Domination dans l'avion
J’attendais dans la zone de transit que l’avion soit prêt pour l’embarquement. Je partais pour un an aux États-Unis et j’espérais bien que cette expérience, entamée juste après les études et juste avant l’entrée dans la vie active, soit exceptionnelle, construite au fil des mois d’anecdotes plus dingues les unes que les autres, histoire de remplir un peu ma vie de souvenirs croustillants qui tempèreraient un peu l’avenir morose que je me figurais : un travail, une petite femme, la maison de banlieue avec le chien Médor, etc.
À moitié endormi sur l’un de ces sièges en métal inconfortables, j’eus un sursaut lorsque l’appel du vol se fit entendre et que la masse de gens autour de moi se mit à bouger, se dirigeant mollement vers la porte d’embarquement.
Je me suis levé, me suis dirigé vers l’hôtesse qui me rendit mon passeport avec ce sourire figé que la circonstance lui imposait et me suis engouffré dans le couloir qui me séparait de l’avion. J’ai rapidement trouvé ma place, près du hublot, et plus l’avion se remplissait, plus je caressais l’espoir d’avoir l’espace de deux sièges pour moi seul. Cet espoir se confirma. Au moins, je n’allais pas passer sept heures à devoir supporter la présence d’un gros ronflant et puant à mes côtés.
Après le décollage, une fois l’avion stabilisé, les hôtesses se mirent à évoluer dans les rangées pour servir les premiers rafraîchissements. J’observai un vieux con qui s’emballait sur une hôtesse parce qu’elle lui avait servi un café trop chaud. Elle garda son calme, s’excusa simplement en arborant un petit sourire forcé et lui resservit un autre café. Le vieux marmonna dans sa barbe, vomit encore quelques plaintes puis se renfrogna dans le fond de son siège. C’est à ce moment que nos regards se sont croisés. Elle argua une face de lassitude qui me fit sourire. Elle vit mon sourire et me le rendit. Si j’avais su ce que ce premier contact allait avoir comme conséquences, je me serais peut-être abstenu… ou pas.
Elle arriva à mon niveau et me demanda avec un large sourire qui me fit rougir :
— Qu’est-ce que je vous sers ?
Je ne sais pas pourquoi car je ne suis pas timide en général mais sa présence m’impressionnait si bien qu’elle dut sentir mon désarroi quand je balbutiai :
— Juste un Coca merci… Ou plutôt non, un Sprite !
— Faudrait vous décider ! répondit-elle d’un ton sec qui ne laissait place à aucune réplique.
Je ne m’attendais pas du tout à cette réaction, je levai les yeux vers elle qui me rendit un regard noir. Je me confondis en excuses pour une faute qui n’en était pas une :
— Pardon, désolé, je voulais pas vous importuner, vous pouvez rester sur le Coca si vous voulez.
Elle ne dit rien et me servit un Coca.
— Ça fait deux euros, dépêche-toi !
Ce changement de ton me stupéfia. J’aurais dû m’énerver, me plaindre d’elle, crier à l’inadmissible mais je pris mon portefeuille dans la précipitation et sortis un billet de cinq euros qu’elle prit d’un geste brusque en disant « Merci pour le pourboire ». Je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait, j’aurais dû être scandalisé et au lieu de ça je sentis mon pénis se raidir dans mon pantalon. Elle vit la bosse qui s’était formée et eut une sorte de sourire narquois difficilement interprétable, entre la satisfaction et la moquerie. Elle continua sa course sans rien dire, me laissant complètement bouleversé. Je me sentais comme une merde et ça m’excitait. Bordel. Il y avait une femme à côté de moi qui me dévisagea, l’air de dire « T’es vraiment un loser de te laisser faire comme ça. » Elle aussi arborait un sourire plein de jugement qui m’énervait et me rendait fou à la fois.
Les minutes passèrent puis les heures. Je commençai à m’endormir tout doucement, bercé par le bruit des réacteurs de l’avion et par la lumière faiblissante. Quand vint le moment du dîner. Les hôtesses s’étaient remises en mouvement pour distribuer des dosettes de bouffe décongelée et immonde si l’on n’est pas affamé. J’attendais avec une relative impatience ma part, me disant qu’ensuite j’aurais tout le loisir de dormir tranquille réduisant ainsi la durée réelle de mon voyage de sept heures. Je regardai derrière moi et vis celle qui m’avait humilié servir une autre rangée. J’étais à la fois soulagé et déçu. Une autre femme vint me servir. Elle tendit le plateau vers moi, s’approcha et me chuchota à l’oreille :
— Tiens, loser, voilà ton repas, il paraît que ça t’excite d’être un soumis alors tu vas manger ce qu’on te sert sans te plaindre, d’accord ?
J’étais tétanisé, ne m’attendant pas le moins du monde à ce qu’une de ses collègues soit au courant. Je ne savais plus où me mettre. De nouveau, je pensai à me plaindre mais je m’entendis répondre :
— Oui bien sûr… d’accord.
— Oui qui ?
Instinctivement je sus ce que je devais répondre :
— Oui, Mademoiselle.
— C’est bien, lopette, mange ton repas et ferme-la, maintenant !
Elle s’éloigna en poussant de petits rires moqueurs. J’étais en plein émoi, je compris enfin à quel point la situation m’excitait, à quel point elles savaient mieux que moi ce que je voulais et je décidai de me laisser aller, de voir où tout ça allait bien pouvoir me mener. Après tout, je partais un an à l’aventure et le but était de faire des expériences. Je sentais une excitation unique et il n’était pas question de saboter la chose.
À côté de moi, les passagers avaient reçu du chaud, du poulet avec quelques légumes, et un petit dessert en prime. En soulevant la cloche de mon repas, je découvris une tranche de pain sec, un verre d’eau et une feuille de salade. En dessous de l’assiette se trouvait un petit mot. Je pris le papier et me mis à lire frénétiquement :
J’ai tout de suite vu dans tes yeux que tu étais un soumis. Je ne te juge pas pour ça au contraire. J’ai besoin de reprendre confiance en moi, je sens que tu peux m’y aider. Alors voilà, on a un long voyage devant nous. Je veux t’humilier, te faire sentir que tu es la plus grosse merde du monde, me venger sur toi pour tous les connards qui se sont foutus de moi. Ci-joint un Bic. Tu vas te lever, te diriger vers les toilettes et enfoncer ce Bic dans ton cul et faire une photo avec ton joli iPhone que j’ai vu tout à l’heure. Je passe dans dix minutes dans les rangées. Je veux la photo prête sur l’écran quand je passerai à côté de toi. ATTENTION. Ce n’est que le début. Si tu acceptes de faire cela, tu acceptes tout ce qui suivra durant le vol, tu es ma salope, ma pute, mon esclave. Je ne te force à rien. Si tu ne le sens pas, ne fais rien et ça s’arrête là mais si tu acceptes, il n’y a pas de point de non-retour, j’espère que c’est bien clair. À toi de voir.
