conne et on a échangé de partenaires. C'était ma première fois, je n'ai pas vraiment apprécié. Bénédicte s'en est rendu compte et s'est approché de moi. Elle a tentée d'avoir des propos rassurants, des caresses, des baisers sur mes seins, c'était pire. Jamais je n'avais eu d'expérience avec une femme. A un moment, elle m'a susurré quelque chose à l'oreille. Une larme s'est mise à couler de mon visage. Puis tout bas ...
Fais-le salope. Fais-le pour lui. …. fut les mots prononcés par Bénédicte.
Je me suis levé et dirigée vers le lit au centre de la pièce. A quatre pattes sur le matelas, tête dans l'oreiller, mains sur les fesses, j'ai regardé Alain (Bénédicte le branlait et visiblement ils me regardaient et attendaient le spectacle), puis plongeant mes yeux vers Marc, ma bouche s'est ouverte, mais ce n'étais pas moi, c'était une autre femme …
Ce soir je me sens très salope. Je veux être ta putain. Viens m'enculer … s'il te plaît.
Marc n'a pas hésité une seule seconde. Il m'a baisé comme la dernière des traînées. J'appris plus tard qu'il avait fait usage de petites pilules bleues. Il m'a lessivé. Alain m'a porté pour rentrer, j'étais livide, épuisée.

Avril : je n'ai quasiment plus aucun contact avec personne. Alain ne supporte plus de me voir téléphoner à ma mère ou mes amis. Parfois j’envoie un texto.
Marc et Bénédicte sont venus plusieurs fois. Bénédicte m'a initiée aux amours saphiques. Pas vraiment ma tasse de thé mais que ne ferions-nous pas pour le plaisir de nos hommes ? !
Un soir avec eux nous sommes retourné en club et ils ont passé la soirée à me baiser tous les trois. J'ai connu la double pénétration : une première. Quand on baise comme ça, je ne me reconnais plus ; ce n'est pas moi. J'accepte tout. Ma ******, c'est le regard brillant d'Alain posé sur moi. Voir son visage s'illuminer, y déceler quelques marques d'approbations.

Mai : nouveaux pas dans la dépravation, la luxure. Nous vivons nu sur la péniche. Alain est un véritable obsédé, nous passons nos journées à baiser comme des … rien d'humain, c'est sauvage et primaire. Un matin, Alain m'a donné un bout de papier, sa carte d'identité et une procuration. Comme convenu je suis allé à la poste chercher un colis. Une fois à la péniche, Alain était absent. Toute la journée j'ai ruminé. Conformément à ses instructions, j'ai ouvert le colis et lu la lettre qui était dedans. Coup de massue.
Alain m'expliquait quel était sa vraie nature : un maître, un dominant, un adepte du BDSM. Alain ne rentrerait que dans deux jours et je devais décider de mon avenir. 2 jours pour y réfléchir. J'ai pleuré, j'ai rigolé, j'ai … j'ai accepté.
A son retour, il est monté à bord et fit sonner la cloche pour signaler son arrivée. J'étais prête. Dans le colis, de la lingerie hyper sexy provenant d'un sex-shop, un anti-douleur (que j'avais pris le matin-même), mais aussi une clé, celle d'une pièce où jamais je n'étais entré : un donjon. Pour ceux qui ne savent pas … disons une pièce à l’effigie du sexe avec une croix de Saint-André, une sorte de banc capitonné avec des attaches en cuire pour attacher une personne dessus, les murs capitonnés avec des présentoirs équipés de godes, godes ceinture, cravache, fouets.
Je me suis allongée sur le banc, face en avant, bandeau sur les yeux. Des bruits dans mon dos. Alain entre. Sur une étagère le « contrat de soumise » qu'il m'encourageait à signer. Mon sac à main contenant mon téléphone avec son chargeur, mon passeport, mes plaquettes de pilules contraceptives.
J'avais signé le contrat sans vraiment comprendre le sens des écrits. Une grosse rigolade où j'accepte d'être la chose de Maître Alain.
Il m'a embrassé, il y eu un échange, il voulait être certain que j'accepterai tout. Il m'a ensuite passé un collier en cuir autour du coup et la laisse accroché à l'anneau. J'ai reçu ce soir-là ma première dérouillée. J'ai perdu la notion du temps, mais ça a duré plusieurs heures. Le dos en lambeau, je fut badigeonnée d'une crème. L'odeur âcre de la pièce m'indisposaient. Au sol de l'urine, du ****, … sans mon bâillon il y aurait eu aussi du vomi. Je me suis ******* attachée à ce banc de bastonnade.
Le lendemain, je me suis réveillée dans des draps de satin, le moteur de la péniche vrombissait. Un plateau avec un petit déjeuner copieux gisait à mes côté. Un petit mot l'accompagnait. 3 cachets et un verre d'eau. Sans hésiter j'ai tout pris. Une fois repus, je suis monté au poste de pilotage (j'étais nue comme de coutume). Quelle ne fut pas ma surprise de voir Bénédicte et Marc à la barre. Elle était à ses genoux et le suçait avec délectation. Quand ils m'ont vu, un sourire et un geste de salutation. Maître Alain s'est plaqué à mon dos et a joué avec mes seins, faisant durcir mes tétons. Marc semblait apprécier le spectacle, quand mon Maître m'écarta les jambes pour montrer mon sexe, ce fut l'apothéose : Marc cracha sa semence pour le bonheur de Bénédicte qui reçu tout en pleine figure.
Va la lécher, nettoie son visage.
Tu rigoles ? ! Dis-je interloquée.
Published by magmeld
10 months ago
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ropaul45
ropaul45 7 months ago
intéressant!
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ccandau
ccandau 10 months ago
c'est la descente aux enfers par contre sa dernière réponse va être dure pour elle
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caso29
caso29 10 months ago
Comme toujours tu sais si bien retranscrire l'esprit féminin soumis à la dépravation progressive
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