Démasqué(e) par la gérante
Cette histoire est un fantasme, juste un fantasme, basée sur deux personnages réels, moi et la gérante. Merci pour vos encouragements.
Ce matin-là, la première chose que je fais en arrivant au boulot est de checker mes mails « perso ». Je tombe sur une belle promo sur un site de lingerie bien connu, ayant le nom d’un oiseau de couleur.
Je navigue sur le site quelques minutes et me décide à commander un shorty rouge et noir, ainsi qu’une paire de bas opaques aux liserés rouges assortis, le tout dans ma taille 48 (oui, je suis un peu ronde). J’opte pour la réservation en une heure. Je passerai pendant la pause-repas retirer ma commande et la régler en cash.
Vers midi, je me dirige vers la boutique, muni de mon bon de réservation et du SMS confirmant la disponibilité des produits.
Pas beaucoup de monde dans la boutique. La gérante, ou du moins c’est que je pense, car je passe souvent devant cette boutique, vient vers moi. C’est une très jolie femme, de trente-cinq ans environ, pas beaucoup de seins, mais j’ai déjà eu loisir d’admirer son fessier souvent moulé dans un jean, brune aux cheveux mi-longs parfois attachés en queue de cheval, les traits fins.
— Que puis-je pour vous ?
— Eh bien, j’ai commandé sur internet en click & collect, tout à l’heure, j’ai eu confirmation de la commande.
La gérante disparaît dans l’arrière-boutique et revient avec un petit paquet, me montre le shorty me demandant si c’est bien celui-ci, idem pour les bas autofixants.
— Oui, c’est bien cela.
— N’hésitez surtout pas si la taille ne convient pas, on pourra échanger. Gardez bien le ticket de caisse.
— Merci. Merci beaucoup. Belle journée.
Je m’en retourne avec le sac contenant mon shorty et ma paire de bas, m’imaginant déjà quand j’allais pouvoir les porter. Il me tardait mon prochain déplacement professionnel, prévu dans quinze jours à Bruxelles.
Arrivé à mon bureau, je mis mes achats dans ma valise « privée » qui regorgeait déjà de douce lingerie et d’une paire d’escarpins de douze centimètres.
La journée se passe. Je rentre à mon domicile tranquillement. La soirée est paisible. Soudain ma femme me dit :
— Tu as vu chéri, il y a un mail de xxxxx lingerie ! Il a de belles promos, j’ai vu deux ou trois trucs que j’aimerais bien. Cela fait longtemps que tu ne m’as pas acheté de la belle et sexy lingerie, minaude-t-elle.
— Hum, tu sais, mon amour, quand tu parles lingerie, je ne sais pas te dire non. Regardons ensemble.
Nous surfons sur le site. Ma femme fait son choix, sur le même shorty que moi ce matin, mais ajoute le soutien-gorge assorti. Et, pour éviter d’avoir les frais de port, demande, elle aussi, le retrait en une heure dans le même magasin où j’ai fait mes propres achats ce matin.
— Tu iras demain midi, ça t’évitera de manger à la cantine avec tes collègues.
La commande passée, nous allons nous coucher. Cette commande a donné des idées coquines à ma femme. Elle se fait lascive et coquine, commence une fellation et, avec son majeur, s’approche de mon œil de bronze. Ne voulant être en reste, je la bascule et nous nous retrouvons en 69, moi, à me délecter de ses lèvres intimes, de son bouton. Je sens son ventre se crisper, sa respiration haleter, elle jouit et quasiment en même temps, j’éjacule dans sa bouche, son majeur ayant forcé mon œil de bronze. Humm, que c’était bon !
Quelques minutes plus tard, reprenant vigueur, je m’allonge sur le dos et mon épouse vient me chevaucher. Nous jouissons de concert, puis nous nous endormons enlacés.
Le lendemain, en fin de matinée, réception du SMS de la boutique de lingerie, me disant que la commande de ma femme est prête. Tant mieux, je préfère y aller le midi que le soir, le soir ça me fait un détour.
Arrivé dans la boutique la gérante vient directement vers moi :
— Bonjour ! Alors il y a eu un problème de taille avec vos achats d’hier ?
— Euh, non. Je viens chercher une nouvelle commande.
— Ah, c’est bon pour les affaires cela, donnez-moi votre numéro.
Je patiente quelques minutes, rêvant devant les parures toutes plus sexy les unes des autres, me donnant déjà quelques papillons dans le ventre, m’imaginant porter ses guêpières, porte-jarretelles et autres.
— Monsieur ?
Me voilà ramené à la réalité.
— Il y a un problème avec votre commande, j’ai l’impression.
— Ah bon ? Pourquoi ?
— Eh bien, vous avez commandé du 36 pour le shorty et un 90B pour le soutien-gorge, alors qu’hier vous avez acheté du 48.
— Euh, non. Pas de problème se sont les bonnes tailles, je vous assure, dis-je en rougissant…
— Il va falloir que je comprenne, me dit la gérante en souriant. Je mets à jour votre fiche client, votre numéro de portable est bien le 06…
— Oui, c’est bien le bon numéro. Merci, madame. À bientôt.
— J’ai mis une carte du magasin dans votre sac. À très bientôt, monsieur D.