Je restai là un petit moment, digérant l’information. Je réfléchis quelques minutes avant de me rendre compte que ma décision était déjà prise depuis le début, toute réticence n’étant là que pour la forme. Je me levai le Bic en main et sans réfléchir, je m’engouffrai dans les toilettes desquelles je ressortis quelques minutes plus tard, GSM en main. Je m’assis sur mon siège gardant la photo prête sur ma jambe, scrutant le moindre signe de l’hôtesse. Je la vis enfin arriver par-derrière. Lorsqu’elle arriva à mon niveau, je tournai mon GSM, lui montrant ainsi la photo que j’avais essayé de faire au mieux vu les circonstances. Elle s’arrêta un instant, observa quelques secondes la photo puis continua sa route sans rien dire.
J’étais super excité. Et je languissais de savoir ce qui allait suivre. Je restais là, alerte, anticipant la moindre allée et venue, j’attendis une heure puis deux, puis je vis les gens autour de moi prendre les couvertures distribuées au début du vol. Ils avaient pour la plupart abaissé leur siège pour dormir du mieux qu’ils pouvaient dans cette position inconfortable. Je me forçai à rester éveillé le plus possible mais je finis par sombrer bien malgré moi dans un sommeil superficiel. J’étais dans une semi-conscience quand je sentis l’un de mes tétons brûler.
Je me réveillai en sursaut et vis mon hôtesse juste au-dessus de moi. Elle avait pincé mon torse pour me réveiller. Elle posa sa main sur la bouche pour me faire signe de me taire. Elle dirigea son doigt vers l’un de ses hauts talons. J’avais compris ce qu’il me restait à faire. Je regardai autour de moi pour voir que tout l’avion était en hibernation. La plupart des passagers avaient abaissé leur siège et dormaient, un plaid sur le corps. En silence, je me mis à genoux par terre, les mains sur le sol et je dirigeai doucement ma bouche vers les hauts talons de mon hôtesse. J’étais surexcité, en transe, j’adorais cette sensation dont je ne comprenais pas vraiment la cause.
Doucement, je me mis à lécher un pied en commençant par la pointe. Progressivement, ma tortionnaire fit bouger sa chaussure, me faisant ainsi nettoyer les côtés. Elle termina en levant le talon qu’elle me tendit. Je levai timidement les yeux et la vis murmurer « Suce, salope ». Je me mis à sucer. Je me sentais humilié comme jamais. J’étais par terre en train de me comporter comme le pire des déchets et cela m’excitait comme jamais je n’avais pu l’être jusqu’alors. Mon entrejambe allait exploser. Elle fit la même chose avec le deuxième talon puis enleva doucement ses chaussures et me surprit en m’enfonçant violemment son pied en pleine bouche. Je suçai comme je pus. Elle ressortit son pied et me fit lécher plus doucement les orteils, puis la plante. Tout ce manège dura bien dix minutes. Ça paraît court mais dans ces circonstances, c’est une éternité et une éternité d’extase contradictoire mélangeant la honte et l’excitation extrême. Elle me fit signe de me redresser tout en restant sur mes genoux. Elle me mima de déboutonner ma chemise, ce que je fis, ressentant une peur et une excitation incroyables. Je pus lire sur ses lèvres « Enlève-la complètement ». J’étais tétanisé et eus un moment de doute qu’elle vit. Elle m’assena un coup de pied dans l’entrejambe en s’impatientant :
— Dépêche !
Je finis par retirer complètement la chemise. J’attendais, paralysé, la suite des événements, me demandant comment j’avais réussi à me retrouver dans cette situation. « T’es quand même le champion pour te retrouver dans des situations inextricables, ça commence fort ! » Je la vis prendre quelque chose dans sa poche d’où elle sortit un feutre qu’elle ouvrit en s’abaissant vers moi. Elle écrivit sur mon torse quelque chose qu’elle me murmura à mesure qu’elle me marquait comme un bœuf :
Je suis une petite salope soumise et j’aime ça !
Je sentis une boule de honte me tirailler l’estomac mais mon pénis forçait l’entrée pour sortir. J’étais en transe. Putain, mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? C’est mieux qu’une drogue.
Elle se redressa et me fit signe de la suivre. Je la regardai, estomaqué. J’allais quand même pas passer dans les allées avec un aveu de loser écrit sur mon torse. Elle me regarda avec un air de défi… Ben si. Je me mis en mouvement pour me relever mais je sentis son talon écraser mon épaule. « Merde, elle veut que je marche à quatre pattes. Je suis pas dans la merde. » Ne réfléchissant même plus aux conséquences de mes actes, de ce que je risquais ou de ce que je devrais faire pour arrêter ça, je me vis marcher comme un chien, sentant la laisse fictive de ma maîtresse-hôtesse qui tirait devant moi. J’avais complètement abdiqué, j’étais dans un état de totale soumission, je ne me sentais plus responsable de moi-même, j’étais devenu en quelques heures un esclave et c’était la meilleure sensation que j’aie jamais ressentie.
J’avais les boules que quelqu’un me voie, je priai pour que tout le monde dorme et que personne ne me voie. Ce chemin à quatre pattes jusqu’à la petite zone réservée aux hôtesses et cachée d’un simple rideau fut le plus long de ma vie. Je regardais fébrilement à chaque rangée pour m’assurer que tout le monde dormait. On était presque arrivés, plus que quelques sièges et c’était bon. Mais à l’avant-dernière rangée, une jeune femme était réveillée, sa petite lumière personnelle allumée, elle lisait un bouquin. Elle leva les yeux pour voir la scène qui s’offrait à elle. Sur le coup, même mon hôtesse eut un petit haut-le-cœur se disant sûrement que si la passagère criait au scandale, elle aussi aurait pu se retrouver sacrément dans la merde. Au lieu de ça elle lâcha juste un :
— Putain, j’hallucine…
— Il aime ça, chuchota-t-elle avec un petit sourire, pourquoi se priver ?
