Post-divorce - épisode 7

Chapitre 7

Hocine m’a donné son numéro de portable et une fois à la Défense, j’appelle à l’heure pile.
– Allo ?
– Hocine, c’est Michel. Je suis devant la FNAC.
– T’es habillé comment, pédé ?
– Je porte un manteau beige.
– Ok, je te vois.

L’homme qui s’approche de moi n’a guère plus de 20 ans. Il est un peu plus petit que moi, dans les 1m70, mince mais avec un début de bedaine. Les cheveux longs retenus par un catogan, il est rasé de près et porte des lunettes. Il affiche un sourire goguenard quand il me tend la main.
– Je pensais pas que tu viendrais.
– J’avais promis.
– Oui mais souvent les pédés comme toi se dégonflent.

Il a dit ça suffisamment fort pour être entendu et plusieurs personnes se retournent et me regardent, amusées ou clairement hostiles. Je sens que je rougis et je baisse les yeux en répondant :
– Je suis là. On peut aller ailleurs ?
– Oui. Tu vas me suivre. Je vais te montrer ou je bosse.
– Tu bosses à la Défense ?
– Oui. A la sécurité du CNIT. C’est pour ça que j’ai donné RdV ici. Je connais bien. Je sais où on peut faire connaissance.
– J’avais expliqué que…
– Je sais ce que t’as dit. Maintenant tu m’as vu. Si tu as envie, tu viens avec moi et tu es ma pute. Sinon tu pars. Tu décides quoi, pédé ?
– Je viens, Hocine.
– C’est bien. Maintenant tu me suis, tu me vouvoies et tu dis Monsieur Hocine, pédé.

Il entre dans le magasin de la FNAC et se dirige vers un grand noir en uniforme de vigile qui surveille la sortie. Il l’entraine un peu à l’écart et lui dit discrètement mais suffisamment fort pour que je puisse entendre en me montrant de la tête :
– Je vais faire visiter le local à ce pédé, Omar.
– Tu veux que je gère les cams ?
– ouais. Et si tu veux profiter, tu t’organises avec les autres pour la surveillance et tu nous rejoins.
– Là je peux pas : monsieur N’Dialo surveille, dit le noir à regret.

Puis il porte la main à son entrejambe sans me quitter des yeux et ajoute « Mais on pourra faire revenir ton pédé une autre fois... » Mon hôte acquiesce en rigolant puis prend la tête et entre dans le magasin. Nous descendons au -1 par l’escalator puis nous dirigeons vers une porte où il est indiqué « privé » que Hocine franchit. Je le suis et nous nous retrouvons dans un couloir aux murs de béton brut qu’il remonte sur toute sa longueur avant d’emprunter un escalier. Nous descendons deux niveaux puis il s’arrête devant une porte avec un écriteau « local sécurité » qu’il ouvre. Il entre et allume la lumière, me fait signe de passer puis referme à clef derrière nous.
La pièce est assez grande et sert visiblement comme salle de repos. Deux lits en métal superposés occupent le mur du fond, une grande armoire le mur de droite et une table carrée avec ses chaises trône au centre de la pièce. A côté de l’entrée, un fauteuil de bureau fatigué et un réfrigérateur ronronne, flanqués d’un petit bureau sur lequel repose un PC éteint et une mini-caméra. Des posters de filles topless et de voitures de sport décorent l’ensemble.

– Voilà le local. C’est là où on se repose. C’est aussi là qu’on baise les salopes. Ou les pédés comme toi.
– Ça arrive souvent ?
– Grave ! Les rebeus et les blacks baraqués en uniforme ça donne envie… Le plus, c’est des nanas. On dirait pas mais y a de la bonne chienne dans les bureaux de la Dèf. Des comptables, des commerciales, même de la directrice… Surtout des nanas mariées mais leurs mecs ne savent pas comment les traiter. Nous on sait. Ici c’est à la dure. Genre tournante, tu vois. Une fois qu’elles y ont gouté, elles reviennent. Elles en veulent toujours plus. Pus dur, plus crade. Pire que des putes. On continue jusqu’à ce qu’elles demandent pitié. Et quand on en a marre de les niquer ou qu’une nouvelle se pointe, on les jette comme de la merde. Elles nous supplient pour revenir. Là on peut tout leur faire.

Tout en parlant, Hocine a allumé le PC et cliqué à plusieurs endroits. 
– Souvent on les nique en diffusant sur des sites de cam avec des mecs qui se branlent et paient pour mater. Sinon on filme aussi avec la petite caméra et on met les vidéos en ligne. Ou on garde pour nous.
Je comprends ce qu’il est en train de faire et je proteste lorsque l’arabe branche le câble de la petite caméra sur l’UC :
– Je ne veux pas qu’on voit mon visage !
– Je me fous de ce que tu veux, pédé ! ricane Hocine en continuant à cliquer jusqu’à ce qu’il parvienne sur un site de Cam en ligne. Voilà ! Maintenant on va voir ce que tu sais faire ! Mets le fauteuil à roulettes au milieu qu’on voit bien avec la cam pendant que je créé la salle d’accueil !
– Oui mais…
– « Pédé marié à dresser », ça va attirer les gros dégueulasses, ignore l’arabe. Ou mieux : « Pédé marié à vi0ler »…
– Comme vous voulez, je murmure. Mais pour le…
– Regarde dans l’armoire. Prends une perruque et mets des lunettes, ça fait genre secrétaire salope. Et mets des fringues de nana.
Des trucs de pute : j’aime bien. Comme ça je mets « Travelo marié à éduquer », c’est même mieux.