Ouf ! Une fois sorti du magasin, je souffle un grand coup et je regarde dans le sac. Il y a effectivement une carte du magasin, avec un numéro de portable et un petit mot :
« J’aimerais bien comprendre les différences de taille. Je suis curieuse, très curieuse. M’expliquerez-vous ? J’ai hâte de recevoir un SMS de votre part, Vanessa. »
Dans quelle galère suis-je ? Je cogite une partie de l’après-midi. Que veut cette Vanessa ? Me faire avouer que la lingerie grande taille est pour moi ? J’en suis à mes réflexions lorsque mon smartphone vibre. Un SMS :
« Bonjour, Jean-Jacques, c’est votre conseillère lingerie, j’ai hâte de comprendre, venez à la boutique demain avant l’ouverture. Disons 8 h 30. Il faudra juste sonner à l’interphone À demain ! »
Elle ne perd pas de temps ! Son SMS ne me laisse guère le choix. Quelque part, je suis intrigué. Cela fait longtemps que je l’ai remarquée dans son magasin et elle dégage un charme fou. Mais que me veut-elle ? Je lui réponds laconiquement :
« D’accord pour demain 8 h 30 »
Le soir, une fois rentré chez moi, je donne le shorty et le soutien-gorge à mon épouse qui se fait une joie des essayer. De la voir parée de ses sous-vêtements ne me laisse pas insensible je et commence à la caresser, à l’embrasser. Nos bouches se rejoignent, je lui enlève le shorty et commence à embrasser son sexe. Un doigt inquisiteur va sur son entrée des artistes, elle ne dit pas non, pour une fois.
Je lui demande de se positionner en levrette. Je continue d’embrasser, de lécher son intimité, avant de lui faire un anulingus. Je bande à fond. Une fois son œillet bien lubrifié, je présente mon sexe à l’entrée, elle m’encourage.
Doucement je la pénètre analement, ça faisait longtemps. J’adore sentir mon sexe serré dans son anus. Je commence à coulisser en elle. Elle continue de m’encourager. Rapidement, je jouis en elle. Je me retire. Elle me demande de me mettre sur le dos et s’assoit sur mon visage, je n’ai d’autres choix que de lui bouffer son sexe. Je m’applique, m’attarde sur ses lèvres, son clito et je l’entends jouir.
Nous nous embrassons goulûment et lovés l’un dans l’autre, nous nous endormons.
Le lendemain, à peine arrivé au bureau, je reçois un nouveau SMS de « ma conseillère en lingerie ».
« N’oubliez pas notre rendez-vous. »
Bien sûr que je ne peux pas oublier ce rendez-vous, qu’attend-elle de moi ? Veut-elle me faire chanter ?
Il est 8 h 25, je suis devant le magasin, le rideau est naturellement fermé, je vois une porte cochère à côté.
Effectivement, un interphone au nom du magasin. J’appuie sur le bouton indiquant le nom du magasin, la porte s’ouvre automatiquement, un couloir, une porte avec un panneau « Lingerie R.G. ». Je sonne à nouveau. J’entends des talons claquer sur un parquet ou du carrelage. La porte s’ouvre. Et là, surprise !
La porte s’ouvre… Je reconnais à peine ma conseillère en lingerie, Vanessa.
Habituellement, dans sa boutique, elle est habillée plutôt casual, maquillée sobrement. Là, elle est en tailleur gris, avec une jupe au genou, un chemisier rose, et surtout des escarpins aux talons vertigineux. Elle porte un rouge à lèvres carmin, ses yeux sont délicatement maquillés. Sa coiffure est modifiée avec les cheveux tirés en arrière en queue de cheval. Cela lui donne un air, comment dire, plus sérieux, plus sévère.
Ma surprise doit se voir sur mon visage, car elle m’interpelle et me demande de m’asseoir dans un canapé.
Je prends alors connaissance de mon environnement. Je suis dans l’arrière-boutique, une sorte de boudoir avec des canapés Chesterfield, des cabines d’essayage, une coiffeuse. L’endroit est cosy, aux couleurs bleues et rose pastel. Très féminin en définitive.
J’en suis de là dans mes pensées quand j’entends Vanessa me proposer un café.
— Oui, merci, noir, sans sucre.
Je suis donc assis dans un canapé, elle s’assoit en face de moi, vision terrible de ses jambes gainées de soie… Bas ou collants ?
— Alors, Jean-Jacques, si vous m’expliquiez ? Je ne vois que deux raisons : soit vous avez une maîtresse, soit cette lingerie est pour vous.
Je reste sans voix, je dois avoir l’air d’une carpe, le coup est parti si vite, sans prémices…
— Je me suis permis de faire un historique sur votre nom. Vous avez deux comptes dans ma boutique. Un avec des commandes avec la taille 36/90B et l’autre jamais de haut, mais que des bas taille 4 voire 5 et des culottes 46/48. Vous m’expliquez ? Ça m’ennuierait d’envoyer un mail pour la fusion de vos deux comptes clients.
Elle me déclare tout cela en souriant, dents paraissant encore plus que blanches que blanche grâce aux lèvres rouge carmin. Elle croise les jambes plus haut. Des bas, retenus par des jarretelles. Mais j’ai l’impression que ma chemise me serre la gorge, je ne peux plus déglutir.
— Je vais vous expliquer… En fait…
— Oui ? Je vous écoute.
Toujours ce sourire, limite carnassier, croisement, décroisement de jambes, main lissant sa jupe…
— Eh bien, en fait, oui. Je suis un fétichiste de lingerie, et de voir des femmes en porter ne me suffit plus. J’en porte parfois, tout seul.
De me confesser, je me sens presque libéré, soulagé. J’arrive à respirer de nouveau. Je ne transpire plus, je suis presque en position dominante, oui je me travestis, et ?