La jeune femme me regarda brièvement, n’en revenant toujours pas de la vision dont elle était témoin.
— Je vois ça, répondit-elle doucement avec un petit sourire vicieux. Bon amusement, faudra que j’essaie un jour, ça a l’air excitant.
— C’est la première fois que j’essaie vraiment et c’est un sentiment unique, chuchota-t-elle, vraiment il faut essayer.
— J’y penserai, merci.
Nous arrivâmes enfin dans le petit espace réservé au personnel. Ma maîtresse éclair referma les rideaux derrière moi et je l’entendis dire :
— Regarde ce que je t’ai ramené comme jouet.
« Merde on n’est pas seuls. »
Je levai timidement la tête et vis l’hôtesse qui m’avait apporté mon plateau-repas. Putain, c’est pas vrai !
— Woaw, j’y crois pas ! Je pensais pas qu’il accepterait d’aller jusque-là. Putain, c’est vraiment un loser-né. Qu’est-ce qu’il y a d’écrit ?
— T’as entendu, salope, redresse-toi !
— Putain, comment tu lui parles, c’est trop fort !
Elle tira une tête ébahie en voyant mon inscription.
— Eh ben, je pensais pas que c’était même possible.
— Détrompe-toi, y en a beaucoup plus qu’on ne croit.
— Il a pas l’air, en plus, il est plutôt beau gosse, peut-être qu’il a une petite queue, comment t’as su ?
— Je l’ai su en croisant son regard, j’ai tout de suite perçu son besoin d’être une lopette soumise, quant à sa queue, on va vérifier ça tout de suite. À POIL, salope !
— Tu déconnes…
J’étais sur une autre planète, j’avais l’impression d’avoir pris une substance illicite et de planer complètement, j’hallucinais de ressentir autant de sensations. Sans opposer la moindre résistance, tout en restant à genoux, je défis le bouton de mon jeans et commençai à le retirer. J’eus du mal à effectuer la manœuvre par terre, je m’excitais sur mon jeans qui ne voulait pas s’enlever, me mettant ainsi dans une position ridicule qui ne manqua pas de faire rire mes tortionnaires. Enfin nu comme un ver, je repris ma position à genoux, les mains dans le dos.
— Ben non, il a une bite tout à fait acceptable, je comprends pas comment un mec avec ses attributs peut vouloir en arriver là.
— C’est pas une question d’être beau ou bien membré ou d’avoir la gueule de l’emploi. C’est un besoin que certains ont et qu’ils ne s’expliquent pas. Celui-ci doit avoir du mal parce qu’il a pas du tout la gueule de l’emploi, il doit se taper des filles pas mal qui n’imaginent pas une seconde ce qu’il veut vraiment. Il doit être frustré… On va arranger ça, hein, lopette !
— Oui, maîtresse, merci, maîtresse…
Ma maîtresse eut un sourire satisfait et sa collègue éclata de rire, me regardant avec un air de dégoût amusé.
— Putain, ça t’excite vraiment, hein ? Je comprends pas, explique-moi.
— Je sais pas maîtresse, c’est la première fois, je savais même pas que je voulais ça avant ce soir. Je crois que c’est le fait de ne plus avoir aucun contrôle sur moi qui m’excite, et d’être humilié… super fort… Je sais pas pourquoi mais j’ai jamais autant kiffé un truc.
Elle m’observa longuement d’un air toujours aussi halluciné.
— Eh ben, t’es loin comme mec ! Tu veux de l’humiliation ! Connaissant ma collègue, elle va t’en donner, et pas qu’un peu. Tu sais pas dans quoi tu t’es embarqué à mon avis.
— Le juge pas trop, je peux comprendre.
— Je juge pas, j’apprends.
Ma maîtresse s’assit sur un fauteuil.
— Tu vas me relécher les pieds, salope, je veux que ma collègue voie ça.
Je me mis en mouvement et à quatre pattes, comme un chien, je commençai mon office.
— Lève le cul, salope, je veux voir ta croupe !
Je levai le cul, humilié comme jamais.
— Tu vois, Sarah, comme il aime ça, il lèche mon pied comme si c’était le meilleur Calipo qu’il ait jamais sucé.
— Ouais c’est vraiment incroyable. T’es vraiment un minable.
— Oui, maîtresse, vous avez raison.
— Et il aime ça en plus qu’on l’insulte.
— C’est même l’essentiel, Sarah, continue !
— J’hallucine putain c’est trop drôle. Ça commence à m’exciter.
— Je savais que ça te plairait. Couche-toi sur le sol en continuant à me lécher, petite pute, je veux ta bite sur le sol. Je n’ai pas envie que tu prennes trop de plaisir.
— Putain ouais il prend du plaisir c’est ça qui est dingue.
Je m’exécutai et ma maîtresse enfonça son talon sur mon pénis. Je sentis une douleur aigüe que j’eus du mal à réprimer et qui me fit débander direct.
— Ne t’avise pas de te plaindre, surtout que je sais que ça t’excite, hein pétasse, dis-le !
— Oui, maîtresse, ça m’excite à mort, dis-je dans un état d’émoi incroyable.
— C’est ça, pauvre tache, continue, j’aurais dû faire ça avec mon ex, ça l’aurait peut-être tenu.
— Ton ex ? Jamais de la vie.
— Pas si sûr, Sarah, quand il était bourré il avait des envies de soumis. J’aurais dû m’en rendre compte plus tôt.
— Merde.
— Remets-toi à quatre pattes, fesses en l’air, esclave. Sarah, maintenant qu’il est là comme une chienne en chaleur, t’as pas une idée de ce qu’il te reste à faire pour le soulager, le soumis ?
— Quoi ? Oh ! non tu déconnes, j’vais pas faire ça.
— Fais pas ta frigide, je sais que t’y penses depuis le début et que t’en as envie.
— C’est pas faux… mais… t’es sûre qu’on va pas un peu loin ?
— T’as toujours pas compris ou quoi ? Il te l’a dit lui-même, plus il est humilié, plus il vit le nirvana, c’est comme ça que ça fonctionne un chien soumis.
— Merde tu dois avoir raison, je prends quoi.