J’ouvre le meuble. Des cartons encombrent les rayons. Ils sont remplis de tenues diverses, de costumes pervers et de gadgets allant des godemichets aux accessoires SM les plus effrayants. Je jette mon dévolu sur une perruque blonde et des lunettes fines sans verre puis je regarde les vêtements. Après quelques essais infructueux, je me rabats sur une sorte de caraco transparent, une jupe courte en jean à motif léopard, un string a dentelle minimaliste ouvert sur la raie des fesses et des basses résilles.
Je dois être grotesque mais ça me fait bander.
Je m’assois sur le fauteuil devant la Cam. Hocine termine ses réglages, enfile une cagoule en cuir puis se dirige vers moi. Il se met sur le côté afin que les voyeurs puissent voir toute la scène. « Bouge pas, salope ! » dit-il en baissant sa braguette pour sortir sa bite. Elle est assez longue mais surtout très épaisse. Il fait pivoter le fauteuil et je me retrouve de côté par rapport à la cam. Il approche le bassin vers mon visage et je prends sa queue en bouche en prenant soin de m’appliquer. Il a l’air satisfait et pousse son membre de plus en plus loin jusqu’à ce que j’hoquette et me recule.

– Une bonne pute ça fait la gorge profonde ! T’es une bonne pute ?
– Oui Monsieur Hocine mais…
– Ta gueule. Si tu bouges, c’est la punition !

Et il bloque ma nuque avec ses mains et s’enfonce lentement. Dès que son gland touche ma luette, j’ai un haut le cœur alors Hocine ressort son membre et sans prévenir m’assène une gifle qui claque comme un coup de fouet. Comme je vais pour protester, il me gifle à nouveau et c’est la tête basse et les larmes aux yeux que je dis « merci, Monsieur Hocine… »
– Voilà, c’est bien ma salope, tu sais où est ta place ! gronde-t-il en passant sa verge gluante sur mon visage. Mais ça suffit pas : tu dois apprendre à sucer les vrais hommes comme un bon tapin. Tu vas faire des plans dans les parkings jusqu’à ce que tu fasses bien la gorge profonde. On va te gaver au jus, salope !
– Oui, Monsieur Hocine.
– Bien, pédé, bien… Maintenant à genoux sur le fauteuil : montre ta chatte de lope à tes fans !

J’obéis et durant les minutes qui suivent, je m’exhibe et m’écarte, cambré à fond. Plusieurs mateurs sont en audio et exigent que je sois sodomisé. L’atmosphère est pesante. Hocine sent ma peur et ça l’excite. Il fait tourner le fauteuil de façon que je sois le visage face à la cam, se positionne derrière moi et enfonce lentement son sexe entre mes fesses sans me préparer. Sur l’écran, je vois mon visage en vignette, déformé par la douleur. Les voyeurs l’encouragent à me déchirer et il accélère la défonce. Je serre les dents et gémis de plus en plus fort à mesure qu’il me défonce. Je commence à jouir du cul alors il accélère encore. Ses coups de boutoir m’arrachent des petits cris ridicules. Il se met à grogner et sort son membre d’un coup. Sans qu’il ait besoin de le demander, je me retourne et me présente bouche ouverte juste quand il éjacule. Le sperme m’explose le visage et je reste en position jusqu’à ce que le flot se tarisse puis je suce sa bite qui débande et sans qu’il l’exige, j’avance ma face de travelo englué devant la cam, honteux et soumis et je dis, les yeux baissés :
– Merci de laisser vos coordonnées à mon Maître Hocine, il vous dira où et quand je serai mise à l’abatage prochainement !

Je me retourne et vais me prosterner aux pieds de l’arabe qui a l’air très satisfait. Il indique les modalités pour le contacter puis coupe l’accès au site. Je ne bouge toujours pas lorsqu’il dit :
– Tu m’as bien fait bander, pédé. Surtout ton petit speech de fin. T’es vraiment motivé pour ça ou c’était juste pour le fun ?
– Ça m’excitait de dire ça. Après, je ne sais pas si j’oserai.
– Ok  ! Voilà ce que je propose : tu réfléchis à la suite et moi aussi et on se revoit pour en causer après.
– Parfait.
– Maintenant, file-moi du fric !
– Pardon ?
– Du fric. T’es ma pute : tu paies ton homme pour son gros zèb !
– Dans… dans mon portefeuille, poche intérieure du blouson.
– T’as combien ?
– Je ne sais pas… entre 80 et 100€ je pense.
– C’est un début ! Quand tu tapineras dans les parkings, tu te feras plus. Et tu me le donneras. Tout ce que tu auras gagné en suçant des queues, compris ?
– Oui…
Je vais pour me relever mais il pose une main fermement sur mon épaule et ouvre sa braguette de l’autre. Il bande à fond de nouveau.
– C’est moi qui décide quand la séance est finie, pédé.
– Oui Monsieur Hocine, dis-je en me prosternant sur le béton et en écartant mes fesses à deux mains tandis qu’il s’agenouille derrière moi...
Közzétette: Bondhard
legutoljára elérhető: 1 év
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