— Vous savez, Jean-Jacques, j’ai de nombreux clients qui traînent dans la boutique. Je vois bien que c’est pour eux, rares sont ceux qui achètent en ligne. Je pense qu’ils passent par le Net ou supermarché parce que c’est plus anonyme. C’est n’est pas la première fois que je vous vois dans ma boutique. Et pas que pour chercher des tenues pour votre femme, j’apprécie également votre franchise et, perso, je suis presque contente que vous n’ayez pas une maîtresse. Vous allez jusqu’où dans votre travestissement ?
— Eh bien … Essentiellement de la lingerie, venant de votre boutique, je précise en souriant. Des bas, des nuisettes, et j’ai une paire d’escarpins aiguille, mais comme je ne peux pas me travestir souvent, je ne sais pas marcher avec, souriais-je.
— Pas d’autres vêtements ? De perruque ? De maquillage ?
— Euh non… Je n’ai pas forcément le temps ni le physique pour me travestir plus.
— Cela vous fait quoi comme effet, lorsque vous portez des vêtements féminins ?
— Eh bien, c’est gênant, mais je suis en érection. Je me caresse à travers les étoffes, m’imaginant être une de ces jolies femmes si sexy et j’éjacule souvent dans un mouchoir en papier.
— Bien, bien… Vous savez, j’aime beaucoup votre franchise. Je peux vous aider si vous le souhaitez …
— ? ? ?
— Oui, si vous le souhaitez, vous pourrez passer lorsque le magasin est fermé et dans cette pièce je vous aiderai, je vous conseillerai. Ne suis-je pas votre conseillère en lingerie ?
— Euh… Oui… Je suis un peu perdu. Je n’avais pas imaginé cette éventualité.
— Bon, presque neuf heures ! Il faut que je me change avant d’ouvrir la boutique, vous pensez bien que si j’ouvrais la boutique comme ça, en femme fatale, je ferais de l’ombre à mes clientes, sourit-elle.
Effectivement, si elle était habillée comme cela, je viendrais plus souvent, mais je pense que son chiffre d’affaires baisserait fortement.
Elle fait glisser sa jupe, ouvre son chemisier, et se retrouve en guêpière, bas, et escarpins devant moi. Elle libère ses cheveux.
N’étant pas en marbre, mon sexe commence à durcir et comme je suis assis sur le canapé, on devine une bosse sous mon pantalon de costume.
Voyant ma bosse, elle ne peut s’empêcher de sourire, et avant que j’aie pu comprendre ce qui se passait, elle s’agenouille devant moi, ouvre ma braguette, sort mon sexe et commence à le branler avant de le mettre dans sa bouche. Voir sa bouche carmin et ses ongles longs du même rouge s’activer sur mon sexe termine de me mettre en érection maximale.
Cette fellation est exquise. Elle me branle de sa main et me fait une gorge profonde en même temps. Je sens le plaisir, la jouissance monter. Surtout que son autre main passe sous mes fesses et je sens un doigt s’aventurer sur mon œillet. Je ressens l’ongle, tenter de forcer mon œillet.
C’en est trop pour moi, je ne peux me retenir plus longtemps, je jouis dans sa bouche en quelques spasmes. Mon Dieu, que c’est bon !
Je rouvre les yeux, et je vois Vanessa nettoyer mon sexe, le replacer dans mon caleçon et, comme si de rien n’était, remonter ma braguette. Elle vient m’embrasser à pleine bouche. Un goût amer s’y répand. Elle vient de partager ma semence. Je n’ai jamais connu ce goût. Je suis hypnotisé, je me laisse faire. J’avale ma propre semence mélangée à nos salives.
— Vous voyez, Jean-Jacques, il faut apprendre à goûter à tout. Je suis sûre que vous allez bientôt aimer et en redemander, me déclare-t-elle.
Tout en ouvrant un placard où se trouve sa tenue de « travail », un jean ajusté (quelles belles fesses !), un chemisier. Elle complète sa tenue par une paire d’escarpins aux talons moyens. Elle se remaquille plus sobrement.
— Alors, Jean-Jacques ? Avez-vous réfléchi à ma proposition ?
— Eh bien … C’est tentant, mais je suis marié, c’est délicat.
— Je suis mariée aussi, me répond-elle en souriant
— Dans ce cas, quel serait votre programme ?
— Vous aider à vous comporter comme une femme du monde, à marcher comme une femme, à vous maquiller… Bref, passer du statut de travesti de salon, à celui de femme avec un petit plus. Si ma proposition vous convient, venez après-demain, même heure, avec vos affaires de femme. Sinon, même pour votre femme, je ne souhaite pas vous revoir en homme en tant que client. Bonne journée, Jean-Jacques !
Je suis sans voix. Je me dirige machinalement vers la sortie, mais Vanessa, me ratt**** et me demande de passer par le magasin. Elle en profite pour l’ouvrir et je ne peux s’empêcher de me rappeler les jolies choses qu’elle vend.
— Alors je vous dis à bientôt ?
— Je… je ne sais pas, bafouillé-je
Une fois rentré au travail, difficile de me concentrer.
Je réfléchis à la proposition de Vanessa. Elle m’a scotché ! Ce n’est pas la même personne dans son magasin et dans son arrière-boutique. Mais comment concilier une vie de famille, mon mariage avec mes escapades et mes fantasmes féminins. Elle m’a fait une fellation, que j’ai appréciée, elle a mis un doigt dans mon œillet, moi qui y pensais quand je me travestissais, j’y pensais juste.