— On a déjà fait le Bic, trouve un truc plus gros. On va dilater son cul de pute à mort et il va aimer ça tu vas voir.
— Merde, t’es à la masse aussi comme fille.
— T’as qu’à prendre le gode dans ton sac et fous une capote dessus.
— Putain, comment t’es au courant ?
— T’es pas discrète.
— Tu fais chier, OK, on fait ça mais il est pas petit, t’es sûre que ça ira ?
— C’est plus que parfait. Putain je commence à être excitée grave.
Elle se releva un peu et retira sa culotte, la faisant glisser le long de ses bas. Elle écarta les jambes, et redressa sa jupe, arborant une petite chatte parfaitement épilée.
— Tu vas pas te faire lécher par ce mec, t’es dingue. Putain si on se fait choper on n’est pas dans la merde.
— Si, il paraît que les mecs soumis lèchent comme des dieux, c’est dans leurs gènes paraît-il, j’ai trop envie d’essayer. Allez, salope, et applique-toi bien, je veux jouir, t’as compris ? Sarah, t’es prête ?
— Ouais attends je fous la capote. Putain j’en reviens pas de ce qu’on est en train de faire. OK… Merde je vais enculer un mec, lança-t-elle en riant.
J’avançai ma bouche vers cette perfection lisse et engouffrai ma langue dedans, ressentant un plaisir indicible qui, d’après les gémissements provoqués, était communicatif.
— Putain, c’est pas des conneries cette légende sur leurs gènes.
— T’as l’air de kiffer en tous cas, bon j’y vais. J’espère que t’es prête, salope, et si c’est pas le cas, bon on s’en fout, rit-elle.
— C’est ça l’esprit, Sarah, t’as tout compris, gémit-elle.
Je sentis le latex caresser mon anus d’abord doucement, puis je sentis une pression de plus en plus forte forcer l’entrée qui céda laissant passer l’objet qui s’enfonça d’un coup. Je gémis d’abord de douleur avant de me relâcher progressivement. Je sentis une sensation bizarre me titiller. Merde c’est trop bon, c’est quoi ce bordel.
— C’est pas parce qu’on t’encule que tu dois t’arrêter de lécher, rugit ma maîtresse en m’écrasant une gifle.
— C’est les mecs ça, incapables de faire deux choses en même temps, dit Sarah. T’entends ? Il gémit comme une pute, c’est qu’il aime ça, la lopette. Eh bien, j’étais un peu réticente au début mais là tu me fais pitié, salope, j’ai plus aucun respect pour toi. En plus t’aimes ça. Tiens prends.
Elle m’enfonça violemment le gode à fond me faisant gémir de plus belle, ce qui fit s’esclaffer mes deux dominatrices.
— Je crois que je vais pas tarder, Sarah.
— Tu déconnes, déjà, il est si bon que ça ?
— Ouais, c’est l’abus, il sent vraiment comment me faire jouir… Putain non pas si vite… Merde j’arrive plus à tenir…
Elle eut un spasme qui me propulsa un peu en arrière, m’enfonçant le gode un peu plus profond, et elle émit un long gémissement de plaisir qu’elle tenta difficilement d’étouffer en plaçant sa main devant la bouche. Son plaisir me fit un effet incroyable et je sentis que moi-même, alors que mon pénis n’avait pas été touché un seul instant, j’allais pas tarder à arriver.
— Maîtresses, je crois que je vais venir, je peux ? Je vous en supplie ?
— Putain tu ris, il a même pas touché sa queue.
— Pas besoin de ça, c’est la force de la domination, dit-elle dans un soupir.
— Allez viens, salope, jouis par terre comme un chien.
À l’instant même où elle prononça ces mots, je déchargeai comme jamais une quantité incroyable qui gicla violemment sur le sol.
— Maintenant, tu lèches tout et t’avales, je veux que le sol soit plus propre qu’avant ton passage.
Je m’exécutai. L’excitation passée, cette tâche me dégoûta un peu mais j’obéis et avalai mon propre sperme, lapant comme un chien qui boit son eau. Sarah me regardait, estomaquée.
— Putain, il est vraiment loin, ça va même jusque-là.
— Prends-en de la graine, tu sais ce qu’il te reste à faire avec ton mec.
— Arrête, il s’abaisserait jamais à ça mais c’est vrai que ça me plairait une fois de temps en temps, ça lui apprendrait à me respecter un peu plus.
— Y a moyen, tout dépend de la manière dont t’amènes les choses. Bon, on s’est bien marrés, soumis, j’ai vraiment pris mon pied à t’humilier, maintenant, tu nous sers plus à rien alors tu te rhabilles et tu retournes t’asseoir. Dépêche, on a encore du boulot et on n’a pas de temps à perdre avec un loser comme toi, on doit préparer le déjeuner pour le réveil, déjeuner auquel bien sûr tu n’auras pas droit. Ça fera un de moins à faire c’est déjà ça. Allez dégage.
Sans rien dire, je me relevai, m’habillai comme je pus dans la précipitation et sortis en disant :
— Merci, c’était trop bon comme expérience.
— De rien, tu sais ce que tu es maintenant.
Cette réflexion me fit un choc mais je ne dis rien et retournai vers mon siège. La plupart des passagers commençaient à émerger doucement, étirant les bras et remontant les sièges. Je vis un homme se prendre le visage dans les mains pour se réveiller. La femme qui m’avait vu à quatre pattes me fixa longuement avec un large sourire :
— Alors c’était comment ?
— Le meilleur truc que j’aie jamais vécu.
— Tant mieux, sourit-elle.
Je m’assis sur mon siège et regardai le soleil se lever à travers le hublot, colorant les nuages d’un rose intense qui s’étendait à perte de vue. Après une petite heure, l’avion amorça sa descente et atterrit sans encombre. Je me levai, enfilai ma veste, et c’est là que mon hôtesse apparut. Sans rien dire, elle me fixa droit dans les yeux et glissa un bout de papier dans ma poche puis s’en alla. Je sortis de l’avion, attendis un long moment avant d’enfin récupérer mes bagages. Je traversai la zone de transit, et passé la douane, je m’assis sur un banc devant l’aéroport, regardant les gens évoluer dans la précipitation, pressés de rentrer chez eux. Je mis ma main dans ma poche pour en retirer le papier que j’ouvris et je lus :
Merci beaucoup pour ce moment unique, ça m’a vraiment fait du bien.