La journée me paraît bien rapide, perdu dans mes pensées. Une fois rentré chez moi, mon épouse n’est toujours pas rentrée. Je me sers tranquillement une boisson maltée, d’origine écossaise, et m’assoupis sur le fauteuil.
— Alors, mon chéri, passé une bonne journée ? Tu es rentré plus tôt que d’habitude. Ça va ?
— Oui, oui, impeccable. J’avais fini les projets en cours et j’en ai profité pour rentrer plus tôt.
— Et un whisky ? Ce n’est pas ton habitude en semaine, un problème ?
— Non, juste un peu crevé et comme tu n’étais pas là pour m’accueillir, comme une femme doit le faire pour son gentil mari, lui lançai-je en souriant.
— Et pourquoi ne pas te préparer à manger aussi ? répond-elle tac au tac. Et puisque tu es rentré plus tôt, tu me serviras comme une princesse !
J’éclate de rire et lui réponds « bien madâââme … »
Je file en cuisine. Cela ne me dérange pas. J’aime préparer de bons petits plats.
J’enfile mon tablier et commence à éplucher les légumes pour préparer un sauté quand j’entends ma femme derrière moi.
— Ce tablier te va très bien. On dirait une petite soubrette, dit-elle, mutine.
Elle sait que je fantasme sur la lingerie et l’image de la soubrette m’a toujours mis en émoi. Le fait qu’elle en parle ce soir, après la matinée que j’ai eue, me laisse dans l’expectative.
Elle passe derrière moi, m’enlace. Ses mains descendent au niveau de mon sexe, elle me débraguette et commence lentement à me masturber. Je me retourne la serre contre moi. Je cherche et trouve ses lèvres. Nous nous embrassons à bouche que veux-tu.
— Finissez d’éplucher les légumes et venez me rejoindre dans ma chambre, dit-elle en s’écartant.
— Bien madâââme.
Ce petit jeu me plaît bien et je sens que mon épouse est également très réceptive.
Quelques minutes plus tard, je la rejoins dans chambre. Mon épouse est lascive sur le lit, n’attendant que moi. Elle s’est remaquillée avec des couleurs plus vives, et surtout, surtout, elle porte une guêpière et des bas que je n’ai jamais vus. Enfin si. Ce matin, sur Vanessa.
— Alors ma surprise te plaît ? Enfin, mes surprises. Les bas aussi sont neufs comme les escarpins qui me font mal aux pieds d’ailleurs. Ils ne sont pas encore faits. J’ai voulu te faire plaisir, je sais que tu es sensible à ce genre de choses.
— Mais… Mais comment as-tu fait ? Où es-tu allée ?
— Eh bien, sur ma pause déjeuner ce midi, dans la boutique où tu vas, j’ai retrouvé l’adresse sur le ticket de caisse du shorty que tu m’as offert en début de semaine.
Je reste sans voix. J’étais dans le même magasin le matin.
— La vendeuse est très sympa. Et mignonne, non ?
— Euh… Oui, oui … Tu sais que je ne regarde pas trop les autres femmes, mon amour.
— J’ai donné ton nom pour les points de fidélité, j’ai bien fait ?
— Oui, bien sûr, mon amour. Mais je veux explorer la guêpière.
Je m’allonge près d’elle et commence à lui caresser ses douces jambes. Je joue avec les jarretelles. Elle n’est pas en reste et m’enlève ma chemise. Je me retrouve vite nu, mon sexe ne connaissant plus la pesanteur. Le sexe de ma femme est humide, je veux le sécher, mais je ne fais qu’accentuer son humidité.
— Viens, prends-moi…
Je m’enfonce dans son puits d’amour et commence de doux va-et-vient. Ma femme me demande d’accélérer la cadence, de la pilonner. Ces mots sonnent bizarrement à mes oreilles. Elle n’a pas l’habitude de se lâcher. Je lui mange ses seins, alternant d’un téton à l’autre. Rapidement j’éjacule en elle.
— Je n’ai pas joui, viens me lécher ! J’ai envie de jouir, me souffle-t-elle à l’oreille.
J’embrasse ses lèvres, cherche son clito, l’aspire et me retrouve pour la seconde fois de la journée avec du sperme dans la bouche, le mien mélangé à la cyprine de ma femme. Sensation bizarre une nouvelle fois.
Nous nous sommes lovés l’un contre l’autre, avant de sombrer, je remercie ma femme pour ses achats.
Elle me répond qu’elle a adoré, pour une fois, acheter elle-même sa lingerie et ses escarpins, même si elle n’est pas habituée à marcher avec
— Je me suis allongée dès que je les ai chaussés, me confie-t-elle en souriant.
Et à brûle-pourpoint, elle me demande :
— Tu la connais bien, la gérante du magasin de lingerie ?
— Mais non, pourquoi tu me demandes ça ?
— Quand j’ai donné notre nom pour la carte de fidélité, elle m’a longuement regardée et a souri.
— Mais non, tu te fais des idées !
Heureusement que nous sommes dans le noir, je me sens rougir.
— Tu es sûr ?
— Mais oui, mon amour. J’y suis allé dernièrement retirer ta commande, ça doit être cela.
— Oui cela doit être cela, bonne nuit, mon amour…
Rapidement j’entends la respiration régulière de ma femme m’indiquant qu’elle dort profondément. Pour ma part, impossible de dormir, quelle journée !
Je me suis fait sucer par ma conseillère en lingerie et elle me propose de venir la voir régulièrement pour m’apprendre à me féminiser. J’aime ma femme, et j’aime aussi me sentir vêtu de doux vêtements féminins. Quel dilemme !
Je m’endors. Demain, il fera jour.
Ce matin-là, la première chose que je fais en arrivant au boulot est de checker mes mails « perso ». Je tombe sur une belle promo sur un site de lingerie bien connu, ayant le nom d’un oiseau de couleur.
Je navigue sur le site quelques minutes et me décide à commander un shorty rouge et noir, ainsi qu’une paire de bas opaques aux liserés rouges assortis, le tout dans ma taille 48 (oui, je suis un peu ronde). J’opte pour la réservation en une heure. Je passerai pendant la pause-repas retirer ma commande et la régler en cash.
Vers midi, je me dirige vers la boutique, muni de mon bon de réservation et du SMS confirmant la disponibilité des produits.
Pas beaucoup de monde dans la boutique. La gérante, ou du moins c’est que je pense, car je passe souvent devant cette boutique, vient vers moi. C’est une très jolie femme, de trente-cinq ans environ, pas beaucoup de seins, mais j’ai déjà eu loisir d’admirer son fessier souvent moulé dans un jean, brune aux cheveux mi-longs parfois attachés en queue de cheval, les traits fins.
— Que puis-je pour vous ?
— Eh bien, j’ai commandé sur internet en click & collect, tout à l’heure, j’ai eu confirmation de la commande.
La gérante disparaît dans l’arrière-boutique et revient avec un petit paquet, me montre le shorty me demandant si c’est bien celui-ci, idem pour les bas autofixants.
— Oui, c’est bien cela.
— N’hésitez surtout pas si la taille ne convient pas, on pourra échanger. Gardez bien le ticket de caisse.
— Merci. Merci beaucoup. Belle journée.
Je m’en retourne avec le sac contenant mon shorty et ma paire de bas, m’imaginant déjà quand j’allais pouvoir les porter. Il me tardait mon prochain déplacement professionnel, prévu dans quinze jours à Bruxelles.
Arrivé à mon bureau, je mis mes achats dans ma valise « privée » qui regorgeait déjà de douce lingerie et d’une paire d’escarpins de douze centimètres.
La journée se passe. Je rentre à mon domicile tranquillement. La soirée est paisible. Soudain ma femme me dit :
— Tu as vu chéri, il y a un mail de xxxxx lingerie ! Il a de belles promos, j’ai vu deux ou trois trucs que j’aimerais bien. Cela fait longtemps que tu ne m’as pas acheté de la belle et sexy lingerie, minaude-t-elle.
— Hum, tu sais, mon amour, quand tu parles lingerie, je ne sais pas te dire non. Regardons ensemble.
Nous surfons sur le site. Ma femme fait son choix, sur le même shorty que moi ce matin, mais ajoute le soutien-gorge assorti. Et, pour éviter d’avoir les frais de port, demande, elle aussi, le retrait en une heure dans le même magasin où j’ai fait mes propres achats ce matin.
— Tu iras demain midi, ça t’évitera de manger à la cantine avec tes collègues.
La commande passée, nous allons nous coucher. Cette commande a donné des idées coquines à ma femme. Elle se fait lascive et coquine, commence une fellation et, avec son majeur, s’approche de mon œil de bronze. Ne voulant être en reste, je la bascule et nous nous retrouvons en 69, moi, à me délecter de ses lèvres intimes, de son bouton. Je sens son ventre se crisper, sa respiration haleter, elle jouit et quasiment en même temps, j’éjacule dans sa bouche, son majeur ayant forcé mon œil de bronze. Humm, que c’était bon !
Quelques minutes plus tard, reprenant vigueur, je m’allonge sur le dos et mon épouse vient me chevaucher. Nous jouissons de concert, puis nous nous endormons enlacés.
Le lendemain, en fin de matinée, réception du SMS de la boutique de lingerie, me disant que la commande de ma femme est prête. Tant mieux, je préfère y aller le midi que le soir, le soir ça me fait un détour.
Arrivé dans la boutique la gérante vient directement vers moi :
— Bonjour ! Alors il y a eu un problème de taille avec vos achats d’hier ?
— Euh, non. Je viens chercher une nouvelle commande.
— Ah, c’est bon pour les affaires cela, donnez-moi votre numéro.
Je patiente quelques minutes, rêvant devant les parures toutes plus sexy les unes des autres, me donnant déjà quelques papillons dans le ventre, m’imaginant porter ses guêpières, porte-jarretelles et autres.
— Monsieur ?
Me voilà ramené à la réalité.
— Il y a un problème avec votre commande, j’ai l’impression.
— Ah bon ? Pourquoi ?
— Eh bien, vous avez commandé du 36 pour le shorty et un 90B pour le soutien-gorge, alors qu’hier vous avez acheté du 48.
— Euh, non. Pas de problème se sont les bonnes tailles, je vous assure, dis-je en rougissant…
— Il va falloir que je comprenne, me dit la gérante en souriant. Je mets à jour votre fiche client, votre numéro de portable est bien le 06…
— Oui, c’est bien le bon numéro. Merci, madame. À bientôt.
— J’ai mis une carte du magasin dans votre sac. À très bientôt, monsieur D.