En dessous était inscrit un numéro de téléphone, son numéro à côté duquel était inscrit « Miami ». Putain elle habite ici.
Je remis le bout de papier dans ma poche et un léger sourire s’esquissa sur mon visage. Je sens que je vais passer une année intéressante.
À moitié endormi sur l’un de ces sièges en métal inconfortables, j’eus un sursaut lorsque l’appel du vol se fit entendre et que la masse de gens autour de moi se mit à bouger, se dirigeant mollement vers la porte d’embarquement.
Je me suis levé, me suis dirigé vers l’hôtesse qui me rendit mon passeport avec ce sourire figé que la circonstance lui imposait et me suis engouffré dans le couloir qui me séparait de l’avion. J’ai rapidement trouvé ma place, près du hublot, et plus l’avion se remplissait, plus je caressais l’espoir d’avoir l’espace de deux sièges pour moi seul. Cet espoir se confirma. Au moins, je n’allais pas passer sept heures à devoir supporter la présence d’un gros ronflant et puant à mes côtés.
Après le décollage, une fois l’avion stabilisé, les hôtesses se mirent à évoluer dans les rangées pour servir les premiers rafraîchissements. J’observai un vieux con qui s’emballait sur une hôtesse parce qu’elle lui avait servi un café trop chaud. Elle garda son calme, s’excusa simplement en arborant un petit sourire forcé et lui resservit un autre café. Le vieux marmonna dans sa barbe, vomit encore quelques plaintes puis se renfrogna dans le fond de son siège. C’est à ce moment que nos regards se sont croisés. Elle argua une face de lassitude qui me fit sourire. Elle vit mon sourire et me le rendit. Si j’avais su ce que ce premier contact allait avoir comme conséquences, je me serais peut-être abstenu… ou pas.
Elle arriva à mon niveau et me demanda avec un large sourire qui me fit rougir :
— Qu’est-ce que je vous sers ?
Je ne sais pas pourquoi car je ne suis pas timide en général mais sa présence m’impressionnait si bien qu’elle dut sentir mon désarroi quand je balbutiai :
— Juste un Coca merci… Ou plutôt non, un Sprite !
— Faudrait vous décider ! répondit-elle d’un ton sec qui ne laissait place à aucune réplique.
Je ne m’attendais pas du tout à cette réaction, je levai les yeux vers elle qui me rendit un regard noir. Je me confondis en excuses pour une faute qui n’en était pas une :
— Pardon, désolé, je voulais pas vous importuner, vous pouvez rester sur le Coca si vous voulez.
Elle ne dit rien et me servit un Coca.
— Ça fait deux euros, dépêche-toi !
Ce changement de ton me stupéfia. J’aurais dû m’énerver, me plaindre d’elle, crier à l’inadmissible mais je pris mon portefeuille dans la précipitation et sortis un billet de cinq euros qu’elle prit d’un geste brusque en disant « Merci pour le pourboire ». Je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait, j’aurais dû être scandalisé et au lieu de ça je sentis mon pénis se raidir dans mon pantalon. Elle vit la bosse qui s’était formée et eut une sorte de sourire narquois difficilement interprétable, entre la satisfaction et la moquerie. Elle continua sa course sans rien dire, me laissant complètement bouleversé. Je me sentais comme une merde et ça m’excitait. Bordel. Il y avait une femme à côté de moi qui me dévisagea, l’air de dire « T’es vraiment un loser de te laisser faire comme ça. » Elle aussi arborait un sourire plein de jugement qui m’énervait et me rendait fou à la fois.
Les minutes passèrent puis les heures. Je commençai à m’endormir tout doucement, bercé par le bruit des réacteurs de l’avion et par la lumière faiblissante. Quand vint le moment du dîner. Les hôtesses s’étaient remises en mouvement pour distribuer des dosettes de bouffe décongelée et immonde si l’on n’est pas affamé. J’attendais avec une relative impatience ma part, me disant qu’ensuite j’aurais tout le loisir de dormir tranquille réduisant ainsi la durée réelle de mon voyage de sept heures. Je regardai derrière moi et vis celle qui m’avait humilié servir une autre rangée. J’étais à la fois soulagé et déçu. Une autre femme vint me servir. Elle tendit le plateau vers moi, s’approcha et me chuchota à l’oreille :
— Tiens, loser, voilà ton repas, il paraît que ça t’excite d’être un soumis alors tu vas manger ce qu’on te sert sans te plaindre, d’accord ?
J’étais tétanisé, ne m’attendant pas le moins du monde à ce qu’une de ses collègues soit au courant. Je ne savais plus où me mettre. De nouveau, je pensai à me plaindre mais je m’entendis répondre :
— Oui bien sûr… d’accord.
— Oui qui ?
Instinctivement je sus ce que je devais répondre :
— Oui, Mademoiselle.
— C’est bien, lopette, mange ton repas et ferme-la, maintenant !
Elle s’éloigna en poussant de petits rires moqueurs. J’étais en plein émoi, je compris enfin à quel point la situation m’excitait, à quel point elles savaient mieux que moi ce que je voulais et je décidai de me laisser aller, de voir où tout ça allait bien pouvoir me mener. Après tout, je partais un an à l’aventure et le but était de faire des expériences. Je sentais une excitation unique et il n’était pas question de saboter la chose.
À côté de moi, les passagers avaient reçu du chaud, du poulet avec quelques légumes, et un petit dessert en prime. En soulevant la cloche de mon repas, je découvris une tranche de pain sec, un verre d’eau et une feuille de salade. En dessous de l’assiette se trouvait un petit mot. Je pris le papier et me mis à lire frénétiquement :
J’ai tout de suite vu dans tes yeux que tu étais un soumis. Je ne te juge pas pour ça au contraire. J’ai besoin de reprendre confiance en moi, je sens que tu peux m’y aider. Alors voilà, on a un long voyage devant nous. Je veux t’humilier, te faire sentir que tu es la plus grosse merde du monde, me venger sur toi pour tous les connards qui se sont foutus de moi. Ci-joint un Bic. Tu vas te lever, te diriger vers les toilettes et enfoncer ce Bic dans ton cul et faire une photo avec ton joli iPhone que j’ai vu tout à l’heure. Je passe dans dix minutes dans les rangées. Je veux la photo prête sur l’écran quand je passerai à côté de toi. ATTENTION. Ce n’est que le début. Si tu acceptes de faire cela, tu acceptes tout ce qui suivra durant le vol, tu es ma salope, ma pute, mon esclave. Je ne te force à rien. Si tu ne le sens pas, ne fais rien et ça s’arrête là mais si tu acceptes, il n’y a pas de point de non-retour, j’espère que c’est bien clair. À toi de voir.