Ouf ! Une fois sorti du magasin, je souffle un grand coup et je regarde dans le sac. Il y a effectivement une carte du magasin, avec un numéro de portable et un petit mot :
« J’aimerais bien comprendre les différences de taille. Je suis curieuse, très curieuse. M’expliquerez-vous ? J’ai hâte de recevoir un SMS de votre part, Vanessa. »
Dans quelle galère suis-je ? Je cogite une partie de l’après-midi. Que veut cette Vanessa ? Me faire avouer que la lingerie grande taille est pour moi ? J’en suis à mes réflexions lorsque mon smartphone vibre. Un SMS :
« Bonjour, Jean-Jacques, c’est votre conseillère lingerie, j’ai hâte de comprendre, venez à la boutique demain avant l’ouverture. Disons 8 h 30. Il faudra juste sonner à l’interphone À demain ! »
Elle ne perd pas de temps ! Son SMS ne me laisse guère le choix. Quelque part, je suis intrigué. Cela fait longtemps que je l’ai remarquée dans son magasin et elle dégage un charme fou. Mais que me veut-elle ? Je lui réponds laconiquement :
« D’accord pour demain 8 h 30 »
Le soir, une fois rentré chez moi, je donne le shorty et le soutien-gorge à mon épouse qui se fait une joie des essayer. De la voir parée de ses sous-vêtements ne me laisse pas insensible je et commence à la caresser, à l’embrasser. Nos bouches se rejoignent, je lui enlève le shorty et commence à embrasser son sexe. Un doigt inquisiteur va sur son entrée des artistes, elle ne dit pas non, pour une fois.
Je lui demande de se positionner en levrette. Je continue d’embrasser, de lécher son intimité, avant de lui faire un anulingus. Je bande à fond. Une fois son œillet bien lubrifié, je présente mon sexe à l’entrée, elle m’encourage.
Doucement je la pénètre analement, ça faisait longtemps. J’adore sentir mon sexe serré dans son anus. Je commence à coulisser en elle. Elle continue de m’encourager. Rapidement, je jouis en elle. Je me retire. Elle me demande de me mettre sur le dos et s’assoit sur mon visage, je n’ai d’autres choix que de lui bouffer son sexe. Je m’applique, m’attarde sur ses lèvres, son clito et je l’entends jouir.
Nous nous embrassons goulûment et lovés l’un dans l’autre, nous nous endormons.
Le lendemain, à peine arrivé au bureau, je reçois un nouveau SMS de « ma conseillère en lingerie ».
« N’oubliez pas notre rendez-vous. »
Bien sûr que je ne peux pas oublier ce rendez-vous, qu’attend-elle de moi ? Veut-elle me faire chanter ?
Il est 8 h 25, je suis devant le magasin, le rideau est naturellement fermé, je vois une porte cochère à côté.
Effectivement, un interphone au nom du magasin. J’appuie sur le bouton indiquant le nom du magasin, la porte s’ouvre automatiquement, un couloir, une porte avec un panneau « Lingerie R.G. ». Je sonne à nouveau. J’entends des talons claquer sur un parquet ou du carrelage. La porte s’ouvre. Et là, surprise !
La porte s’ouvre… Je reconnais à peine ma conseillère en lingerie, Vanessa.
Habituellement, dans sa boutique, elle est habillée plutôt casual, maquillée sobrement. Là, elle est en tailleur gris, avec une jupe au genou, un chemisier rose, et surtout des escarpins aux talons vertigineux. Elle porte un rouge à lèvres carmin, ses yeux sont délicatement maquillés. Sa coiffure est modifiée avec les cheveux tirés en arrière en queue de cheval. Cela lui donne un air, comment dire, plus sérieux, plus sévère.
Ma surprise doit se voir sur mon visage, car elle m’interpelle et me demande de m’asseoir dans un canapé.
Je prends alors connaissance de mon environnement. Je suis dans l’arrière-boutique, une sorte de boudoir avec des canapés Chesterfield, des cabines d’essayage, une coiffeuse. L’endroit est cosy, aux couleurs bleues et rose pastel. Très féminin en définitive.
J’en suis de là dans mes pensées quand j’entends Vanessa me proposer un café.
— Oui, merci, noir, sans sucre.
Je suis donc assis dans un canapé, elle s’assoit en face de moi, vision terrible de ses jambes gainées de soie… Bas ou collants ?
— Alors, Jean-Jacques, si vous m’expliquiez ? Je ne vois que deux raisons : soit vous avez une maîtresse, soit cette lingerie est pour vous.
Je reste sans voix, je dois avoir l’air d’une carpe, le coup est parti si vite, sans prémices…
— Je me suis permis de faire un historique sur votre nom. Vous avez deux comptes dans ma boutique. Un avec des commandes avec la taille 36/90B et l’autre jamais de haut, mais que des bas taille 4 voire 5 et des culottes 46/48. Vous m’expliquez ? Ça m’ennuierait d’envoyer un mail pour la fusion de vos deux comptes clients.
Elle me déclare tout cela en souriant, dents paraissant encore plus que blanches que blanche grâce aux lèvres rouge carmin. Elle croise les jambes plus haut. Des bas, retenus par des jarretelles. Mais j’ai l’impression que ma chemise me serre la gorge, je ne peux plus déglutir.
— Je vais vous expliquer… En fait…
— Oui ? Je vous écoute.
Toujours ce sourire, limite carnassier, croisement, décroisement de jambes, main lissant sa jupe…
— Eh bien, en fait, oui. Je suis un fétichiste de lingerie, et de voir des femmes en porter ne me suffit plus. J’en porte parfois, tout seul.
De me confesser, je me sens presque libéré, soulagé. J’arrive à respirer de nouveau. Je ne transpire plus, je suis presque en position dominante, oui je me travestis, et ?