Je restai là un petit moment, digérant l’information. Je réfléchis quelques minutes avant de me rendre compte que ma décision était déjà prise depuis le début, toute réticence n’étant là que pour la forme. Je me levai le Bic en main et sans réfléchir, je m’engouffrai dans les toilettes desquelles je ressortis quelques minutes plus tard, GSM en main. Je m’assis sur mon siège gardant la photo prête sur ma jambe, scrutant le moindre signe de l’hôtesse. Je la vis enfin arriver par-derrière. Lorsqu’elle arriva à mon niveau, je tournai mon GSM, lui montrant ainsi la photo que j’avais essayé de faire au mieux vu les circonstances. Elle s’arrêta un instant, observa quelques secondes la photo puis continua sa route sans rien dire.
J’étais super excité. Et je languissais de savoir ce qui allait suivre. Je restais là, alerte, anticipant la moindre allée et venue, j’attendis une heure puis deux, puis je vis les gens autour de moi prendre les couvertures distribuées au début du vol. Ils avaient pour la plupart abaissé leur siège pour dormir du mieux qu’ils pouvaient dans cette position inconfortable. Je me forçai à rester éveillé le plus possible mais je finis par sombrer bien malgré moi dans un sommeil superficiel. J’étais dans une semi-conscience quand je sentis l’un de mes tétons brûler.
Je me réveillai en sursaut et vis mon hôtesse juste au-dessus de moi. Elle avait pincé mon torse pour me réveiller. Elle posa sa main sur la bouche pour me faire signe de me taire. Elle dirigea son doigt vers l’un de ses hauts talons. J’avais compris ce qu’il me restait à faire. Je regardai autour de moi pour voir que tout l’avion était en hibernation. La plupart des passagers avaient abaissé leur siège et dormaient, un plaid sur le corps. En silence, je me mis à genoux par terre, les mains sur le sol et je dirigeai doucement ma bouche vers les hauts talons de mon hôtesse. J’étais surexcité, en transe, j’adorais cette sensation dont je ne comprenais pas vraiment la cause.
Doucement, je me mis à lécher un pied en commençant par la pointe. Progressivement, ma tortionnaire fit bouger sa chaussure, me faisant ainsi nettoyer les côtés. Elle termina en levant le talon qu’elle me tendit. Je levai timidement les yeux et la vis murmurer « Suce, salope ». Je me mis à sucer. Je me sentais humilié comme jamais. J’étais par terre en train de me comporter comme le pire des déchets et cela m’excitait comme jamais je n’avais pu l’être jusqu’alors. Mon entrejambe allait exploser. Elle fit la même chose avec le deuxième talon puis enleva doucement ses chaussures et me surprit en m’enfonçant violemment son pied en pleine bouche. Je suçai comme je pus. Elle ressortit son pied et me fit lécher plus doucement les orteils, puis la plante. Tout ce manège dura bien dix minutes. Ça paraît court mais dans ces circonstances, c’est une éternité et une éternité d’extase contradictoire mélangeant la honte et l’excitation extrême. Elle me fit signe de me redresser tout en restant sur mes genoux. Elle me mima de déboutonner ma chemise, ce que je fis, ressentant une peur et une excitation incroyables. Je pus lire sur ses lèvres « Enlève-la complètement ». J’étais tétanisé et eus un moment de doute qu’elle vit. Elle m’assena un coup de pied dans l’entrejambe en s’impatientant :
— Dépêche !
Je finis par retirer complètement la chemise. J’attendais, paralysé, la suite des événements, me demandant comment j’avais réussi à me retrouver dans cette situation. « T’es quand même le champion pour te retrouver dans des situations inextricables, ça commence fort ! » Je la vis prendre quelque chose dans sa poche d’où elle sortit un feutre qu’elle ouvrit en s’abaissant vers moi. Elle écrivit sur mon torse quelque chose qu’elle me murmura à mesure qu’elle me marquait comme un bœuf :
Je suis une petite salope soumise et j’aime ça !
Je sentis une boule de honte me tirailler l’estomac mais mon pénis forçait l’entrée pour sortir. J’étais en transe. Putain, mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? C’est mieux qu’une drogue.
Elle se redressa et me fit signe de la suivre. Je la regardai, estomaqué. J’allais quand même pas passer dans les allées avec un aveu de loser écrit sur mon torse. Elle me regarda avec un air de défi… Ben si. Je me mis en mouvement pour me relever mais je sentis son talon écraser mon épaule. « Merde, elle veut que je marche à quatre pattes. Je suis pas dans la merde. » Ne réfléchissant même plus aux conséquences de mes actes, de ce que je risquais ou de ce que je devrais faire pour arrêter ça, je me vis marcher comme un chien, sentant la laisse fictive de ma maîtresse-hôtesse qui tirait devant moi. J’avais complètement abdiqué, j’étais dans un état de totale soumission, je ne me sentais plus responsable de moi-même, j’étais devenu en quelques heures un esclave et c’était la meilleure sensation que j’aie jamais ressentie.
J’avais les boules que quelqu’un me voie, je priai pour que tout le monde dorme et que personne ne me voie. Ce chemin à quatre pattes jusqu’à la petite zone réservée aux hôtesses et cachée d’un simple rideau fut le plus long de ma vie. Je regardais fébrilement à chaque rangée pour m’assurer que tout le monde dormait. On était presque arrivés, plus que quelques sièges et c’était bon. Mais à l’avant-dernière rangée, une jeune femme était réveillée, sa petite lumière personnelle allumée, elle lisait un bouquin. Elle leva les yeux pour voir la scène qui s’offrait à elle. Sur le coup, même mon hôtesse eut un petit haut-le-cœur se disant sûrement que si la passagère criait au scandale, elle aussi aurait pu se retrouver sacrément dans la merde. Au lieu de ça elle lâcha juste un :
— Putain, j’hallucine…
— Il aime ça, chuchota-t-elle avec un petit sourire, pourquoi se priver ?
La jeune femme me regarda brièvement, n’en revenant toujours pas de la vision dont elle était témoin.