— Vous savez, Jean-Jacques, j’ai de nombreux clients qui traînent dans la boutique. Je vois bien que c’est pour eux, rares sont ceux qui achètent en ligne. Je pense qu’ils passent par le Net ou supermarché parce que c’est plus anonyme. C’est n’est pas la première fois que je vous vois dans ma boutique. Et pas que pour chercher des tenues pour votre femme, j’apprécie également votre franchise et, perso, je suis presque contente que vous n’ayez pas une maîtresse. Vous allez jusqu’où dans votre travestissement ?
— Eh bien … Essentiellement de la lingerie, venant de votre boutique, je précise en souriant. Des bas, des nuisettes, et j’ai une paire d’escarpins aiguille, mais comme je ne peux pas me travestir souvent, je ne sais pas marcher avec, souriais-je.
— Pas d’autres vêtements ? De perruque ? De maquillage ?
— Euh non… Je n’ai pas forcément le temps ni le physique pour me travestir plus.
— Cela vous fait quoi comme effet, lorsque vous portez des vêtements féminins ?
— Eh bien, c’est gênant, mais je suis en érection. Je me caresse à travers les étoffes, m’imaginant être une de ces jolies femmes si sexy et j’éjacule souvent dans un mouchoir en papier.
— Bien, bien… Vous savez, j’aime beaucoup votre franchise. Je peux vous aider si vous le souhaitez …
— ? ? ?
— Oui, si vous le souhaitez, vous pourrez passer lorsque le magasin est fermé et dans cette pièce je vous aiderai, je vous conseillerai. Ne suis-je pas votre conseillère en lingerie ?
— Euh… Oui… Je suis un peu perdu. Je n’avais pas imaginé cette éventualité.
— Bon, presque neuf heures ! Il faut que je me change avant d’ouvrir la boutique, vous pensez bien que si j’ouvrais la boutique comme ça, en femme fatale, je ferais de l’ombre à mes clientes, sourit-elle.
Effectivement, si elle était habillée comme cela, je viendrais plus souvent, mais je pense que son chiffre d’affaires baisserait fortement.
Elle fait glisser sa jupe, ouvre son chemisier, et se retrouve en guêpière, bas, et escarpins devant moi. Elle libère ses cheveux.
N’étant pas en marbre, mon sexe commence à durcir et comme je suis assis sur le canapé, on devine une bosse sous mon pantalon de costume.
Voyant ma bosse, elle ne peut s’empêcher de sourire, et avant que j’aie pu comprendre ce qui se passait, elle s’agenouille devant moi, ouvre ma braguette, sort mon sexe et commence à le branler avant de le mettre dans sa bouche. Voir sa bouche carmin et ses ongles longs du même rouge s’activer sur mon sexe termine de me mettre en érection maximale.
Cette fellation est exquise. Elle me branle de sa main et me fait une gorge profonde en même temps. Je sens le plaisir, la jouissance monter. Surtout que son autre main passe sous mes fesses et je sens un doigt s’aventurer sur mon œillet. Je ressens l’ongle, tenter de forcer mon œillet.
C’en est trop pour moi, je ne peux me retenir plus longtemps, je jouis dans sa bouche en quelques spasmes. Mon Dieu, que c’est bon !
Je rouvre les yeux, et je vois Vanessa nettoyer mon sexe, le replacer dans mon caleçon et, comme si de rien n’était, remonter ma braguette. Elle vient m’embrasser à pleine bouche. Un goût amer s’y répand. Elle vient de partager ma semence. Je n’ai jamais connu ce goût. Je suis hypnotisé, je me laisse faire. J’avale ma propre semence mélangée à nos salives.
— Vous voyez, Jean-Jacques, il faut apprendre à goûter à tout. Je suis sûre que vous allez bientôt aimer et en redemander, me déclare-t-elle.
Tout en ouvrant un placard où se trouve sa tenue de « travail », un jean ajusté (quelles belles fesses !), un chemisier. Elle complète sa tenue par une paire d’escarpins aux talons moyens. Elle se remaquille plus sobrement.
— Alors, Jean-Jacques ? Avez-vous réfléchi à ma proposition ?
— Eh bien … C’est tentant, mais je suis marié, c’est délicat.
— Je suis mariée aussi, me répond-elle en souriant
— Dans ce cas, quel serait votre programme ?
— Vous aider à vous comporter comme une femme du monde, à marcher comme une femme, à vous maquiller… Bref, passer du statut de travesti de salon, à celui de femme avec un petit plus. Si ma proposition vous convient, venez après-demain, même heure, avec vos affaires de femme. Sinon, même pour votre femme, je ne souhaite pas vous revoir en homme en tant que client. Bonne journée, Jean-Jacques !
Je suis sans voix. Je me dirige machinalement vers la sortie, mais Vanessa, me ratt**** et me demande de passer par le magasin. Elle en profite pour l’ouvrir et je ne peux s’empêcher de me rappeler les jolies choses qu’elle vend.
— Alors je vous dis à bientôt ?
— Je… je ne sais pas, bafouillé-je
Une fois rentré au travail, difficile de me concentrer.
Je réfléchis à la proposition de Vanessa. Elle m’a scotché ! Ce n’est pas la même personne dans son magasin et dans son arrière-boutique. Mais comment concilier une vie de famille, mon mariage avec mes escapades et mes fantasmes féminins. Elle m’a fait une fellation, que j’ai appréciée, elle a mis un doigt dans mon œillet, moi qui y pensais quand je me travestissais, j’y pensais juste.
La journée me paraît bien rapide, perdu dans mes pensées. Une fois rentré chez moi, mon épouse n’est toujours pas rentrée. Je me sers tranquillement une boisson maltée, d’origine écossaise, et m’assoupis sur le fauteuil.