— Je vois ça, répondit-elle doucement avec un petit sourire vicieux. Bon amusement, faudra que j’essaie un jour, ça a l’air excitant.
— C’est la première fois que j’essaie vraiment et c’est un sentiment unique, chuchota-t-elle, vraiment il faut essayer.
— J’y penserai, merci.
Nous arrivâmes enfin dans le petit espace réservé au personnel. Ma maîtresse éclair referma les rideaux derrière moi et je l’entendis dire :
— Regarde ce que je t’ai ramené comme jouet.
« Merde on n’est pas seuls. »
Je levai timidement la tête et vis l’hôtesse qui m’avait apporté mon plateau-repas. Putain, c’est pas vrai !
— Woaw, j’y crois pas ! Je pensais pas qu’il accepterait d’aller jusque-là. Putain, c’est vraiment un loser-né. Qu’est-ce qu’il y a d’écrit ?
— T’as entendu, salope, redresse-toi !
— Putain, comment tu lui parles, c’est trop fort !
Elle tira une tête ébahie en voyant mon inscription.
— Eh ben, je pensais pas que c’était même possible.
— Détrompe-toi, y en a beaucoup plus qu’on ne croit.
— Il a pas l’air, en plus, il est plutôt beau gosse, peut-être qu’il a une petite queue, comment t’as su ?
— Je l’ai su en croisant son regard, j’ai tout de suite perçu son besoin d’être une lopette soumise, quant à sa queue, on va vérifier ça tout de suite. À POIL, salope !
— Tu déconnes…
J’étais sur une autre planète, j’avais l’impression d’avoir pris une substance illicite et de planer complètement, j’hallucinais de ressentir autant de sensations. Sans opposer la moindre résistance, tout en restant à genoux, je défis le bouton de mon jeans et commençai à le retirer. J’eus du mal à effectuer la manœuvre par terre, je m’excitais sur mon jeans qui ne voulait pas s’enlever, me mettant ainsi dans une position ridicule qui ne manqua pas de faire rire mes tortionnaires. Enfin nu comme un ver, je repris ma position à genoux, les mains dans le dos.
— Ben non, il a une bite tout à fait acceptable, je comprends pas comment un mec avec ses attributs peut vouloir en arriver là.
— C’est pas une question d’être beau ou bien membré ou d’avoir la gueule de l’emploi. C’est un besoin que certains ont et qu’ils ne s’expliquent pas. Celui-ci doit avoir du mal parce qu’il a pas du tout la gueule de l’emploi, il doit se taper des filles pas mal qui n’imaginent pas une seconde ce qu’il veut vraiment. Il doit être frustré… On va arranger ça, hein, lopette !
— Oui, maîtresse, merci, maîtresse…
Ma maîtresse eut un sourire satisfait et sa collègue éclata de rire, me regardant avec un air de dégoût amusé.
— Putain, ça t’excite vraiment, hein ? Je comprends pas, explique-moi.
— Je sais pas maîtresse, c’est la première fois, je savais même pas que je voulais ça avant ce soir. Je crois que c’est le fait de ne plus avoir aucun contrôle sur moi qui m’excite, et d’être humilié… super fort… Je sais pas pourquoi mais j’ai jamais autant kiffé un truc.
Elle m’observa longuement d’un air toujours aussi halluciné.
— Eh ben, t’es loin comme mec ! Tu veux de l’humiliation ! Connaissant ma collègue, elle va t’en donner, et pas qu’un peu. Tu sais pas dans quoi tu t’es embarqué à mon avis.
— Le juge pas trop, je peux comprendre.
— Je juge pas, j’apprends.
Ma maîtresse s’assit sur un fauteuil.
— Tu vas me relécher les pieds, salope, je veux que ma collègue voie ça.
Je me mis en mouvement et à quatre pattes, comme un chien, je commençai mon office.
— Lève le cul, salope, je veux voir ta croupe !
Je levai le cul, humilié comme jamais.
— Tu vois, Sarah, comme il aime ça, il lèche mon pied comme si c’était le meilleur Calipo qu’il ait jamais sucé.
— Ouais c’est vraiment incroyable. T’es vraiment un minable.
— Oui, maîtresse, vous avez raison.
— Et il aime ça en plus qu’on l’insulte.
— C’est même l’essentiel, Sarah, continue !
— J’hallucine putain c’est trop drôle. Ça commence à m’exciter.
— Je savais que ça te plairait. Couche-toi sur le sol en continuant à me lécher, petite pute, je veux ta bite sur le sol. Je n’ai pas envie que tu prennes trop de plaisir.
— Putain ouais il prend du plaisir c’est ça qui est dingue.
Je m’exécutai et ma maîtresse enfonça son talon sur mon pénis. Je sentis une douleur aigüe que j’eus du mal à réprimer et qui me fit débander direct.
— Ne t’avise pas de te plaindre, surtout que je sais que ça t’excite, hein pétasse, dis-le !
— Oui, maîtresse, ça m’excite à mort, dis-je dans un état d’émoi incroyable.
— C’est ça, pauvre tache, continue, j’aurais dû faire ça avec mon ex, ça l’aurait peut-être tenu.
— Ton ex ? Jamais de la vie.
— Pas si sûr, Sarah, quand il était bourré il avait des envies de soumis. J’aurais dû m’en rendre compte plus tôt.
— Merde.
— Remets-toi à quatre pattes, fesses en l’air, esclave. Sarah, maintenant qu’il est là comme une chienne en chaleur, t’as pas une idée de ce qu’il te reste à faire pour le soulager, le soumis ?
— Quoi ? Oh ! non tu déconnes, j’vais pas faire ça.
— Fais pas ta frigide, je sais que t’y penses depuis le début et que t’en as envie.
— C’est pas faux… mais… t’es sûre qu’on va pas un peu loin ?
— T’as toujours pas compris ou quoi ? Il te l’a dit lui-même, plus il est humilié, plus il vit le nirvana, c’est comme ça que ça fonctionne un chien soumis.
— Merde tu dois avoir raison, je prends quoi.
— On a déjà fait le Bic, trouve un truc plus gros. On va dilater son cul de pute à mort et il va aimer ça tu vas voir.
— Merde, t’es à la masse aussi comme fille.
— T’as qu’à prendre le gode dans ton sac et fous une capote dessus.
— Putain, comment t’es au courant ?
— T’es pas discrète.
— Tu fais chier, OK, on fait ça mais il est pas petit, t’es sûre que ça ira ?
— C’est plus que parfait. Putain je commence à être excitée grave.
Elle se releva un peu et retira sa culotte, la faisant glisser le long de ses bas. Elle écarta les jambes, et redressa sa jupe, arborant une petite chatte parfaitement épilée.
— Tu vas pas te faire lécher par ce mec, t’es dingue. Putain si on se fait choper on n’est pas dans la merde.
— Si, il paraît que les mecs soumis lèchent comme des dieux, c’est dans leurs gènes paraît-il, j’ai trop envie d’essayer. Allez, salope, et applique-toi bien, je veux jouir, t’as compris ? Sarah, t’es prête ?
— Ouais attends je fous la capote. Putain j’en reviens pas de ce qu’on est en train de faire. OK… Merde je vais enculer un mec, lança-t-elle en riant.
J’avançai ma bouche vers cette perfection lisse et engouffrai ma langue dedans, ressentant un plaisir indicible qui, d’après les gémissements provoqués, était communicatif.
— Putain, c’est pas des conneries cette légende sur leurs gènes.
— T’as l’air de kiffer en tous cas, bon j’y vais. J’espère que t’es prête, salope, et si c’est pas le cas, bon on s’en fout, rit-elle.
— C’est ça l’esprit, Sarah, t’as tout compris, gémit-elle.
Je sentis le latex caresser mon anus d’abord doucement, puis je sentis une pression de plus en plus forte forcer l’entrée qui céda laissant passer l’objet qui s’enfonça d’un coup. Je gémis d’abord de douleur avant de me relâcher progressivement. Je sentis une sensation bizarre me titiller. Merde c’est trop bon, c’est quoi ce bordel.
— C’est pas parce qu’on t’encule que tu dois t’arrêter de lécher, rugit ma maîtresse en m’écrasant une gifle.
— C’est les mecs ça, incapables de faire deux choses en même temps, dit Sarah. T’entends ? Il gémit comme une pute, c’est qu’il aime ça, la lopette. Eh bien, j’étais un peu réticente au début mais là tu me fais pitié, salope, j’ai plus aucun respect pour toi. En plus t’aimes ça. Tiens prends.
Elle m’enfonça violemment le gode à fond me faisant gémir de plus belle, ce qui fit s’esclaffer mes deux dominatrices.
— Je crois que je vais pas tarder, Sarah.
— Tu déconnes, déjà, il est si bon que ça ?
— Ouais, c’est l’abus, il sent vraiment comment me faire jouir… Putain non pas si vite… Merde j’arrive plus à tenir…
Elle eut un spasme qui me propulsa un peu en arrière, m’enfonçant le gode un peu plus profond, et elle émit un long gémissement de plaisir qu’elle tenta difficilement d’étouffer en plaçant sa main devant la bouche. Son plaisir me fit un effet incroyable et je sentis que moi-même, alors que mon pénis n’avait pas été touché un seul instant, j’allais pas tarder à arriver.
— Maîtresses, je crois que je vais venir, je peux ? Je vous en supplie ?
— Putain tu ris, il a même pas touché sa queue.
— Pas besoin de ça, c’est la force de la domination, dit-elle dans un soupir.
— Allez viens, salope, jouis par terre comme un chien.
À l’instant même où elle prononça ces mots, je déchargeai comme jamais une quantité incroyable qui gicla violemment sur le sol.
— Maintenant, tu lèches tout et t’avales, je veux que le sol soit plus propre qu’avant ton passage.
Je m’exécutai. L’excitation passée, cette tâche me dégoûta un peu mais j’obéis et avalai mon propre sperme, lapant comme un chien qui boit son eau. Sarah me regardait, estomaquée.
— Putain, il est vraiment loin, ça va même jusque-là.
— Prends-en de la graine, tu sais ce qu’il te reste à faire avec ton mec.
— Arrête, il s’abaisserait jamais à ça mais c’est vrai que ça me plairait une fois de temps en temps, ça lui apprendrait à me respecter un peu plus.
— Y a moyen, tout dépend de la manière dont t’amènes les choses. Bon, on s’est bien marrés, soumis, j’ai vraiment pris mon pied à t’humilier, maintenant, tu nous sers plus à rien alors tu te rhabilles et tu retournes t’asseoir. Dépêche, on a encore du boulot et on n’a pas de temps à perdre avec un loser comme toi, on doit préparer le déjeuner pour le réveil, déjeuner auquel bien sûr tu n’auras pas droit. Ça fera un de moins à faire c’est déjà ça. Allez dégage.
Sans rien dire, je me relevai, m’habillai comme je pus dans la précipitation et sortis en disant :
— Merci, c’était trop bon comme expérience.
— De rien, tu sais ce que tu es maintenant.
Cette réflexion me fit un choc mais je ne dis rien et retournai vers mon siège. La plupart des passagers commençaient à émerger doucement, étirant les bras et remontant les sièges. Je vis un homme se prendre le visage dans les mains pour se réveiller. La femme qui m’avait vu à quatre pattes me fixa longuement avec un large sourire :
— Alors c’était comment ?
— Le meilleur truc que j’aie jamais vécu.
— Tant mieux, sourit-elle.
Je m’assis sur mon siège et regardai le soleil se lever à travers le hublot, colorant les nuages d’un rose intense qui s’étendait à perte de vue. Après une petite heure, l’avion amorça sa descente et atterrit sans encombre. Je me levai, enfilai ma veste, et c’est là que mon hôtesse apparut. Sans rien dire, elle me fixa droit dans les yeux et glissa un bout de papier dans ma poche puis s’en alla. Je sortis de l’avion, attendis un long moment avant d’enfin récupérer mes bagages. Je traversai la zone de transit, et passé la douane, je m’assis sur un banc devant l’aéroport, regardant les gens évoluer dans la précipitation, pressés de rentrer chez eux. Je mis ma main dans ma poche pour en retirer le papier que j’ouvris et je lus :
Merci beaucoup pour ce moment unique, ça m’a vraiment fait du bien.
En dessous était inscrit un numéro de téléphone, son numéro à côté duquel était inscrit « Miami ». Putain elle habite ici.
Je remis le bout de papier dans ma poche et un léger sourire s’esquissa sur mon visage. Je sens que je vais passer une année intéressante.
1 year ago