— Alors, mon chéri, passé une bonne journée ? Tu es rentré plus tôt que d’habitude. Ça va ?
— Oui, oui, impeccable. J’avais fini les projets en cours et j’en ai profité pour rentrer plus tôt.
— Et un whisky ? Ce n’est pas ton habitude en semaine, un problème ?
— Non, juste un peu crevé et comme tu n’étais pas là pour m’accueillir, comme une femme doit le faire pour son gentil mari, lui lançai-je en souriant.
— Et pourquoi ne pas te préparer à manger aussi ? répond-elle tac au tac. Et puisque tu es rentré plus tôt, tu me serviras comme une princesse !
J’éclate de rire et lui réponds « bien madâââme … »
Je file en cuisine. Cela ne me dérange pas. J’aime préparer de bons petits plats.
J’enfile mon tablier et commence à éplucher les légumes pour préparer un sauté quand j’entends ma femme derrière moi.
— Ce tablier te va très bien. On dirait une petite soubrette, dit-elle, mutine.
Elle sait que je fantasme sur la lingerie et l’image de la soubrette m’a toujours mis en émoi. Le fait qu’elle en parle ce soir, après la matinée que j’ai eue, me laisse dans l’expectative.
Elle passe derrière moi, m’enlace. Ses mains descendent au niveau de mon sexe, elle me débraguette et commence lentement à me masturber. Je me retourne la serre contre moi. Je cherche et trouve ses lèvres. Nous nous embrassons à bouche que veux-tu.
— Finissez d’éplucher les légumes et venez me rejoindre dans ma chambre, dit-elle en s’écartant.
— Bien madâââme.
Ce petit jeu me plaît bien et je sens que mon épouse est également très réceptive.
Quelques minutes plus tard, je la rejoins dans chambre. Mon épouse est lascive sur le lit, n’attendant que moi. Elle s’est remaquillée avec des couleurs plus vives, et surtout, surtout, elle porte une guêpière et des bas que je n’ai jamais vus. Enfin si. Ce matin, sur Vanessa.
— Alors ma surprise te plaît ? Enfin, mes surprises. Les bas aussi sont neufs comme les escarpins qui me font mal aux pieds d’ailleurs. Ils ne sont pas encore faits. J’ai voulu te faire plaisir, je sais que tu es sensible à ce genre de choses.
— Mais… Mais comment as-tu fait ? Où es-tu allée ?
— Eh bien, sur ma pause déjeuner ce midi, dans la boutique où tu vas, j’ai retrouvé l’adresse sur le ticket de caisse du shorty que tu m’as offert en début de semaine.
Je reste sans voix. J’étais dans le même magasin le matin.
— La vendeuse est très sympa. Et mignonne, non ?
— Euh… Oui, oui … Tu sais que je ne regarde pas trop les autres femmes, mon amour.
— J’ai donné ton nom pour les points de fidélité, j’ai bien fait ?
— Oui, bien sûr, mon amour. Mais je veux explorer la guêpière.
Je m’allonge près d’elle et commence à lui caresser ses douces jambes. Je joue avec les jarretelles. Elle n’est pas en reste et m’enlève ma chemise. Je me retrouve vite nu, mon sexe ne connaissant plus la pesanteur. Le sexe de ma femme est humide, je veux le sécher, mais je ne fais qu’accentuer son humidité.
— Viens, prends-moi…
Je m’enfonce dans son puits d’amour et commence de doux va-et-vient. Ma femme me demande d’accélérer la cadence, de la pilonner. Ces mots sonnent bizarrement à mes oreilles. Elle n’a pas l’habitude de se lâcher. Je lui mange ses seins, alternant d’un téton à l’autre. Rapidement j’éjacule en elle.
— Je n’ai pas joui, viens me lécher ! J’ai envie de jouir, me souffle-t-elle à l’oreille.
J’embrasse ses lèvres, cherche son clito, l’aspire et me retrouve pour la seconde fois de la journée avec du sperme dans la bouche, le mien mélangé à la cyprine de ma femme. Sensation bizarre une nouvelle fois.
Nous nous sommes lovés l’un contre l’autre, avant de sombrer, je remercie ma femme pour ses achats.
Elle me répond qu’elle a adoré, pour une fois, acheter elle-même sa lingerie et ses escarpins, même si elle n’est pas habituée à marcher avec
— Je me suis allongée dès que je les ai chaussés, me confie-t-elle en souriant.
Et à brûle-pourpoint, elle me demande :
— Tu la connais bien, la gérante du magasin de lingerie ?
— Mais non, pourquoi tu me demandes ça ?
— Quand j’ai donné notre nom pour la carte de fidélité, elle m’a longuement regardée et a souri.
— Mais non, tu te fais des idées !
Heureusement que nous sommes dans le noir, je me sens rougir.
— Tu es sûr ?
— Mais oui, mon amour. J’y suis allé dernièrement retirer ta commande, ça doit être cela.
— Oui cela doit être cela, bonne nuit, mon amour…
Rapidement j’entends la respiration régulière de ma femme m’indiquant qu’elle dort profondément. Pour ma part, impossible de dormir, quelle journée !
Je me suis fait sucer par ma conseillère en lingerie et elle me propose de venir la voir régulièrement pour m’apprendre à me féminiser. J’aime ma femme, et j’aime aussi me sentir vêtu de doux vêtements féminins. Quel dilemme !
Je m’endors. Demain, il fera jour.
1 year ago